- Parce que le continent africain est la plus grande “victime” du changement climatique, même s’il y a peu contribué au niveau global et qu’il semble le moins préparé pour en atténuer les effets.
- Parce que l’Afrique de l’Ouest, qu’il s’agisse des pays du Sahel ou des pays côtiers, est une région particulièrement affectée par le changement climatique et la dégradation de l’environnement sous ses multiples formes (inondations, sécheresses, modifications de la distribution des précipitations, assèchement des cours d’eau).
- Parce que le changement climatique est un facteur préjudiciable pour le capital naturel. Le débat sur le changement climatique ne doit pas être ignoré par les pays de la région ouest-africaine car le phénomène évoqué a déjà des effets sur des secteurs de l’économie comme l’agriculture.
- Parce que la dégradation de l’environnement a des conséquences directes sur la vie des populations de la région ouest-africaine avec l’accentuation de maladies. Selon le programme Dynamics-aerosols-chemistry-clouds interaction in West Africa (DACCIWA), l’air sera difficilement respirable dans le Golfe de Guinée d’ici quinze ans, si l’augmentation des niveaux de pollution continue à connaître le rythme actuel.
- Parce que, du fait de la diminution des ressources qu’il provoque, le changement climatique est un facteur qui va accroître les migrations en Afrique de l’Ouest, dans le continent et vers le reste du monde.
- Parce que l’accès en continu à des ressources naturelles (sources d’eau) est un enjeu important dans de nombreuses régions d’Afrique. Les conséquences du changement climatique peuvent exacerber les problèmes de sécurité et générer des tensions et de l’instabilité.
- Parce que les pays d’Afrique de l’Ouest font face à de nombreux cas de criminalité environnementale tels que la pêche illicite, le braconnage, le trafic d’espèces animales ou de matériaux précieux comme le bois. Ces différentes formes de criminalité ont un impact sur les économies de la région.
- Parce que le changement climatique et la préservation de l’environnement doivent être une préoccupation permanente des dirigeants tout comme des populations. Ces derniers ont un rôle crucial à jouer pour pousser à des changements rapides et profonds dans les politiques publiques et dans les comportements individuels.
- Parce que selon le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui rend compte des « impacts, de l’adaptation et de la vulnérabilité » liés au changement climatique, presque la moitié des habitants de la Terre sont menacés par les sécheresses dévastatrices, les chaleurs extrêmes et les inondations sans précédent.
- Parce que l’augmentation des températures, la montée des mers et l’érosion côtière ont augmenté de 45,6 % le nombre de personnes sous-alimentées depuis 2012, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Les projections les plus pessimistes prévoient une réduction du rendement moyen de 13 % en Afrique occidentale.
- Parce que dans une région traversée par des instabilités politiques et sécuritaires, les impacts sont énormes quand on sait qu’un réchauffement de 0,5 °C équivaut à une augmentation de 10 à 20 % du risque de conflit mortel.
- Parce que du 21 au 26 mars 2022, Dakar a accueilli le neuvième Forum mondial de l’eau sous le thème de “la sécurité de l’eau pour la paix et le développement” dans un contexte où environ 400 millions de personnes en Afrique subsaharienne n’ont pas accès à l’eau potable.
Pourquoi ce thème ?
Quels sont les principaux sujets à explorer ?
- Quelles sont les conséquences les plus importantes du changement climatique dans les pays d’Afrique de l’Ouest?
- Quels sont les facteurs qui contribuent à la dégradation de l’environnement et au changement climatique en Afrique de l’Ouest?
- Comment les économies de la région doivent-elles s’adapter au changement climatique pour créer plus d’emplois?
- Dans le domaine économique, quels sont les secteurs d’activité les plus touchés par les conséquences du changement climatique dans les pays de l’Afrique de l’Ouest ?
- Quels sont les niveaux de pollution et de dommages écologiques dans la région et quelle est la magnitude du problème?
- Quel est l’impact de la dégradation de l’environnement sur le cadre de vie des populations de l’Afrique de l’Ouest ?
- Quelles sont les politiques menées par les pays de la région en matière d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique?
- Comment améliorer la gestion des déchets dans la région?
- Quels types de législation doit-on mettre en place au niveau national et régional pour encourager des comportements individuels et collectifs allant dans le sens de la préservation de l’environnement?
- Comment tirer profit du potentiel des énergies renouvelables pour atténuer les effets du changement climatique dans la région ouest-africaine?
Comment participer au débat ?
- Les contributions des experts des questions débattues sont bienvenues mais les observations, témoignages, points de vue et propositions de tous les citoyens le sont tout autant.
- Nous souhaitons recevoir en particulier des articles qui font référence à un ou des pays précis, s’appuient sur des exemples et qui font émerger des propositions de réforme.
- Vous êtes également invités à envoyer une courte interview audio/vidéo, ainsi qu’un récit oral de vos expériences sur ce sujet et de vos suggestions sur de possibles réformes.
- Vous pouvez demander à ce que votre identité ne soit pas publiée même si elle doit être connue de WATHI ; dans ce cas choisissez un pseudonyme et envoyez une biographie qui donne une idée de votre domaine d’expertise ou de votre activité professionnelle.
- Vous pouvez soumettre des articles courts (500 à 1000 mots) ou plus longs (1500 à 2000 mots). La taille maximale des contributions est de 2000 mots. Les articles courts ont cependant plus de chances d’être sélectionnés et publiés par le WATHI. Tous les articles doivent être accessibles au grand public, structurés et soignés.
- Nous vous invitons à accompagner la soumission de votre article d’une biographie de 50 mots maximum.
- Envoyez vos articles à l’adresse: infowathi@wathi.org
- Le Débat se passe aussi sur les comptes Facebook et Twitter de WATHI :
Why this theme?
- Because the African continent is the biggest victim of the consequences of climate change, despite the fact that it has contributed much less to global warming and is least prepared to mitigate its effects.
- Because West Africa, whether Sahelian or coastal countries, is a region that is particularly affected by climate change and the resulting environmental degradation in its many forms (floods, droughts, changes in rainfall distribution, drying up of water sources).
- Because climate change has adverse effects on natural capital and should not be ignored by West African countries given its effects on agriculture and the economy in general.
- Because environmental degradation has direct consequences on the lives of West Africans, particularly in the prevalence and spread of diseases. According to the DACCIWA program (Dynamics-Aerosols Chemistry-Cloud Interactions in West Africa), if air pollution levels continue to increase at their current rates, air will be barely breathable in the Gulf of Guinea in the next fifteen years.
- Because unlimited access to natural resources (for example, land and water) is an important issue in many parts of Africa. The consequences of climate change can increase security problems and generate instability.
- Because due to resource depletion, climate change is driving mass migration in West Africa and the rest of the world.
- Because West African countries face many cases of environmental crime such as illegal fishing, poaching, trafficking in wildlife or precious materials such as wood. These different forms of crime have an impact on the economies of the region.
- Because climate change and the preservation of the environment should be lasting concerns for the political leaders and its population. The latter have an important role to play in pushing for rapid and profound changes in both public policies and individual behavior.
- Because according to the latest IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) report on climate change “impacts, adaptation and vulnerability”, almost half of the world’s population is threatened by devastating droughts, extreme heat and unprecedented floods.
- Because higher temperatures, rising seas and coastal erosion have increased the number of undernourished people by 45.6% since 2012, according to the UN Food and Agriculture Organization (FAO). The most pessimistic projections predict a 13% reduction in average yield in West Africa.
- Because in a region plagued by political and security instabilities, the impacts are enormous, given that a 0.5°C rise in temperature is equivalent to a 10 to 20% increase in the risk of deadly conflict.
- Because from 21 to 26 March 2022, Dakar hosted the ninth World Water Forum under the theme of “water security for peace and development” in a context where around 400 million people in sub-Saharan Africa do not have access to drinking water.
What are the main topics to be explored?
- In what ways does climate change affect West Africa?
- Which factors contribute to environmental degradation and climate change in West Africa?
- How can the region’s economies adapt to climate change and create more jobs?
- Which sectors of the economy are most affected by the consequences of climate change in West Africa?
- To what extent is the West African region affected by climate change? Focus on the levels of pollution and ecological damage.
- What impact do the consequences of climate change have on the living environment of West Africans?
- Which policies have West African countries adopted in terms of climate change adaptation and mitigation?
- How can we improve waste management in the region?
- What types of legislation should be put in place at national and regional levels in order to encourage individual and collective pro-environment behavior?
- How can West African countries use renewable energy sources to mitigate the effects of climate change?
How to participate in the debate?
- Contributions by experts in the issues discussed are welcome. So are observations, accounts, opinions, and recommendations from all citizens.
- We particularly welcome articles that refer to one or more specific countries, are based on concrete examples and include recommendations for action and reform.
- You can submit short articles (500-1000 words) or longer ones (1500-2000 words). Although the maximum length of a contribution is 2000 words, short articles are more likely to be selected and published by WATHI. All articles must be accessible to the general public, well written and structured.
- Without having to write a structured article, you can send your comments, observations, and recommendations to infowathi@wathi.org. The most relevant contributions will be published on the website.
- You can also submit a short audio or video recording to share your experiences and concrete reform proposals.
- We invite you to send your article with a 50-word biography.
Contributions
Wathinotes
Ressources vidéos
Organisations intervenant sur la question du changement climatique
Afrique de l'Ouest
Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS)
Banque Ouest-Africaine pour le développement (BOAD) Thème Environnement et Climat
Centre régional de collaboration (CRC) sur le mécanisme de développement propre (MDP) de Lomé
West African Science Service Center of Climate change and Adapted Land use (WASCAL)
Centre régional pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la CEDEAO (ECREEE)
Pan African Institute for Development – West Africa (PAID-WA)
Afrique
Banque Africaine de Développement (BAD) : initiative ClimDev Afrique
African center of meteorological applications of development (ACMAD)
African Climate Policy Centre (ACPC)
Climate Change Africa Opportunities (CCAO)
Initiative d’adaptation aux changements climatiques en Afrique (ACCAI)
African Climate Foundation
Dans le monde
Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC)
Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC/IPCC)
Association internationale du développement (AID)
Fonds vert pour le climat (FVC/ GCF)
Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE/UNEP)
World Meteorological Organisation (WMO)
Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)