L’intégralité du projet de société du candidat Libii Li Ngue Cabral  sur ce lien

UN CADRAGE ÉTATIQUE QUI REPOND AUX ATTENTES DES CITOYENS

1-Sortir de la captivité anglais / français et promouvoir les langues nationales. Nous allons créer 3 instituts de langues nationales où seront conçus les programmes d’enseignements qui seront dispensés.

2-Enseigner dans chaque commune la langue utilisée. Dans chaque commune, il sera enseigné la langue nationale utilisée en son sein. Nous considérons comme priorité politique, le fait d’affecter aux langues nationales une puissance de marquage culturel analogue aux langues étrangères.

3-Réviser du code de nationalité. Nous allons donner la possibilité aux camerounais qui n’ont pas été en indélicatesse avec la fortune publique, d’avoir une seconde nationalité. Parce que nous pensons que les camerounais ayant acquis une seconde nationalité pour des motifs divers restent néanmoins rattachés au Cameroun.

4-Adopter le régionalisme à la camerounaise comme forme de gouvernement. Nous nous engageons à donner aux régions la possibilité de créer des lycées et recruter les enseignants pour lesdits établissements, ramener la dotation générale de la décentralisation de 0.30% à 10% comme c’est le cas au Rwanda ; à ériger la commune comme véritable levier de développement.

5-Instaurer un régime présidentiel : Nous allons réinstaurer le poste de vice-président et supprimer le poste de premier ministre.

6-Instaurer un parlement mono caméral. Nous allons supprimer le sénat et créer à la place la chambre consultative des anciens et des patriarches (Economie de 12 milliards à réorienter vers des secteurs productifs).

7-Instaurer un véritable état de droit. Nous allons revisiter le statut des magistrats et des personnels judiciaires, humaniser la justice et l’environnement carcéral ; Libérer la presse ; Protéger le syndicalisme.

8-Restaurer la confiance aux élections. Nous allons restaurer la confiance aux élections en instaurant une élection à 2 tours avec bulletin unique et ramener le mandat du président à 5 ans renouvelable une fois.

UNE POLITIQUE COURAGEUSE D’INVESTISSEMENTS INFRASTRUCTURELS

1-Fournir 500 MW d’électricité par an. Nous allons Produire 500 MW d’électricité par an en moyenne, soit 2500 MW en 5 ans, financés par l’Etat à travers les contrats BOT, les partenariats public-public ou public-privé (PPP).

2-Construire des centrales électriques. Nous allons mettre simultanément en chantier la construction de plusieurs dizaines de méga ou mini centrales électriques de façon à les livrer dans les délais. Les constructeurs produiront, raccorderont au réseau national et vendront leur production à l’Etat selon des prix homologués.

3-Subventionner l’achat des énergies vertes. Nous allons privilégier le solaire, l’éolien et la biomasse dans les zones difficilement raccordables au réseau national et subventionner l’achat et l’installation de ces infrastructures onéreuses.

4-Produire 500.000 m3 d’eau par an. Nous allons Produire 500.000 m3 d’eau par an à raison d’une méga station d’eau par région, un mini central par département, et une microcentrale par arrondissement. L’Etat accordera 100 milliards FCFA pour la production et le transport de l’eau vers les lieux de consommation. Les fonds restants seront apportés par les contrats BOT et PPP

5-Approvisionner les entreprises en eau et en électricité. Nous allons approvisionner toutes les fermes agricoles, les entreprises et les ménages en eau et électricité.

6-Construire 1000 km de routes par an. Nous allons construire un minimum 1000 km de routes par an, contre à peine 200 km actuellement. L’objectif étant de relier chaque commune au réseau routier national revêtu de sorte que l’immense production agricole et industrielle puisse être évacuée facilement.

7-Construire une usine de pavés dans chaque commune. Nous allons faire construire dans chaque commune une usine de production de pavés

8-Aménager les zones urbaines. Nous allons réserver 250 km de routes sur les 1000 km annuels, pour le revêtement de la voirie urbaine de nos villes selon la répartition suivante : 50 km par an pour les rues et ruelles de Douala et de Yaoundé, 5 km par an pour les capitales régionales + Kribi, Edéa, Dschang, Limbé, 2 km par an pour les capitales départementales

9-Construire les chemins de fer. Nous allons construire un chemin de fer de 3500 km (1750 km X 2) voie double et écartement normal (1,43m) entre Kousséri et Kribi, puis de 480 km (240 km X 2 voies) entre Yaoundé et Douala.

10-Construire des bâtiments agro-industriels. Nous allons construire des entrepôts, des silos, des abattoirs, des chambres frigorifiques et autres bâtiments agroindustriels pour bien conserver la production des coopératives agricoles. Une partie du budget de l’agriculture servira à financer ces infrastructures. Le secteur privé et la diaspora seront également mobilisés.

11-Construire et rénover les bâtiments publics. Nous allons construire et rénover les bâtiments publics, (éducatifs, hospitaliers, agricoles …).

UNE COUVERTURE SANTE POUR TOUS

1-Promulguer la loi instituant l’assurance maladie obligatoire pour tous les citoyens camerounais et création de la caisse d’assurance maladie. Nous allons promulguer la loi qui rendra l’assurance maladie obligatoire et l’accès aux services publics sera conditionné par la possession d’une carte d’assurance.

2-Créer un environnement propice à l’amélioration des soins de santé. Nous allons porter à 400 milliards le budget alloué à la santé, doter le Cameroun d’un code de santé publique et d’une loi sur la bioéthique ; recruter 300 infirmiers et paramédicaux/an pendant 5 ans ; Former 200 médecins spécialistes/an (au Cameroun ou à l’étranger), dont 25 pour des spécialités rares (Neurochirurgie, Greffes d’organe, chirurgie plastique et réparatrice, chirurgie cardiaque, cardiologie interventionnelle, Génétique, Cancérologie, etc…) ;

3- Réorganiser et restructurer le secteur de la santé Nous allons mettre en place des conventions collectives favorables aux personnels de soins dans tous les secteurs d’exercice de la santé au Cameroun (Public, Privé laïc, privé Confessionnel) ; créer la haute autorité de Médecine Traditionnelle ; réorganiser et renforcer les activités et pouvoirs des ordres nationaux de la santé (Médecine, chirurgie dentaire, pharmacie, Médecine vétérinaire).

4-Améliorer les infrastructures sanitaires. Nous allons créer 10 unités de prise en charge des urgences hypertensives (AVC et crises cardiaques), dont 1 unité/région ; décentraliser totalement la gestion des districts de santé au niveau des mairies ; mettre en place 2 hôpitaux de références à Yaoundé et à Douala, cofinancés et cogérés par des capitaux publics et privés (camerounais ou étrangers).

5- Encadrer la médecine traditionnelle Nous allons encadrer la médecine traditionnelle en reconstituant l’herbier national, les jardins botaniques, en encourageant les pharmacies traditionnelles commercialisant des produits homologués ; en développant l’ethnobotanique et l’ethnopharmacologie, en répertoriant toutes les recettes médicinales connues et développées par les chercheurs dans ce domaine et en constituant un répertoire actualisé de tous les intervenants de ce secteur médical pour mieux le réguler.

UNE ECONOMIE DE CROISSANCE PORTEE PAR L’AGRICULTURE, L’INDUSTRIE LES SERVICES ET LES START-UP

1- Créer une agro-industrie par arrondissement Nous allons créer une agro-industrie par arrondissement, à l’instar d’HEVECAM à Niété, ou de la SOSUCAM à Mbandjock et à Nkoteng. 500 milliards FCFA du budget seront réservés à l’agroindustrie et au développement rural (semences, intrants, eau, électricité, bâtiments agricoles, chaine du froid, abattoirs…) ; l’objectif à termes étant de consacrer 10% de notre budget à l’agriculture.

2- Créer une usine de transformation des matières premières locales dans chaque commune Nous allons créer une usine de transformation des matières premières locales dans chaque commune de façon à générer une industrialisation nationale équilibrée et éviter l’engorgement des grandes villes.

3- Mettre en valeur 200.000 ha par an Nous allons mettre en valeur 200.000 ha de terres sur les 17 millions d’ha possibles, à raison de 20.000 ha par région et par an, accorder des prêts à taux zéro aux petits producteurs pour doubler ou moderniser leurs exploitations, octroyer des titres fonciers gratuits aux propriétaires terriens traditionnels et cadastrer le domaine national pour faciliter l’entreprenariat agricole.

L’EMPLOI POUR TOUS DANS UN ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL ET BANCAIRE INCITATIF

1- Près de trois millions d’emploi à créer Nous allons à travers d’importants investissements dans l’agriculture industrielle, la construction contribuer au recrutement de près de trois millions d’emploi.

2- Recruter au moins 200.000 personnels de l’état en 5ans Nous allons procéder au recrutement dans la fonction publique pour augmenter notre taux d’encadrement permettra de recruter au moins 200.000 personnels de l’état en 5ans.