Auteur (s): Yaya Boudani, Deutsche Welle
Type de publication: Article
Date de publication: 2013
Au Burkina Faso, les estimations font état de plus de 74 % des terres affectées par la désertification, ce qui met en péril la vie de 85 % de la population qui dépend directement des ressources naturelles. De nombreuses associations et ONG (organisations non-gouvernementales) sensibilisent les populations à la protection de l’environnement.
Parmi les phénomènes qui accélèrent la désertification au Burkina Faso, il y a la surexploitation des sols, mais surtout le déboisement. Le bois est la principale source d’énergie domestique pour de nombreuses familles.
Un combat contre la pauvreté ?
Ceux qui s’adonnent à ces activités accusent la pauvreté. Pour l’amélioration de leurs conditions de vie, ces personnes s’attaquent à la nature. Pendant longtemps, Awa Compaoré et Zenabou Ouedraogo ont coupé le bois et balayé le sol, à la recherche du sable:
« Je ramasse le bois, je balaye le sol, je sais que ça détruit les sols mais il fallait bien nourrir la famille. »
Des foyers améliorés
Afin de leur offrir des activités génératrices de revenu et éviter qu’elles continuent à dégrader le sol et le couvert végétal, l’association “Espoir ratamanegre”, que dirige Habibata Ouedraogo, leur propose la transformation des produits locaux :
« Nous sensibilisons les femmes sur ce domaine-là. Nous essayons d’utiliser des foyers améliorer pour éviter d’utiliser beaucoup de bois. Nous utilisons parfois même le gaz. »
Une prime au reboisement
Les conséquences de la désertification, Idrissa Diallo les subit au quotidien. Dans son champ situé à 100 km au nord de Ouagadougou, cet agriculteur fertilise le sol de son champ avec le compost produit avec la paille :
« Tu vois comment le sol est aride, c’est avec ces pailles qu’on se débrouille, on attend ensuite deux mois pour commencer à semer. »
Afin de leur offrir des activités génératrices de revenu et éviter qu’elles continuent à dégrader le sol et le couvert végétal, l’association “Espoir ratamanegre”, que dirige Habibata Ouedraogo, leur propose la transformation des produits locaux
Pour le reboisement, SOS Sahel Burkina applique le reboisement par contrat. Les gens plantent des arbres et après avoir entretenu l’arbre pendant deux ans, ils obtiennent une prime en fonction du nombre de plants ayant survécu.
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