Faire des rendez-vous électoraux des moments privilégiés de débat public sur toutes les questions fondamentales pour l’avenir de chaque pays, tel est l’objectif des INITIATIVES ÉLECTIONS de WATHI. Le premier tour de l’élection présidentielle au Mali est prévu le 29 juillet 2018. WATHI propose une sélection de documents sur le contexte politique, économique, social et sécuritaire du pays et les enjeux des prochaines années. Dans le cadre de cette initiative, WATHI présente la biographie des candidats et leurs programmes et permettra aux citoyens de partager leurs articles et contributions sur les enjeux du scrutin présidentiel.
Election Mali 2018
Making electoral period a privileged moment of public debate on all the fundamental issues for the future of each country is the objective of the ELECTION INITIATIVES of WATHI. The first round of the presidential election in Mali will take place on the 29th of July 2018. WATHI offers a selection of documents on the situation of the country looking at the political, security, economic and social dimensions and identifying the most important stakes for the upcoming years. As part of this initiative, WATHI presents the biography of the candidates as well as their plans for the country. WATHI akso offers a space for citizens to share opinion articles on the stakes of this presidential ballot.
Fonctions occupées :
- Président de la République (2013 –Présent)
- Président de l’Assemblée Nationale (2002 -2007)
- Premier ministre (1994-2000)
- Ministre des affaires étrangères (1993-1994)
Dans la presse
- Présidentielle au Mali : Ibrahim Boubacar Keïta investi par une large coalition (lire ici)
- Présidentielle au Mali : IBK va devoir convaincre sur son bilan (lire ici)
- IBK : au final, beaucoup de bruit pour rien (lire ici)
- Programme / promesses de campagne
Présentation :
Avec 39,9% au premier tour, Ibrahim Boubacar Keïta a été élu avec 77,61% des voix contre 22,39 % pour son adversaire Soumaïla Cissé au second tour de la présidentielle d’août 2013. Il avait reçu un large soutien de candidats malheureux du premier tour, notamment de Dramane Dembélé du parti ADEMA/PASJ (Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice) arrivé troisième, et de Housseini Amion Guindo de la CODEM (Convergence pour le développement du Mali) (cinquième), nommé ministre de l’Education en décembre 2017. Le président Keita avait aussi reçu un large soutien de l’armée et des autorités religieuses du Mali. Presque toutes les familles religieuses musulmanes avaient appelé à voter pour l’actuel président.
Le Président Keïta a nommé au poste de Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, ancien ministre de la Défense et originaire du Nord, le 31 Décembre 2017 en remplacement d’Abdoulaye Idrissa Maïga. Ce changement de chef de gouvernement suivi d’un léger remaniement ministériel est sans doute lié à la préparation de l’élection présidentielle, indiquant une probable candidature du président sortant. L’opposition des partis politiques et d’associations de la société civile, notamment réunis au sein de la plateforme « Touche pas à ma Constitution », a forcé le gouvernement à retirer le projet de référendum sur une nouvelle constitution et à le reporter sine die, et en tout cas après les élections de 2018. La popularité du président Keïta a été mise à l’épreuve avec l’avènement d’activistes au devant de la scène publique et le renforcement de leaders de l’opposition tels que Soumaïla Cissé.
Fonctions occupées :
- Président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) de 2004 à 2011
- Ministre de l’Équipement de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de l’Urbanisme (2000 – 2002)
- Ministre des Finances en 1997
- Ministre des Finances et du Commerce en 1994
- Ministre des Finances en 1993
Dans la presse
Mali, Election présidentielle 2018 : Le PARENA investit Soumaïla Cissé (lire ici)
Entretien avec le leader de l’opposition malienne : Soumaïla Cissé défie IBK (lire ici)
Soumaïla Cissé : «Président du Mali, je ferai tout pour que le Sénégal puisse intégrer le G5 Sahel» (lire ici)
Programme / promesses de campagne
Réforme des services de renseignement du Mali : Soumaïla Cissé et Moussa Mara s’engagent (lire ici)
Programme pour un Mali nouveau (lire ici)
Présentation :
Chef de file officiel de l’opposition, Soumaïla Cissé a été battu au second tour avec 22,39% des voix, soit un peu mieux que le résultat obtenu au 1er tour de la présidentielle de 2013.
Il a été ministre des Finances et ministre du Commerce dans des gouvernements précédents. Originaire de Tombouctou dans le Nord, il avait réalisé de bons scores au nord et au centre du Mali, aussi dans une partie du Sud, fief du Président Keïta. Pour accroître ses chances de victoire électorale, il lui faudra conquérir des régions du Nord autres que Tombouctou, notamment Gao et une partie de Menaka (au nord-est) qui avait été gagnée par le RPM de Ibrahim Boubacar Keïta à plus de 65%.
A 69 ans, il se présente pour la troisième fois à l’élection présidentielle. Il est investi candidat par l’URD et par la plateforme d’alliance « Ensemble, restaurons l’espoir » qui rassemble une trentaine de partis politiques et plus de 200 associations. Il bénéficie du soutien des leaders de l’opposition d’autres pays de la sous-région, comme le Burkinabé Zéphirin Diabré et le Guinéen Cellou Dalein Diallo qui ont fait le déplacement pour son investiture en tant que candidat de l’URD le 12 mai à Bamako.
Nom: Cheick Modibo Diarra,
Age: 66 ans
Parti politique : Rassemblement pour le développement du Mali (RPDM)
Profil de Cheick Modibo Diarra ici
Fonctions occupées
- Premier ministre ( 17 avril 2012- 11 décembre 2012)
Présentation :
Modibo Diarra est le fils d’un commis de l’administration coloniale ; ce dernier a quatre femmes et trois enfants. Après l’indépendance du Mali, il est déporté pour des motifs politiques. Le jeune Modibo grandit donc sans son père, où il alterne ses études à l’école et les travaux des champs. Il exerce plusieurs « petits métiers », comme vendeur de colliers dans la rue ou encore gérant de boîte de nuit.
Après avoir obtenu son baccalauréat au Mali au lycée technique de Bamako, Modibo Diarra étudie les mathématiques, la physique et la mécanique analytique à Paris à l’université Pierre-et-Marie-Curie (grâce à une bourse), à l’École centrale, puis l’ingénierie aérospatiale aux États-Unis à l’université Howard (Washington D.C.). Débarqué en 1979, c’est par hasard qu’il intègre cette dernière université : « plus jeune, Modibo s’était juré de ne jamais mettre les pieds dans l’Amérique de la ségrégation raciale.
« Un de mes copains voulait s’inscrire à l’université Howard à Washington, raconte-t-il, toujours amusé en évoquant l’épisode. Il m’a demandé de l’accompagner. Il mettait du temps à remplir son dossier, alors comme je m’ennuyais j’ai aussi rempli un dossier. Je parlais à peine l’anglais ». Deux mois plus tard, alors qu’il est retourné en France, Cheick Diarra reçoit une lettre de l’université, on l’attend ». Il sera ensuite professeur dans cette même université.
Modibo Diarra est recruté en 1984 par le Jet Propulsion Laboratory (JPL, 5 000 agents, situé à Pasadena en Californie) de la NASA (18 500 agents) où il participe à différents programmes : Magellan vers Vénus, Ulysses vers les pôles du Soleil, Galileo vers Jupiter et Mars Observer et Mars Pathfinder vers la planète Mars. Il est directeur du programme educatif Mars Exploration Program Education and Public Outreach (« Mars Outreach ») de la NASA. Ce programme vise à mieux impliquer le grand public et les différents milieux éducatifs dans la diffusion des informations et des images de la NASA.
En 1993, Cheick Diarra nomme des correspondants du JPL à l’étranger pour le Mars Outreach, dont un Français, Olivier de Goursac qui le fera connaître auprès du grand public et des télévisions en France peu après l’atterrissage de la sonde Pathfinder sur Mars, lors du 1er festival de l’aéronautique de Megève (7-13 juillet 1997) et où Cheick Diarra sera l’un des invités-vedettes. En 1996, il développe avec son équipe le site Internet de la NASA.
En 1999, il obtient de la NASA de travailler à mi-temps ce qui lui permet de se consacrer au développement de l’éducation en Afrique en créant notamment une fondation, la Fondation Pathfinder pour l’éducation et le développement. En 2002, il prend un congé sabbatique afin de développer au Mali à Bamako un laboratoire de recherche sur l’énergie solaire.
Il a été le premier président de l’université virtuelle africaine basée au Kenya, qu’il a quitté en 2005 pour cofonder l’Université numérique francophone mondiale. Le 20 février 2006, Microsoft annonce la nomination de Cheick Modibo Diarra au poste de président de Microsoft Afrique ; ses bureaux sont à Bamako et Johannesburg (Afrique du Sud).
Le 6 mars 2011, Cheick Modibo Diarra présente à Bamako la formation politique qu’il vient de créer en vue de l’élection présidentielle de 2012, le Rassemblement pour le développement du Mali (RPDM). Les observateurs politiques lui donnent alors peu de chance de remporter le scrutin3. Mais le putsch mené par le capitaine Amadou Haya Sanogo peu avant l’élection change la donne politique.
Le 17 avril 2012, Cheick Modibo Diarra est nommé Premier ministre du Mali afin de mener un gouvernement d’union nationale de transition, rétablir l’intégrité du territoire malien, sortir le Mali des troubles insurrectionnels dans le Nord du pays1 et organiser des élections transparentes6. Le 25 avril, il forme son gouvernement. En août 2012, il forme un nouveau gouvernement d’union nationale7.
Le 11 décembre 2012, il est arrêté par les putschistes du capitaine Amadou Haya Sanogo qui l’oblige à présenter sa démission8. Le lendemain, le président Dioncounda Traoré nomme Diango Cissoko au poste de Premier ministre. Le 25 juin 2013, il annonce qu’il est candidat à l’élection présidentielle de 201310, mais n’obtient que 2,8 % des voix. Il est de nouveau candidat aux élections présidentielles de 201811.
D’une personnalité très affirmée, Modibo Diarra n’hésite pas à rater « ses examens universitaires parce qu’il est en week-end romantique à Rome. Plus tard, il abandonne sa thèse de maths – et sa fiancée d’alors -, pour aller prier pendant 45 jours dans le désert mauritanien avec un oncle marabout ». Il est marié avec la fille de Moussa Traoré, président de la République malienne entre 1969 et 1991.
Nom: Dramane Démbélé,
Age: 51 ans
Parti politique : Front pour le redressement de l’Alliance pour la démocratie au Mali/Parti africain pour la solidarité et la justice (FARE
Profil de Dramane Démbélé ici
Fonctions occupées
- Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat (2015)
- Directeur national de la géologie et des mines (2005-2010)
Dans la presse
Adema : Dramane Dembélé dénonce et déclare sa candidature (lire ici)
Mali : Présidentielle 2018 : Dramane Dembélé esseulé (lire ici)
Programme / promesses de campagne
Présentation
Dramane Dembélé est titulaire d’un certificat en gestion des ressources humaines (2000), d’un certificat en gestion des finances pour responsable non financier (2001) de l’Institut International de Management(IMA) d’Abidjan et d’un Master II en gestion de projets de l’école d’Ingénieurs et de Spécialistes du Management (ESTM) obtenu en 2008.
Au cours de sa carrière professionnelle, il a été directeur national de la géologie et des mines (2005-2010) avant de travailler comme consultant indépendant dans le secteur minier.
Auparavant, il avait dirigé le projet du fonds minier Mali-Banque européenne d’investissement « mise en valeur des ressources en pierres précieuses et semi-précieuses » en 2004. Entre 1994 et 1998 il était géologue d’exploration dans les compagnies privées CMC, Barrick Gold et Pangea Goldfield.
Membre du bureau de coordination de l’association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), il rejoint l’Adema-PASJ (parti africain pour la solidarité et la justice), où il grimpe les échelons jusqu’à devenir, en 2008, secrétaire chargé des mines et de l’industrie dans le comité exécutif.
En 2013, Dramane Dembélé avait apporté son soutien au candidat Keïta au second tour, malgré l’opposition d’autres membres de son parti, l’ADEMA. Aujourd’hui exclu de l’ADEMA, le souteneur d’IBK à la présidentielle de 2013, est devenu la figure de proue de la contestation contre une alliance du parti avec le RPM. Il a été investi pour représenter le Front pour le redressement de l’ADEMA à la présidentielle de Juillet 2018.
Nom: Modibo Sidibé,
Age: 51 ans
Parti politique : Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (Fare/An Ka Wuli)
Profil de Modibo Sidibé ici
Fonctions occupées
- Premier ministre (2007 – 2011)
- Secrétaire général de la présidence de la République (2002 – 2007)
- Ministre des affaires étrangères (1997 – 2002)
Dans la presse
PRESIDENTIELLE DE 2018 : Modibo Sidibé exige le respect de la date (lire ici)
Modibo Sidibé réaffirme son appartenance à l’opposition politique : «Je n’ai aucun problème avec qui que ce soit» (lire ici)
Mali : Renforcement de la politique de relations avec les acteurs de la société civile : Modibo Sidibé visite le Haut conseil islamique du Mali (lire ici)
Programme / promesses de campagne
Ce que Modibo Sidibé propose aux Maliens : Un programme accéléré pour le développement (lire ici)
Mali : “MALI HORIZON-2018” : Modibo Sidibé à la rencontre des industriels (lire ici)
Site web ici
Présentation :
Modibo Sidibé est titulaire d’une Maîtrise en droit public (1976, Perpignan France). Il est détenteur d’un Diplôme d’études approfondies (DEA) en sciences pénales et criminologie (1979 à Aix en Provence en France), d’un DEA en théorie politique (1983 Reims, France), d’un Doctorat en sciences pénales et criminologie (1983 Aix-en- Provence, France).
Il a été successivement commissaire de police adjoint à la brigade de police du 1er Arrondissement de Bamako (1978), commissaire de police intérimaire de l’aéroport de Bamako-Sénou. Il a occupé des fonctions à la division exploitation à la Direction nationale de la police, et a été chef de bureau au cabinet militaire du ministre de la Défense nationale (1984).
Deux ans plus tard, on le retrouve conseiller technique au ministère délégué à la Défense nationale (1986-1989). Quand il quitte cette responsabilité, il est nommé chef de cabinet du ministre délégué à la Défense nationale (1989-1991). En 1991, Modibo Sidibé est directeur de cabinet du ministre délégué à la Sécurité intérieure. La même année, il hérite du poste de directeur de cabinet de Amadou Toumani Touré, alors président du Comité de transition pour le salut du peuple (CTSP).
Il entame ensuite une longue carrière ministérielle. C’est ainsi qu’en avril 1993, il est nommé ministre de la Santé, de la Solidarité et des Personnes âgées. Il est reconduit à ce poste dans trois gouvernements successifs .
Quand il quitte ce département, c’est pour devenir ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale le 16 septembre 1997. Il conserve le même poste dans différents gouvernements successifs jusqu’en juin 2002. Après l’élection du président Amadou Toumani Touré à la magistrature suprême, Modibo Sidibé est nommé secrétaire général de la présidence de la République. Il est occupe le poste de Premier ministre de 2007 à 2011. Arrivé quatrième en 2013 avec 5% des voix au premier tour, Modibo Sidibé est originaire de Bamako.
Fonctions occupées
- Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire (2012)
Dans la presse
Mali: l’ex-général Moussa Sinko Coulibaly dévoile ses ambitions politiques (lire ici)
Moussa Sinko Coulibaly serait-il déjà un candidat piégé ? (lire ici)
Général Moussa Sinko Coulibaly, sa vision pour le Mali : « La solution est entre nos mains » (lire ici)
Programme / promesses de campagne
Moussa Sinko Coulibaly : « j’ai rencontré Ras Bath pour mener bien avec lui mon programme de changement (lire ici)
Moussa Sinko Coulibaly veut donner “un nouvel élan à la démocratie malienne” (lire ici)
Facebook : Sinko 2018
Présentation :
Ancien général de l’armée et ancien directeur de cabinet du chef de la junte militaire qui a renversé le président Touré en mars 2012, Moussa Sinko Coulibaly a démissionné de l’armée pour s’engager dans la vie civile et politique. Il a organisé les élections de sortie de crise politique en 2013 en sa qualité de ministre de l’Administration territoriale au sein du gouvernement de transition formé en 2012. Il a ensuite dirigé l’Ecole de maintien de la paix à Bamako jusqu’à sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle.
Né à Bamako le 14 juillet 1972, le général Coulibaly est marié et père de deux filles et d’un garçon. Après le Prytanée militaire de Kati, Moussa Sinko Coulibaly suit les classes préparatoires de la Flèche en France de 1990 à 1992. Il obtient en 1995, le diplôme de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr ; en 1996 un brevet de chef de section du Génie militaire de l’Ecole supérieure et d’application du génie d’Angers.
De 2009 à 2010, il bénéficie d’une formation au Collège interarmés de défense de Yaoundé, d’un cours de planification opérationnelle KAIPTC à Accra au Ghana en 2006. Son expérience professionnelle lui permet de devenir instructeur permanent à l’EMIA de Koulikoro, d’octobre 1996 à septembre 1998. De 2000 à 2001, Moussa Sinko Coulibaly est nommé commandant de compagnie de la 261è compagnie et de support. Il est directeur de l’instruction de l’Ecole de maintien de la paix de 2010 à mars 2012. Polyglotte, le général Moussa Sinko Coulibaly parle couramment bambara, français, anglais et possède des connaissances en allemand et russe
Nom: Aliou Diallo
Age: 58 ans
Parti politique : Alliance démocratique pour la paix (ADP-Maliba)
Profil d’ Aliou Diallo ici
Fonctions occupées :
- Président directeur général de Wassoul’or SA
- président de Petroma Inc
Dans la presse :
Le chérif de Nioro vote Aliou Boubacar Diallo (Lien)
Aliou Diallo premier candidat à investir le centre du Mali (Lien)
Présentation :
Economiste de formation, Aliou Boubacar Diallo est un homme d’affaire malien très connu dans le milieu de l’exploitation aurifère au Mali et dans le monde. Considéré comme l’homme le plus riche du Mali l’entreprise Wassoul’or dont il est le Président directeur Général est la confirmation d’un ambitieux rêve du jeune malien qu’il était, d’investir au pays. Homme empreint de leadership, son engagement récent dans la politique marque sa pluridisciplinarité et aussi son amour pour sa patrie le Mali.
Né à Kayes au Mali, Aliou Boubacar Diallo, fils d’un Cheminot malien, a passé son adolescence à Bamako. C’est seulement après l’obtention du Baccalauréat au Lycée Technique de Bamako sanctionné d’une bourse d’étude qu’il va poursuivre des études en Faculté des sciences économiques, juridiques et politiques de Tunis (D.E.U.G Option économie, 1979 à 1981) puis à l’Université de Picardie en France et à la suite d’obtenir une licence et une maitrise en économie et gestion financière (1982-1983).
Brillant étudiant aux parcours scolaire et universitaire atypique, il va rester à l’étranger dans un premier temps afin de mettre ses compétences au service de ce pays d’accueil et en retour gagner de l’expérience dans son domaine de prédilection qu’est l’économie. Mais très vite le patriotisme prendra le dessus incitant ainsi Aliou à revenir sur sa terre natale le Mali, d’où regorge l’or et autre ressource naturelle dont l’exploitation pourrait allait être profitable aux communautés locales.
A 55 ans, Aliou B. Diallo est à la tête de trois grandes entreprises. Véritable business man, son emploi du temps est un véritable parcours de combattant. Mais lui ne se lasse jamais au contraire cela parait être un défi pour sieur Diallo : Petroma Inc. Wassoul’Or et Pearl Gold.
Aliou Diallo est le président de Petroma Inc depuis 2006, la première société canadienne spécialisée dans la recherche du pétrole et du gaz au Mali. Après plusieurs campagnes de magnétisme, de résistivité et de sismique réflexion à haute résolution sur la zone du shallow gaz, une campagne de forage a été programmée sur les blocs 25 et 17 par la filiale malienne de Petroma Inc, Petroma SA MALI. Les essais de production d’électricité avec le gaz découvert ont débuté.
Depuis 2002, Aliou Boubacar Diallo est le PDG de Wassoul’or, première tentative d’ouverture d’une mine d’or industrielle au Mali. A capitaux d’abord essentiellement nationaux puis largement financés par le Mansa Moussa Gold Fund11 (minimum de 70 M€) et par l’introduction en Bourse Allemande de Pearl Gold (levée de 200 M€), la société d’exploitation et de production de ressources minières de Kodiéran, propriété de Wassoul’or, se trouve dans la localité de Faboula (Région de Sikasso) au Mali. Bien que le Mali soit le troisième producteur d’or du continent africain, après l’Afrique du Sud et le Ghana, Aliou Boubacar Diallo a été le premier Malien à ouvrir en février 2012, une usine de production.
Pearl Gold est une société allemande d’investissement dans les mines d’or cotée à la Bourse de Frankfurt. Elle détient 25 % de la mine Wassoul’or. Aliou Diallo est membre et Vice-président de son conseil de surveillance. En 2013, il crée le parti politique l’Alliance Démocratique pour la Paix-Maliba (ADP-Maliba). En Mars 2018, Aliou Diallo annonce qu’il va se présenter à l’élection présidentielle sous le parti ADP-Maliba. Avec le soutien du Cherif de Nioro et d’autres figures musulmanes, il espère amener la valeur d’un équilibre sociale et économique.
Nom: Mamadou Igor Diarra
Age: 51 ans
Parti politique : Mali en action
Profil de Mamadou Igor Diarra ici
Fonctions occupées :
- directeur générale de la Bank of Africa
- ministre de l’Economie et des Finances ;
- ministre de l’Energie, des Mines et de l’Eau
Dans la presse :
Mali : Mamadou Igor Diarra propose une batterie de mesures pour une agriculture malienne performante et pour stimuler l’agro-industrie (ici)
Mali : Mamadou Igor Diarra, candidat à la présidentielle ! “L’Armée malienne ainsi que les services de renseignement doivent être dépolitisés” (ici)
Promesses de campagne :
Mamadou Igor Diarra et ses chiffres bénis : Un programme en 7 axes, annoncé le 7è jour du 7è mois de l’année avec 99 mesures fortes (ici)
Présentation :
Après ses études primaires à l’école Mamadou Konaté et secondaires au Lycée Askia Mohamed de Bamako, Mamadou Igor Diarra poursuit ses études supérieures en Belgique sanctionnées par un diplôme d’ingénieur commercial de l’Ecole des Hautes Etudes commerciales (HEC) de Liège. Mamadou Igor Diarra a travaillé dans le secteur privé en tant que dirigeant de banque de renommée internationale aussi bien au Mali qu’à l’étranger.
Il a également exercé dans le secteur public en tant que ministre de l’Energie, des Mines et de l’Eau et ministre de l’Economie et des Finances au Mali. Officier de l’Ordre National du Mali, Mamadou Igor Diarra est l’auteur de l’ouvrage « C’est Possible au Mali », paru aux éditions Le Cherche Midi.
Nom: Choguel Kokalla Maïga
Age: 60 ans
Parti politique : Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR)
Profil de Choguel Kokalla Maïga ici
Fonctions occupées :
- ministre de l’Industrie et du Commerce
- ministre de l’Economie numérique et de la Communication (2015)
Dans la presse :
Crise au nord du Mali : Dr Choguel Kokalla Maïga et Pr Isiaka Ahmadou Singaré font leur diagnostic (ici)
Présentation :
Candidat à l’élection présidentielle de 2002, Choguel Kokalla Maïga obtient 2.73% des voix au premier tour. Mais, au deuxième tour, il fini par apporter son soutien au futur président Amadou Toumani Touré.
Aux élections législatives qui suivent, il s’allie au Rassemblement pour le Mali (RPM) d’Ibrahim Boubacar Keïta et au Congrès national d’initiative démocratique (CNID) dans la coalition Espoir 2002. Dans la même année, il devient ministre de l’Industrie et du Commerce jusqu’en septembre 2007. En Janvier 2008, il est nommé directeur du Comité de régulation des télécommunications (CRT). En 2013, il est candidat à la présidentielle avant de soutenir Ibrahim Boubacar Keita au second tour.
Nom : Cheick Harouna Sankaré
Age : 36 ans
Parti Politique : Mouvement pour l’Union des Maliens (MUM)
Profil de Cheick Harouna Sankaré : ici
Fonctions occupées :
- Maire de Ouenkoro
Dans la presse :
Présidentielle-2018: Cheick Harouna Sankaré se lance dans la course (lien)
Mali : Présidentielle 2018 au Mali : Cheick Harouna Sankaré, candidat pour ramener la paix: lien
Présentation :
Président du Mouvement pour l’Union des Maliens (MUM) et maire de la commune D’Ouenkoro depuis 2009, l’ancien marabout Cheick Harouna Sankaré tient une conférence de presse le 14 avril 2018 pour annoncer sa candidature a l’élection présidentielle. Avec un expérience politique faible, Sankaré se décrit comme étant « sans complexe ». Avec le soutien d’une commune entière, un des candidats les plus jeunes à l’élection exprime vouloir « bâtir une paix durable et renforcer la cohésion sociale entre les Maliens ».
Nom : Daba Diawara
Age: 67
Parti Politique : Parti de l’indépendance, de la démocratie et de la solidarité (PIDS)
Profil de Daba Diawara ici
Fonctions occupées :
- secrétaire général du gouvernement (1988-1991)
- secrétaire générale du Ministre de la Sante, ministre de la Réforme de l’État (2011)
Dans la presse :
Présidentielle-2018: Daba Diawara investi candidat par le PIDS (lien)
Promesses de campagne : lien
Présentation :
Le président du PIDS (depuis 2001) était candidat aux élections de 2002 mais, n’a pu obtenir que 1.1% des voix au premier tour. En 2008, il est nommé à la tête du comité d’experts chargé de « la réflexion sur la consolidation de la démocratie au Mali ». De nouveau candidat en 2018, il base sa campagne sur des promesses fondées sur le renouvellement. Daba Diawara croit qu’une « une nouvelle manière de gouverner le Mali sera nécessaire ».
Diébou Ndiaye Kanté
Age : 55
Profil de Diébou Ndiaye Kanté : ici
Fonctions occupées :
- Femmes d’affaires
Dans la presse :
Mali : Élection présidentielle: Kanté Diébou Ndiaye, enfin une femme ! (lien)
Election présidentielle au Mali: Kante Djénéba Ndiaye première femme candidate (lien)
Présentation :
Diébou Ndiaye Kanté est connu pour ses activités dans le secteur immobilier. Madame Ndiaye a fait fortune en Centrafrique, où elle était proche de l’ancien président François Bozizé et de son épouse.
Housseini Amion Guindo
Age : 48
Parti Politique :
Convergence pour le développement du Mali (CODEM)
Profil d’Housseini Amion Guindo ici
Fonctions occupées :
- député du cercle de Sikasso en 2005 et en 2010
- ministre des Sports
- ministre de l’Education Nationale
Dans la presse :
Mali : Qui est Housseini Amion Guindo, dit « Poulo » : lien
Présentation :
Housseini Amion Guindo, dit «Poulo» est un homme politique malien né le 21 avril 1970 à Bandiagara. Il est élu député du cercle de Sikasso en 2005 et en 2010. Né à Bandiagara, dans la région de Mopti le 21 avril 1970, il est marié avec Aminata Guindo et père de quatre enfants.
Il obtient son baccalauréat en 1991 au lycée Monseigneur Didier de Montclos de Sikasso puis rejoint l’École normale supérieure de Bamako (ENSup) ou il obtiendra une maîtrise en Histoire-géographie en 1997. Candidat indépendant, il est élu député du cercle de Sikasso au cours de l’élection partielle de 2005. Il rejoint ensuite le RPM qu’il quittera en 2007.
En 2007, il est réélu (en tant qu`indépendant) au poste de député du cercle de Sikasso, seul député reconduit cette année dans cette circonscription qui élit sept députés. En 2008, il est élu président de la CODEM, un parti politique qu’il a co-fondé la même année.
En 2004, il acquiert et dirige le Stade Malien de Sikasso, un club de football créé en 1963. La même année, le club accède à la première division pour la première fois. De 2007 à 2009, il occupe le poste de vice-président de la fédération nationale de football.
Adama Kané
Age : 53
Profil d’Adama Kané : ici
Fonctions occupées :
- membre de l’ordre des Experts Comptables
- Député
Dans la presse : lien
Promesses de campagne : lien
Présentation :
Expert comptable, Directeur associé de la Société d’Expertise Comptable et d’Audit, originaire du village de Bassidialandougou (Tamani, Cercle de Barouéli, Région de Koulikoro), Adama Kané est né le 27 octobre 1964 à Ségou. À peine 53 ans, ce membre de l’Ordre des experts comptables et comptables agrées du Mali est un élu de la nation siégeant à l’Assemblée Nationale.
Kalifa Sanogo
Age : 69 ans
Parti Politique : Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA)
Profil de Kalifa Sanogo ici
Fonctions occupées :
- Maire de Sikasso
Dans la presse
Mali : Candidat de la coalition Kalfa 2018 : Lors de son investiture Kalfa Sanogo promet de redonner la confiance aux Maliens (Lien)
Présentation :
Né le 8 mars 1949 à Sikasso, Kalifa a fréquenté l’Université de Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine (ex-Yougoslavie), précisément la Faculté des Sciences forestières où il a obtenu le Diplôme d’Ingénieur des Eaux et forêts. Entre 1974 et 1976, il a fréquenté la même Université pour des Etudes postuniversitaires sanctionnées par un Diplôme 3e cycle en Sciences du sol (Pédologie).
De 1974 à 1978, le jeune cadre a été cumulativement Directeur général adjoint de l’Institut polytechnique rural (IPR) de Katibougou, Chef du département d’enseignement et de recherches (DER) des sciences et techniques forestières et du génie rural de l’IPR, Chef de la division de la recherche forestière et Hydro-biologique de l’Institut d’économie rurale (IER) et Chef du Projet de recherche sur les plantations forestières Irriguées à l’Office du Niger (initiateur de la sylviculture irriguée au Mali avec plusieurs espèces d’Eucalyptus) sur financement du CRDI Canada.
De 1978 à 1981, Kalifa Sanogo a été Directeur général de l’IPR de Katibougou et de l’Institut supérieur de pédagogie rurale et de recherches appliquées (ISPRA) de Katibougou assurant la formation 3e cycle. A partir de 1981, commence sa carrière de Grand Commis de l’Etat dans les cabinets ministériels du Mali.
Monsieur Sanogo fut Conseiller technique puis Directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture. Il était, notamment, le superviseur des deux géants de l’agro-industrie du Mali, la CMDT et l’Office du Niger.
Président de la Commission d’élaboration de la stratégie alimentaire nationale; membre des Conseils d’administration de la SEPOM (Société d’exploitation des produits oléagineux du Mali), de la Société malienne d’importation et d’exportation (SOMIEX), de l’Office des produits agricoles du Mali (OPAM) et vice-président du Conseil d’administration de la banque nationale de développement agricole (BNDA) ; membre du Conseil Supérieur de l’Education et de la Culture ; ce natif de Sikasso a été l’un des grands artisans de la souveraineté économique, à travers une bonne politique de production agricole et d’industrialisation, du jeune Etat indépendant.
De 1987 à 1990, l’actuel Maire de Sikasso a été conseiller technique spécial du Directeur général des eaux et forêts, chargé des questions d’orientation générale de la politique forestière du Mali ; Coordonnateur malien du Programme d’appui à la foresterie du Mali (PAFOMA), financé par la Suisse. Et, récemment, il a assumé les responsabilités de Président directeur général (PDG) de la Compagnie malienne de développement des textiles (CMDT). Pendant les deux années passées dans ce fauteuil (2013-2015), il a permis à la CMDT d’atteindre des résultats de production de coton et de céréales ainsi que des bénéfices parmi les meilleurs de son existence.
De 1990 à 2011, Kalifa Sanogo a occupé plusieurs postes au Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) au niveau national, sous-régional et international. Il a ainsi servi au siège de l’organisation à New York, comme Administrateur géographique de l’UNSO pour Djibouti, le Mali, la Mauritanie et le Soudan ; à Ouagadougou, il était chargé du Bureau régional de l’UNSO couvrant l’Afrique de l’Ouest et le Maghreb ; au Kossovo, comme Chef du Département Développement Urbain, développement rural et de l’Environnement de la Région nord (Mitrovica) au sein de la Mission d’Administration Intérimaire des Nations-Unies pour le Kosovo (UNMIK).
Avec cette riche expérience accumulée au cours d’un brillant parcours, ce leader politique atypique a été également consultant à plusieurs reprises pour le CILSS, l’UNESCO/Bureau régional BREDA, le PNUD, les Pays-Bas, l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), l’UNOPS (United Nations Office for Projects Services), la Banque mondiale, …
Mamadou Oumar Sidibé
Age : 51
Parti Politique : Parti pour la Restauration des Valeurs du Mali (PRVM-FASOKO)
Profil de Mamadou Oumar Sidibé ici
Fonctions occupées :
- Directeur adjoint de la direction de l’Informatique et de la Statistique
- Chef Adjoint du Centre informatique et statistique (CIS) chargé de l’administration
Dans la presse :
Mali : Mamadou Oumar Sidibé : «Il revient aux Maliens de faire le bon choix…» (Lien)
Promesses de campagne :
Mali : Campagne présidentielle 2018 : Le candidat Mamadou Oumar Sidibé envisage la redynamisation du secteur de l’emploi (Lien)
Mamadou Oumar Sidibé, Candidat du PRVM/FASSO et de la CRP : Faire la différence à travers des offres concrètes dans différents secteurs ! (Lien)
Présentation :
Mamadou Oumar Sidibé, né le 17 Mai 1967 à Bamako, est un homme d’État malien, fonctionnaire haut gradé au sein de la douane malienne. Il est co-fondateur et président du Parti pour la Restauration des Valeurs du Mali (PRVM-FASOKO) depuis sa création le 20 Mars 2013. Après des études en électronique et en informatique respectivement à l’Ecole Nationale d’Ingénieur (E.N.I) de Bamako et l’Institut Polytechnique de Vinnitsa en Ukraine, il sort ingénieur en informatique spécialité système complexe et réseaux d’ordinateurs et l’un des premiers au Mali.
En 2000, il rejoint la fonction publique précisément à l’Institut Nationale des Statistiques, pour quitter une année plus tard et intégrer les rangs de la douane malienne pour devenir un de ses premiers fonctionnaires en Informatique. Il fut l’un des pionniers de la modernisation vers les nouvelles technologies de cette entité publique.
En 2013, l’homme qu’on appelle affectueusement « Madou Dambétigui » crée le Parti pour la Restauration des Valeurs du Mali « PRVM-FASOKO », un parti politique de l’opposition. Alors qu’il reste inconnu du grand public, son parti fait son entrée dans l’assemblée nationale lors des élections législatives. Les élections communales de 2016 propulsent ce jeune parti modèle et ambitieux au rang de 8ème des partis politiques sur l’échiquier national.
Mamadou Oumar Sidibé fut respectivement chef de projet chargé de gérer et de coordonner le projet de Reconstruction et de sécurisation du Système Informatique Douanier (PRSSID) en 2013 et chef de projet chargé de gérer, coordonner et d’animer le projet de mise en place de la Téléphonie IP à la Direction générale des douanes en 2014.