- Parce que le nombre d’internautes dans le monde a atteint les 4,54 milliards, et parmi eux, on compte plus de 3,8 milliards d’utilisateurs de réseaux sociaux en janvier 2020. Selon le GlobalWebIndex, nous passons désormais en moyenne 2 heures et 24 minutes par personne et par jour sur les médias sociaux.
- Parce qu’avec plus d’un milliard de cartes SIM, 800 millions de mobiles et 281 millions d’internautes, l’Afrique accélère sa transition numérique et est une région prometteuse de par son nombre croissant d’utilisateurs pour les investisseurs, les entrepreneurs, etc.
- Parce qu’en Afrique, il y aurait 170 millions d’utilisateurs des réseaux sociaux, soit un taux de pénétration de 14 % selon l’organisation We are social.
- Parce qu’en 2018, 453,3 millions d’Africains étaient utilisateurs d’Internet, soit 37,4% de la population africaine. Cette population compte 17% d’abonnés au réseau social Facebook, soit 206,1 millions d’abonnés. Avec un taux de pénétration d’Internet de 36% dans la région d’Afrique de l’Ouest, les réseaux sociaux sont utilisés par 13% de la population ouest-africaine.
- Parce que si la moyenne mondiale d’accès à Internet très haut débit est de 12 %, ce taux chute à 0,5 % en Afrique subsaharienne. Ce chiffre indique le retard à combler pour les pays africains.
- Parce que les réseaux sociaux élargissent les champs de la participation à la vie politique et sont des espaces d’expression et de mobilisation autour de plusieurs causes. Par exemple, le réseau social Twitter a particulièrement contribué à l’organisation des manifestations du “printemps arabe”. On peut prendre l’exemple des Nigérians qui se sont fédérés autour du hashtag #ENDSARS et sont ensuite descendus dans les rues pour exiger un démantèlement total de cette composante de la police nigériane et une réforme en profondeur de la police.
- Parce que de plus en plus, il est difficile de faire une distinction entre vie publique et vie privée sur les réseaux sociaux utilisés le plus souvent par une jeunesse encore ignorante de la législation quant à la protection des données sensibles.
- Parce que les réseaux sociaux démocratisent certes l’accès à l’information et à la parole mais élargissent aussi les marges de manœuvre des experts de la désinformation qui manipulent l’opinion publique à travers des images détournées et des allégations non fondées. Ce que l’on appelle communément “fake news” est très répandu sur les réseaux sociaux.
- Parce que l’apparition de la nouvelle maladie à coronavirus a favorisé la démocratisation de l’usage des réseaux sociaux facilitant la communication entre institutions étatiques et populations, et la mise en place de stratégies d’adaptation chez les entrepreneurs des PME/PMI.
- Parce que les petites et moyennes entreprises représentant près de 90% du tissu des entreprises pourraient mieux exploiter les réseaux sociaux pour augmenter leur visibilité et élargir leur clientèle.
- Parce que les réseaux sociaux peuvent être de formidables outils de sensibilisation et de campagnes pour des causes internationales. La campagne “Bring back our girls” qui a focalisé l’attention sur l’enlèvement des jeunes filles le 14 avril 2014 dans la ville de Chibok au Nigeria en est une parfaite illustration.
Pourquoi ce thème ?
Quels sont les principaux sujets à explorer ?
- Quels sont les avantages et les inconvénients d’être présent sur les réseaux sociaux?
- Comment améliorer le niveau de connectivité des populations ouest-africaines afin de corriger les inégalités numériques?
- Comment faire des réseaux sociaux des alternatives organisées et intégrées de participation citoyenne?
- Les réseaux sociaux sont-ils perçus comme des alliés ou des ennemis de la démocratie par les gouvernants africains?
- Quels sont les mécanismes techniques et juridiques à mettre en place pour standardiser et contrôler ce qui circule dans les réseaux sociaux de nos Etats et protéger les données des citoyens?
- Comment exploiter les réseaux sociaux pour en faire des espaces de renforcement du système éducatif et de promotion des modèles pédagogiques?
- Quelle est la part des réseaux sociaux dans la croissance des startups et PMEs ouest-africaines?
- Pourquoi les réseaux sociaux créés par des Africains ne sont pas assez utilisés par les Africains et comment les promouvoir?
Comment participer au débat ?
- Les contributions des experts des questions débattues sont bienvenues mais les observations, témoignages, points de vue et propositions de tous les citoyens le sont tout autant.
- Nous souhaitons recevoir en particulier des articles qui font référence à un ou des pays précis, s’appuient sur des exemples et qui font émerger des propositions de réforme.
- Vous êtes également invités à envoyer une courte interview audio/vidéo, ainsi qu’un récit oral de vos expériences sur ce sujet et de vos suggestions sur de possibles réformes.
- Vous pouvez demander à ce que votre identité ne soit pas publiée même si elle doit être connue de WATHI ; dans ce cas choisissez un pseudonyme et envoyez une biographie qui donne une idée de votre domaine d’expertise ou de votre activité professionnelle.
- Vous pouvez soumettre des articles courts (500 à 1000 mots) ou plus longs (1500 à 2000 mots). La taille maximale des contributions est de 2000 mots. Les articles courts ont cependant plus de chances d’être sélectionnés et publiés par le WATHI. Tous les articles doivent être accessibles au grand public, structurés et soignés.
- Nous vous invitons à accompagner la soumission de votre article d’une biographie de 50 mots maximum.
- Envoyez vos articles à l’adresse: infowathi@wathi.org
- Le Débat se passe aussi sur les comptes Facebook et Twitter de WATHI :
Why this theme?
- Because the number of web users in the world reached 4,54 billions, and among them, there were more than 3,8 billion social medias users in 2020. According to the GlobalWebIndex, we spend an average of 2 hours and 24 minutes per person and per day in social medias.
- Because, with one million SIM cards, 800 millions mobile phones and 281 web users, Africa accelerates its digital transformation and is a promising region for the investors and entrepreneurs considering its growing number of users.
- Because, in Africa, there are about 170 million social media users, so a penetration rate of 14% according to the organization We are social.
- Because in 2018, 453,3 million African were Internet users corresponding to 37,4% of African population. This population has 17% of Facebook followers, which represents 206,1 millions of followers. With an internet penetration rate of 36% in the West African region, social medias are used by 13% of the West African population.
- Because if the broadband internet global access rate is 12%, this rate falls into 0.5% in sub-Saharan Africa. This number shows the gaps to fill for African countries.
- Because, social medias allow greater participation to politics and are expression and mobilization spaces around several causes. For example, the social network Twitter particularly contributed to the organization of the protests of the “Arab Spring”. We can also give the example of the Nigerians that united around the hashtag #ENDSARS and then came into the streets to demand the end of this unit of the Nigerian police as well as a deep police reform.
- Because, it’s turning more and more difficult to make the difference between private and public life in social medias used mostly by youth ignoring the law regarding protection of sensitive data.
- Because, social media democratize indeed access to information and expression, but also widen the possibilities of misinformation and public opinion manipulation through wrong images and unverified accusations. What is commonly called “Fake News” is extremely present in social media.
- Because, the outbreak of the new coronavirus pandemic contributed to the democratization of the use of social media, facilitating thus the communication between state institutions and populations, and the implementation of adaptation strategies for the small and medium enterprises.
- Because, small and medium enterprises representing more than 90% of the network of enterprises, could better explore their visibility and enlarge their clientele.
- Because, social media can be great awareness raising and campaign tools for international causes. The campaign “Bring Back our Girls”, that drew the attention on the kidnapping of young girls on the 14 of April 2014 in the city of Chibok in Nigeria is a perfect example.
What are the main topics to be explored?
- What are the pros and cons of being present in social media?
- How to improve the connectivity level of west African populations in order to correct the digital inequalities?
- How to turn social medias organized and integrated alternatives for citizen participation?
- Are social media perceived as allies or enemies of democracy by African governors?
- What are the technical and legal mechanisms to implement in order to standardize and control what is published on our states’ social media accounts, and protect our citizens’ data?
- How to explore social media to turn it a space for strengthening education system and promote pedagogical models?
- What is the social media role on West-African start-ups and small and medium enterprises growth?
- Why social media created by Africans are not enough used by Africans themselves and how to promote them?
How to participate in the debate?
- Contributions by experts in the issues discussed are welcome. So are observations, accounts, opinions, and recommendations from all citizens.
- We particularly welcome articles that refer to one or more specific countries, are based on concrete examples and include recommendations for action and reform.
- You can submit short articles (500-1000 words) or longer ones (1500-2000 words). Although the maximum length of a contribution is 2000 words, short articles are more likely to be selected and published by WATHI. All articles must be accessible to the general public, well written and structured.
- Without having to write a structured article, you can send your comments, observations, and recommendations to infowathi@wathi.org. The most relevant contributions will be published on the website.
- You can also submit a short audio or video recording to share your experiences and concrete reform proposals.
- We invite you to send your article with a 50-word biography.
Contributions
Wathinotes
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