- Parce que la nature, l’organisation et le fonctionnement des institutions politiques sont déterminants dans tous les pays et les régions du monde, pour la paix, la sécurité, la cohésion sociale, le progrès économique, la protection de l’environnement, pour ainsi dire pour tous les déterminants majeurs du bien-être collectif présent et futur des populations.
- Parce que la plupart des constitutions des pays de la région (les pays membres de la CEDEAO ainsi que la Mauritanie, le Tchad et le Cameroun) ne semblent pas à même de réguler efficacement le fonctionnement réel des Etats et les pratiques des acteurs politiques.
- Parce que les innovations institutionnelles, inspirées ou non par des modèles existants ailleurs dans le monde, paraissent aujourd’hui urgentes et nécessaires, pour donner un contenu à l’idéal démocratique, mettre les Etats au service de l’intérêt général, améliorer les processus de choix des gouvernants et de contrôle de l’action publique par les citoyens.
- Parce que les débats sur des révisions ou des réécritures des constitutions se sont multipliés dans plusieurs pays de la région et restent d’actualité: après le Sénégal, où un référendum sur la révision de la constitution a été organisé en mars 2016, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Liberia, le Mali, le Togo envisagent d’importants changements dans leurs lois fondamentales respectives.
- Parce que les débats sur les réformes politiques et institutionnelles dans un pays doivent être ouverts à tous les citoyens et ne doivent pas être réservés aux seuls experts du droit et aux acteurs politiques. Le caractère participatif du processus d’élaboration des projets de modification constitutionnelle est peut-être aussi important que les textes auxquels ils aboutissent.
- Parce que les révisions constitutionnelles ont souvent servi d’instrument de pérennisation des pouvoirs en place au détriment des populations qui souhaitent voir des changements dans la gouvernance politique et économique de leurs pays. Même lorsque les pistes empruntées pour procéder à des modifications constitutionnelles respectent la légalité, elles ne sont pas toujours légitimes du point de vue de l’intérêt général, et conduisent à des situations de conflit ou à des fractures au sein de la population.
- Parce qu’il faut repenser les constitutions pour les adapter aux réalités économiques, sociales et culturelles des pays de la région et encore davantage aux besoins des futures générations et au type de sociétés que l’on souhaite construire. Les constitutions des pays de la région sont pour la plupart encore très marquées par les modèles des anciens pays colonisateurs et peinent à être pleinement considérés comme endogènes et représentatives des aspirations des populations censées s’y soumettre.
2 Commentaires. En écrire un nouveau
Je donne les avantages objectifs du fédéralisme communautaire transfrontalier :
1) Permet de redonner à l’Afrique sa dynamique endogène,
2) élimine le tribalisme pervers,
3) redynamise les cultures ancestrales locales, conditions objectives nécessaires à un authentique développement endogène respectant la durabilité et l’équilibre écologique,
4) rapproche le pouvoir, la décision de la base,
5) stabilise et sécurise le pouvoir par sa dispersion,
6) élimine l’impérialisme occidental politique, culturel et économique,
7) garantit la justice sociale nécessaire au vivre ensemble de qualité,
8) garantit la gouvernance ancestrale africaine qui est participative, l’afrocratie,
9) crée en abondance l’emploi à la jeunesse,
10) Amorce l’insémination de l’unité africaine réaliste et en douceur.
11) garantit la souveraineté locale,
12) Ouvre l’aire de la modernisme africain étouffé, confisqué depuis des siècles par la barbarie sophistiquée politique occidentale.
Pour ma part, l’urgent est au reformatage politique et institutionnel actuel. Je suis panafricain souverainiste unitariste et non unioniste. Cela veut dire précisément qu’il faut envisager un remembrement communautaire transfrontalier de toute l’Afrique. Cela peut commencer dans une région comme la CEDEAO par exemple. Ce remembrement communautaire transfrontalier doit commencer dans chaque État néocolonial sorcier. actuel. C’est ce que j’appelle le fédéralisme souverainiste communautaire. Donc les grandes aires culturelle s’autodéterminent en se dotant d’une constitution et à l’échelle nationale, il y a un pacte inter communautaire qui organise les modalités du vivre ensemble. A l’échelle des institutions continentale une redéfinition s’impose. Elles doivent tendre à intégrer tous les afro-descendants et remercier gentiement les envahisseurs sémites : les blancs d’Afrique. Haïti, la Jamaïque, les afro-américains, les noirs des caraïbes, de l’Inde, du monde entier ont leur place à l’UA. Par contre, nous ne voyons pas ce que cherche le Maroc dans la CEDEAO. Donc nous sommes pour un panafricanisme souverainiste réaliste et etapiste. Les grandes aires culturelle doivent être remembrée prioritairement : peuls, haoussas, malinké, yoruba, bantous, etc. La CEDEAO doit accueillir des députés communautaires et non des états néocoloniaux sorciers.