Perceptions populaires des élections, de l’action publique, et de la démocratie au Mali
Afrobaromètre
Une grande partie des débats préliminaires aux élections nationales au Mali prévues en juillet est axée sur la sécurité et la réunification dans un contexte de rébellion armée persistante dans le Nord (Bekow, 2018). Même s’ils ne sont pas évidents, les enjeux sont également importants s’agissant des exigences des Maliens eu égard à leur gouvernement et au fonctionnement de leur démocratie. D’après des résultats d’enquête datant de 2017, les principales priorités des Maliens sont la sécurité alimentaire, la bonne gouvernance, l’accès aux services de santé et l’eau, la réduction de la pauvreté, et la croissance économique (Coulibaly, 2018). En février 2017, les citoyens avaient une opinion négative sur les efforts du gouvernement par rapport à la plupart de ces questions.
En tandem avec les évaluations de performance en déclin du gouvernement, les Maliens exprimaient un mécontentement croissant par rapport à leur démocratie. Même si le soutien général à la démocratie, aux élections, et à la reddition de comptes par le gouvernement paraissait consistent, les citoyens émettaient de sérieuses réserves quant à la compétition multipartite, à la commission électorale, à leur sécurité lors des campagnes électorales, et au fonctionnement de leur démocratie. Quand bien même tout ce qui précède ne prédit pas des priorités et intentions de vote, il en découle que les élections prochaines pourraient s’avérer déterminantes dans la perception que les Maliens ont de la démocratie et ses retombées positives sur leur qualité de vie.
Enquête d’Afrobaromètre
Afrobaromètre est un réseau de recherche panafricain et non-partisan qui conduit des enquêtes d’opinion publique sur la démocratie, la gouvernance, les conditions économiques, et les problèmes connexes dans les pays d’Afrique. Six rounds d’enquêtes ont été conduits dans quelques 37 pays entre 1999 et 2015, et les enquêtes du Round 7 sont en cours depuis 2016. Afrobaromètre réalise des entrevues face-à-face dans la langue de choix du répondant avec des échantillons représentatifs à échelle nationale. L’équipe nationale d’Afrobaromètre au Mali, dirigée par le Groupe de Recherche en Economie Appliquée et Théorique (GREAT), s’est entretenue avec 1.200 adultes maliens en février 2017.
Un échantillon de cette taille produit des résultats nationaux avec une marge d’erreur d’échantillonnage de +/-3% à un niveau de confiance de 95%. Conformément à leur proportion par rapport à la population totale du Mali, les échantillons de petites dimensions dans les régions faiblement peuplées de Kidal, Gao, et Tombouctou produisent des résultats dont les marges d’erreur sont très importantes. Les résultats devront être considérés strictement suggestifs, surtout à Kidal. Des enquêtes d’Afrobaromètre ont été précédemment conduites au Mali en 2001, 2002, 2005, 2008, 2012 (à l’exception des régions de Tombouctou, Gao, et Kidal en raison de la situation sécuritaire), 2013, et 2014.
Résultats clés
- Presque deux-tiers (64%) des Maliens sont « d’accord » ou « tout à fait d’accord » avec la performance au travail du président, même si cette tendance est en baisse par rapport aux 71% de 2014. Des proportions similaires sont d’accord avec la performance de leurs députés à l’Assemblée Nationale (65%) et de leurs conseillers municipaux ou communaux (63%).
- Cependant, une grande majorité des Maliens affirment que le gouvernement répond « plutôt mal » ou « très mal » aux préoccupations prioritaires, dont la stabilité des prix (79%), la réduction du fossé entre riches et pauvres (78%), l’amélioration des conditions de vie des pauvres (75%), la création d’emplois (74%), et la sécurité alimentaire pour tous (66%).
- La plupart des Maliens affirment que les élections sont le meilleur moyen de choisir les dirigeants (81%) et que les élections nationales passées étaient pour la plupart libres et transparentes (76%). Mais seule la moitié (51%) d’entre eux affirment faire confiance à la commission électorale.
- Alors que la majorité (58%) des répondants soutiennent la compétition multipartite, environ la moitié d’entre eux affirment qu’elle conduit « souvent » ou « toujours » à des conflits violents (51%) et craignent au moins « un peu » d’être victime d’intimidation politique ou de violence lors des campagnes électorales (48%).
- Globalement, deux-tiers (67%) des Maliens soutiennent la démocratie, mais 37% seulement affirment être « assez » ou « très » satisfaits avec le fonctionnement de la démocratie.
L’évaluation de la performance du président et du gouvernement régresse
L’approbation publique de la performance du Président Ibrahim Boubacar Keïta a légèrement diminué, et une proportion de plus en plus importante de Maliens est insatisfaite avec le gouvernement en rapport avec des préoccupations prioritaires. Presque deux-tiers des Maliens sont « d’accord » ou « tout à fait d’accord » avec la performance au travail du président (64%), de leurs députés à l’Assemblée Nationale (65%), et de leurs conseillers communaux et municipaux (63%). La côte de performance au travail du président a régressé de 7 points de pourcentage en 2017 par rapport à l’enquête de 2014, s’inscrivant dans une tendance où la côte de performance des présidents connait un pic durant la première enquête après leur première élection (2002 et 2014) et puis chute,même après une réélection (c’était le cas en 2008).
Les côtes de performance des députés à l’Assemblée Nationale se sont accrues de 20 points de pourcentage durant les cinq dernières années, alors que celles des conseillers municipaux et communaux ont généralement stagné autour de 60%. Contrairement à l’évaluation, par la majorité, de la manière dont leurs dirigeants élus répondent à leurs préoccupations, les Maliens affirment massivement que le gouvernement répond « plutôt mal » ou « très mal » à leurs préoccupations prioritaires, dont la stabilité des prix (79%), la réduction du fossé entre riches et pauvres (78%), l’amélioration des conditions de vie des pauvres (75%), et la création d’emplois (74%) (Figure 2). Deux-tiers sont en désaccord avec la performance du gouvernement quant à la sécurité alimentaire (66%) et la gestion de l’économie (65%).
Le gouvernement reçoit des côtes de performance majoritairement positives quant à la prévention des violences électorales (66% « plutôt » ou « très » bien), l’amélioration des services de santé de base (62%), la prévention ou la résolution des conflits violents entre communautés (61%), et la promotion de l’égalité des droits et des opportunités en faveur des femmes (61%). Les évaluations des citoyens par rapport à la performance du gouvernement quant aux principales questions économiques – la gestion de l’économie, l’amélioration des conditions de vie des pauvres, la création d’emplois, et la réduction du fossé entre riches et pauvres – sont généralement de plus en plus négatives depuis 2002.
Entre 2002 et 2008, une période correspondant au premier mandat et au début du second mandat du Président Amadou Toumani Touré, les évaluations négatives de la performance du gouvernement quant à ces questions ont marqué une progression constante. Durant la période de transition en 2012-2013 qui a précédé la présidence de Keïta, les évaluations étaient brièvement plus positives avant de chuter à nouveau.
La situation politique du Mali à quatre mois de l’élection présidentielle
Joseph Brunet-Jailly, Mars 2018
Source : Médiapart
L’année 2018 sera importante, sinon décisive, pour le Mali : non seulement la “communauté internationale” doit faire, entre mars et mai, le bilan de son action avant de décider comment la poursuivre et notamment comment renouveler ou redéfinir le mandat de la MINUSMA ; mais encore des élections présidentielles ont été annoncées par le nouveau Premier Ministre, Soumeylou Boubeye Maïga, pour le 29 juillet, alors que l’insécurité n’a jamais été aussi grande et aussi étendue. Une fois de plus l’attention doit se porter sur la situation politique du pays, car là est en réalité la source de tous les problèmes.
Cette situation politique est caractérisée par le fait que l’accord d’Alger, signé en 2015, est manifestement caduc, et par le fait que le jeu politique est plus factice que jamais, alors que la société sombre dans l’inquiétude et tente de penser à autre chose en se repliant sur ses solidarités ethniques et sur les fêtes familiales. Quant à la “communauté internationale”, elle s’obstine à détourner les yeux de cet effondrement politique, alors que là est la cause de son échec patent : pourtant son devoir est désormais plus clair que jamais.
- L’accord d’Alger est caduc
Dès avril 2015 j’ai attiré l’attention sur le danger inévitable et mortel que recélait cet accord pour le Mali: la régionalisation poussée à un point tel que la partition s’ensuivrait nécessairement, les régions-Etats étant, compte tenu de l’effondrement de l’Etat central, des proies faciles pour de tout nouveaux amis du Mali. Une analyse plus approfondie a été publiée par le Parena, dont le président, Tiebile Drame, est un excellent connaisseur du dossier pour avoir été notamment le négociateur de l’accord de Ouagadougou (2013) : il soulignait les pouvoirs exorbitants que prévoyait l’accord d’Alger pour les présidents des régions, qui seraient à la fois présidents de l’Assemblée régionale, présidents de l’exécutif régional et chefs de l’administration de la région-Etat, cumulant ainsi l’exécutif et le législatif.
Il suggérait l’organisation d’assises des forces vives de la Nation, pour que le Mali nouveau ne soit pas celui que l’Algérie a écrit pour faire signer les groupes armés, mais celui que souhaiterait l’ensemble de la population du Mali. Au lieu de considérer la situation sous cet angle, le gouvernement du Mali et la “communauté internationale” invoquent cet accord à temps et à contre-temps, pour ne pas voir qu’il est depuis l’origine inapplicable et désormais caduc. Caduc d’abord parce que les groupes armés signataires ont progressivement perdu le contrôle du terrain au profit de groupes directement affiliés à l’ennemi extérieur.
Caduc parce qu’il semble avoir surtout servi aux groupes armés signataires pour arracher des avantages matériels au bénéfice de leurs dirigeants –qui peuvent même se permettre de ne pas participer aux réunions des instances que cet accord a mises en place, en invoquant tantôt l’absence de résultats, tantôt le retard dans le paiement de leurs indemnités– et pour leurs troupes, au point que d’autres partenaires cherchent à s’introduire à la table des négociations : par exemple récemment un “collectif des femmes leaders” revendiquant de participer au comité de suivi de l’accord. Caduc parce que un groupe au moins, le GATIA, pourtant proche du pouvoir, demande officiellement la “relecture” de cet accord, presque deux ans après que le PARENA eut pris position dans le même sens.
Caduc aussi parce que, comme le reconnait le chef de la MINUSMA, “les parties signataires ne se font pas confiance”. Caduc parce que la Conférence d’Entente Nationale qu’il prévoyait a été bâclée : au lieu de s’ingénier à représenter fidèlement l’ensemble de la population du Mali, les délégués ont été choisis par l’administration, avant que des délégations supplémentaires du Nord en grand nombre ne s’imposent. Caduc aussi évidemment puisque les groupes armés signataires se sont affrontés sans cesse de 2015 jusqu’à l’accord du 20 septembre 2017 et les négociations d’Anefis (5-11 octobre). Caduc enfin, puisque la recherche d’une alternative est en cours, à l’initiative de l’ancien premier Ministre Issoufi Maiga, qui a réuni dans cet objectif en février 2018 des représentants des mouvements armés signataires et non signataires, des partis politiques et des ministres, avant de présenter leurs positions à l’actuel Premier Ministre.
L’entêtement de la “communauté internationale” à invoquer l’accord d’Alger montre aux groupes armés que les intervenants étrangers sont sous pression : certains groupes armés adoptent donc des positions maximalistes et mènent sans relâche une guérilla législative et financière. Par exemple, si le Gouvernement fait un pas vers eux en promulguant le 2 octobre un nouveau code des collectivités territoriales, la CMA exige dès le 15 octobre, en menaçant de boycotter les élections, une révision de ce code, au motif que certaines mesures politiques et institutionnelles prévues dans l’Accord n’y ont pas été intégrées, “ce qui limite la décentralisation”. Par cette position littéraliste, la CMA joue donc le jeu de la partition en s’abritant derrière les outrances de l’accord d’Alger. Le gouvernement lui-même s’engage tête baissée dans la création de collectivités territoriales correspondant à des revendications communautaristes, qui compromettent inéluctablement la reconstruction de l’Etat et de la Nation.
En attendant, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, dirigé par Iyad Ag Ghaly, et l’État islamique dans le Grand Sahara, dirigé par Adnane Abou Walid Al-Sahraoui(anciennement MUJAO, auparavant membre d’Al Morabitoune) agissent selon toute vraisemblance en parallèle et probablement en collaboration. Et leur protecteur AQMI, auquel Iyad Ag Ghaly et Amadou Kouffa ont solennellement fait allégeance en mars 2017, est, dans ce conflit, le seul acteur qui ait une stratégie à moyen et long terme : créer le chaos pour s’imposer.
- Des acteurs nouveaux dans un grand flou politique
Commentant le retour au Mali, pour quelques jours, mais en grande pompe, de l’ancien président Amadou Toumani Toure (communément désigné au Mali par ses initiales : ATT), à la suite d’une décision de l’Assemblée Nationale le lavant de toute faute, puis d’une décision du président Ibrahim Boubacar Keita (qu’on désignera ci-dessous, comme on le fait couramment au Mali, par ses seules initiales : IBK) d’envoyer son avion chercher son prédécesseur à Dakar, où il était en exil, avant de l’inviter à déjeuner chez lui, un journaliste a décrit récemment les caractéristiques de la vie politique malienne : “consensus mou”, “illusion démocratique”, place déterminante des petits “arrangements” entre notables…
L’abandon des poursuites contre l’ancien chef de l’Etat a été motivé par l’argument que les décisions politiques liées à la fonction ne relevaient pas du domaine judiciaire, mais d’une façon générale l’Assemblée Nationale s’oppose à toute mise en cause des dirigeants politiques. Désormais ATT est doté d’un cabinet et on prépare son retour définitif à Bamako en juin : autant d’annonces sans portée politique ?
En réalité l’idée d’absoudre ATT a été évoquée indirectement par IBK dès février 2014 à Mopti, avant même le début des travaux de la Commission ad hoc de l’Assemblée Nationale ; il l’a reprise en 2015 et 2016 lors des Journées paysannes et tout le monde a compris. Il s’agit évidemment d’une manifestation de cette recherche d’un consensus mou, qui méprise la justice et la responsabilité, et dispense d’une vision stratégique claire et de décisions cohérentes. Elle rappelle malheureusement la réconciliation avec Moussa Traore, acclamé comme “grand républicain” par IBK le jour de son investiture.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, on oublie donc les crimes de sang de l’un, et la responsabilité de l’autre dans la déchéance de l’Etat par sa stratégie de gestion politique centrée exclusivement sur la personne du chef de l’Etat et sa femme, méprisant et circonvenant les partis, neutralisant leurs cadres par des compromissions individuelles ; et dans la survenue de la crise du Nord par l’abandon déterminé et ici catastrophique de la dynamique de la décentralisation. La réconciliation et la recherche du consensus, qui seraient le fondement de ces pratiques politiques ne servent qu’à masquer l’inconsistance de la vision et à justifier l’incohérence de l’action.
C’est cette même absence de culture politique, de réflexion politique et de conviction politique qui permet que personne ne bronche lorsque l’imam Dicko déclare : « Le Haut Conseil Islamique est l’interface entre le pouvoir et le Peuple. Par la grâce de Dieu c’est moi qui assume les destinées de cette organisation qui représente plus de 98% de la population entière du pays. De ce fait j’ai mon mot à dire sur la gestion de ce pays.» Pourtant rien dans le mode de désignation des responsables religieux ne leur permet de revendiquer un statut de représentant de la population.
Autant qu’on sache, dans un islam sans clergé, aucun imam ne représente l’ensemble des musulmans. Or personne n’a jugé bon de rappeler ce qu’est la représentation du peuple dans un Etat de droit. Il est vrai que la réputation du Mali en matière de démocratie est très surfaite, puisque son expérience des années 1990 s’est ratatinée dès le début des années 2000 en un processus électoral purement factice tant au niveau local qu’au niveau national. Mais tout de même !
Cependant, quelques mois plus tôt, le même imam Dicko avait affirmé, à propos de la réforme constitutionnelle : « Tant que la stabilité du pays n’est pas menacée, le HCIM doit respecter le jeu démocratique qui est normal dans une République. » Mais on doit se souvenir aussi de ce que dès 2012, au lendemain du coup d’Etat, l’imam Dicko avait admis qu’il était prêt à accepter un rôle politique –au service du capitaine– si le peuple le lui demandait. Cet imam politicien n’a donc pas, lui non plus, une stratégie claire, ou alors il la camoufle derrière un discours variable selon les circonstances et les auditoires. Et ses thuriféraires peuvent écrire qu’il “gère plus de 16 millions de Maliens” sans se demander de quel type de gestion il s’agit.
Malgré la collusion évidente entre les groupes armés et leurs protecteurs extérieurs, malgré le fait que le parti du Président IBK a fait élire sur ses listes des représentants des groupes armés, l’imam Dicko peut proposer aujourd’hui à nouveau de négocier avec tous les Maliens, y compris Iyad Ag Ghaly, sans que personne ne lui demande quelles pourraient être les bases d’un tel accord. On peut cependant en avoir une idée : l’imam Dicko a organisé dès 2012 un séminaire sur l’application de la charia au Malidans l’espoir d’aller négocier avec Iyad Ag Ghaly.
Apparemment, il s’était alors agi à la fois de condamner la violence du djihad, et de définir sur la charia “une position claire avant de repartir rencontrer nos frères égarés au Nord pour leur tendre la main. En choisissant cette option, le HCIM veut éviter à notre pays une guerre inutile. Effectivement l’imam se trouvait précisément à Gao le dernier week-end de juillet 2012 pour négocier avec Iyad Ag Ghaly, mais il n’a vu ni Iyad Ag Ghaly ni Adnan Abou Walid Sahraoui qui avait quitté la ville à son arrivée ; l’imam espérait alors que lui serait confiée une autre mission dans le même but, mais elle n’a pas été décidée.
C’est seulement en juillet 2017 que l’imam Dicko a été chargé d’aller, cette fois-ci, à Kidal pour y rencontrer tant les notables que les responsables des mouvements armés : là, il n’a pu que constater que la CMA ne voulait pas du GATIA pour administrer la ville. Mais il devait continuer sur Gao, et rencontrer le Général Gamou. Et cette fois-ci la presse a cru pouvoir annoncer, mais longtemps après, que la mission avait effectivement été suivie par un entretien, organisé à Alger par l’ancien premier ministre Abdelmalek Sellal, entre un envoyé d’IBK et Iyad Ag Ghaly lui-même.
Toutefois beaucoup d’observateurs ont été surpris, fin février 2018, de lire une interview du Président IBK dans laquelle il déclarait que Mahmoud Dicko avait reçu ce mandat de l’ancien premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga (c’est-à-dire : pas du Chef de l’Etat) et poursuivait : “Je l’assume en tant que chef d’Etat, mais j’étais loin de l’approuver. Nous y avons mis fin.”
En réalité, il se pourrait que l’imam Dicko soit chargé de missions officielles pour lui faire oublier que, pour la préparation des prochaines élections présidentielles, c’est Cherif Madani Haidara qui pourrait être l’allié d’IBK avec Cheick Harouna Sankare, président du Mouvement pour l’Union des Maliens, récemment constitué (décembre 2016). Car le torchon brûle depuis des mois entre IBK et le cherif de Nioro, soutien du capitaine Sanogo depuis 2012 jusqu’à nos jours, mais rallié à la candidature d’IBK, qu’il a considérablement aidé en 2013. Or l’imam Dicko a déclaré récemment qu’il suivrait le choix du chérif de Nioro quant au candidat que les autorités musulmanes recommanderont à leurs fidèles en juillet prochain.
Cette nouvelle alliance pourra sans doute compter sur Aliou Boubacar Diallo, protégé du chérif de Nioro depuis des années, mais aussi PDG de la société minière Wassoul’Or, ce qui lui donne des moyens, et enfin premier président (2012-2015) du parti ADP-Maliba ; et ce même homme, qui a été un des tout premiers soutiens d’IBK, au point de se retirer de la compétition pour lui laisser le champ libre, et qui se targue aujourd’hui encore d’avoir convaincu le gouvernement de réviser les listes électorales, est désormais candidat aux élections présidentielles. Il vient d’organiser le congrès de son parti à Nioro, et y a été notamment reçu par le chérif, comme d’ailleurs le général Sinko quelques jours plus tard. Les imams et cherifs politiciens révisent donc leurs jeux, réorganisent leurs alliances et beaucoup d’hommes politiques se placent dans leur sillage.
- Une société angoissée et désemparée
L’équipe d’Afrobaromètre au Mali, dirigée par le Groupe de Recherche en Economie Appliquée et Théorique (GREAT), a interviewé 1,200 adultes Maliens en janvier 2017, apparemment dans toutes les régions. Les résultats de cette enquête montrent la profondeur des effets et des traces de la crise apparue en 2012 et toujours en cours.
Si l’on en croit les répondants, 6 % de la population du Mali aurait quitté ce pays à la suite des évènements du Nord ; et 12 % de la population aurait migré à l’intérieur du Mali. Les villes de Gao et Tombouctou auraient perdu 40 % de leur population au profit du Sud, Kidal la moitié de ses habitants au profit de l’étranger.
88 % des répondants de Kidal déclarent que leurs affaires ont été détruites, 78 % de ceux de Gao, 55 % de ceux de Tombouctou, à comparer à Kayes 16%, Bamako 13 %, Ségou 11%, Mopti 10 %, Koulikoro 3%, Sikasso 1% ; on obtient pratiquement les mêmes chiffres si on demande aux gens s’ils ont perdu leur emploi ou s’ils ont changé d’occupation. Il est donc clair que les effets de la crise se font sentir au centre du pays (régions de Mopti et Ségou), mais aussi, c’est plus étonnant, dans la première région (Kayes).
Les déclarations des enquêtés à propos des intimidations et menaces qu’ils ont subies peuvent surprendre : que 75 % de la population de Kidal s’en plaignent peut paraître plausible (car là-bas “tout le monde a été au moins une fois témoin de blessures ou de tueries”), comme 66 % à Tombouctou, mais cette proportion n’est que de 39 % à Gao, qui n’a pas été tellement paisible, 39 % comme à Kayes, tout de même loin du théâtre des hostilités ; et elle reste encore de l’ordre de 20% à Ségou, Mopti, Bamako, Sikasso… A nouveau, certaines situations (Gao, Kayes) mériteraient une explication. Mais globalement, l’inquiétude est partout.
Le sentiment général d’insécurité est parfaitement confirmé par l’enquête Mali-mètre réalisée à Bamako et dans les capitales régionales : 8 sur 10 des répondants déclarent en pas se sentir en sécurité lorsqu’ils se déplacent dans un village voisin, ou lors de rassemblements sur les lieux publics. Cette enquête montre aussi que la moitié au moins des répondants déclarent n’avoir aucune information sur des questions telles que l’accord d’Alger (83%), la révision constitutionnelle (54%), le G5 (49 %), l’existence d’une Commission Vérité, Justice, Réconciliation (63%), la conférence d’entente nationale (63%). Voilà qui donne une idée du niveau de l’information politique de la population.
Et, d’après Afrobaromètre, voici l’opinion des répondants sur l’avenir : 38 % d’entre eux pensent que le Mali sera amputé d’une partie de son territoire et 25% que le Mali connaîtra encore plus de conflits interethniques. C’est la région de Gao qui connait le plus fort pourcentage de répondants estimant que le Mali sera amputé (77%), mais cette opinion est largement partagée dans les régions de Kidal et Tombouctou (la moitié des répondants), mais aussi dans les régions de Bamako, Kayes et Ségou (entre 40 et 50 %). La population malienne semble donc très pessimiste sur la perspective d’une vraie sortie de crise. D’autres réponses évoquent en d’autres termes des perspectives aussi inquiétantes : le Mali perdra son unité nationale (20%), le Mali perdra significativement de son indépendance (15%), le Mali va éclater en plusieurs Etats indépendants (5%).
L’opinion est donc très inquiète quant à l’avenir de la Nationet d’abord quant à son unité territoriale. Est-ce là l’explication du calme apparent qui règne dans le pays, malgré les attentats aveugles, malgré les mines, malgré les meurtres ciblés de civils, malgré les morts de soldats dans les affrontements ?
Peut-être faudrait-il se méfier de l’eau qui dort. Ce qu’on a pu savoir de l’atmosphère qui régnait à Bamako au mois d’août 2017, après trois mois de manifestations organisées par le mouvement An tè Abana, c’est que, si la violence a pu être contenue jour après jour, c’est bien elle qui a fait plier le gouvernement : climat pré-insurrectionnel, mobilisation exceptionnelle de la population, activistes assez nombreux prêts à en découdre avec toute autorité.
Là se trouve sans doute la seule excuse qu’on peut donner à la recherche de consensus qui semble être l’unique ligne politique des dirigeants : le Mali, si accueillant, si joyeux, si convivial est capable de verser rapidement dans la barbarie, comme l’ont montré les évènements de 1991, toujours présents dans toutes les mémoires. Combien y a-t-il eu alors de victimes des hommes en armes lâchés par Moussa Traore sur la foule aux mains nues, et combien de victimes du sinistre article 321? Et, plus récemment, comment se sont comportés les hommes de main du capitaine Sanogo, que certains voudraient absoudre aujourd’hui au nom de la réconciliation?
La société malienne est foncièrement inquiète, elle a été profondément démoralisée et humiliée par les évènements de 2012, elle n’a trouvé aucun réconfort dans les quatre années qui viennent de s’écouler sous le mandat d’IBK, elle constate angoissée que son avenir lui échappe, et que les intentions des forces qui interviennent sur son territoire sont obscures. Or, avant même l’ouverture de la campagne électorale, de nombreuses personnalités politiques ont déjà pris position sur le thème de l’alternance nécessaire : il ne s’agit pas de changer de Président, il faut changer d’équipe, il faut changer de gouvernance, il faut “changer profondément le système politique, économique et judiciaire de notre pays.” Ces élections, dont on attend tant, comment se préparent-elles ?
Des élections pour ne rien changer
C’est la situation très tendue des mois de juin à août 2017 –avec leurs manifestations contre le projet de réviion constitutionnelle– qui a conduit certaines personnalités politiques à évoquer ouvertement le cas dans lequel le gouvernement serait incapable de mener à terme les élections présidentielles. Chacun sait parfaitement que ces élections pourront au mieux être organisées dans 40 % du territoire (les seules régions de Sikasso, Kayes, Koulikoro et Ségou, mais à l’exception des parties Nord de ces deux dernières) et encore si les groupes armés le veulent bien, ou si leur accord a été acheté au prix de nouvelles faveurs. Et organiser les élections ne signifie pas qu’elles se dérouleront dans des conditions satisfaisantes, et telles que leur résultat sera accepté par les électeurs dans la sérénité.
Or, si un président de la République n’est pas installé avant le 3 septembre 2018, le pays se trouvera dans une situation que la Constitution ne prévoit pas, dans un vide juridique complet. Les constitutionnalistes qui ont suivi l’élaboration de cette constitution étaient en effet unanimes à penser que l’article 36 ne s’appliquait qu’aux incidents susceptibles de se produire en cours de mandat, même si le point de vue contraire est apparu récemment dans la presse. Ne serait-il pas prudent de ne pas attendre la date fatidique pour penser à une solution qui permettrait de tenir la barre de l’esquif malien dans une mer complètement démontée par l’échec, sous une forme ou sous une autre, de l’élection présidentielle ?
Dans un contexte aussi incertain, il parait en effet judicieux de considérer l’ensemble des éventualités et de prévoir ce qui pourra être fait dans chacune d’elles. Le ministre Ousmane Sy et le doyen Seydou Badian Kouyate ont l’un et l’autre demandé que les politiciens maliens admettent l’éventualité d’une situation de vide juridique, et envisagent la façon d’y faire face. L’idée est maintenant évoquée très fréquemment dans la presse, mais la réflexion semble ne pas progresser. Seydou Badian Kouyate a proposé –il y a plusieurs mois déjà– que l’on sursoie à l’élection présidentielle, et que le président IBK, restant au pouvoir, soit l’organisateur d’une transition qui serait une période d’union sacrée pour tenter de sortir le Mali de l’impasse.
Mais à l’évidence une telle prolongation du mandat présidentiel, elle non plus, n’est pas prévue par la Constitution. Ousmane Sy a évoqué la réunion d’un grand “toguna national” organisé en tirant les enseignements des expériences antérieures (Conférence Nationale de 1992, la Conférence d’Entente Nationale de 2017, etc… ) pour esquisser “les contours d’un nouveau Mali commun à tous”.Ces expériences sont cependant bien différentes, la première a été capable d’organiser l’entrée du Mali dans la démocratie, alors que la seconde, prévue par l’Accord d’Alger, convoquée sans objectif politique précis et organisée par l’administration dans la plus grande indifférence populaire, n’a abouti à rien.
Evidemment une période de transition serait délicate, et certains estiment qu’elle offrirait une occasion rêvée aux groupes armés pour assurer leur mainmise sur le pays. Mais elle ne peut pas être exclue. C’est bien là, pourtant –et l’on y reviendra– que la “communauté internationale” pourrait se montrer utile, si elle acceptait de s’engager à aider le Mali à affronter ses vrais démons, les problèmes qu’il n’a pas été capable de résoudre depuis des décennies.
La réflexion sur ces éventualités ne progresse pas parce que la préparation des élections offre à la classe politique une nouvelle estrade temporaire pour ses jeux favoris. Les personnalités politiques qui disposent d’une machine électorale sont très peu nombreuses et celles qui n’en ont pas s’amusent à compter les voix de leur clientèle pour les revendre au probable vainqueur du second tour, en les monnayant contre un poste ministériel. Le Mali compterait près de 200 partis, plus les associations qui se constituent autour de toute personnalité qui déclare son ambition politique. C’est ainsi qu’a été constituée la majorité qui a semblé soutenir IBK : alors que 17 partis avaient appelé à voter pour lui dès le premier tour en 2013, la Convention de la Majorité Présidentielle en est venue à en compter une soixantaine ! Les divergences qui se sont manifestées entre ces partis par exemple à propos de la nomination des premiers ministres, malgré ce regroupement dont la présidence avait été confiée a un fidèle d’IBK, comme le débat sur la réforme constitutionnelle, l’été 2017, a montré que cette coalition n’avait ni projet politique ni unité de pensée. L’approche des élections de 2018 la voit se déliter dès 2016, car les chefs de partis, après avoir été ministres, veulent au premier tour jouer leur propre jeu auprès de leur clientèle électorale personnelle. Aujourd’hui certains des leaders de partis lilliputiens membres de la majorité présidentielle évitent de parler de l’élection présidentielle et de la candidature d’IBK. De nombreux candidats sont déjà déclarés, en se contentant le plus souvent d’évoquer quelques vœux pieux. Et certains candidats non encore déclarés sont en campagne, tel IBK qui inaugure beaucoup de nouveaux chantiers et distribue des subsides aux populations qu’il visite pour être accueilli par des foules.
Pour apprécier correctement la situation, il faut se rappeler les résultats du premier tour des élections présidentielles de 2013. Les leaders politiques qui tiennent le devant de la scène ont obtenu respectivement : Ibrahim Boubacar Keita (39,79 % des voix au premier tour), Soumaila Cisse (19,70 %), Dramane Dembele (9,71 %), Modibo Sidibe (4,97 %) et Housseini Amion Guindo (4,75 %).
Ensuite viennent trois candidats ayant obtenu entre 2 et 3% des voix (Oumar Mariko, Choguel Kokalla Maïga, Modibo Diarra), puis par quatre candidats ayant obtenu entre 1 et 2% des voix (Jamille Bittar, Mountaga Tall, Moussa Mara, Mamadou Bakary Sangaré), et enfin par 15 candidats ayant recueilli moins de 1% des voix (Soumana Sako, Oumar Ibrahima Toure, Haïdara Aïchata Alassane Cissé, Niankoro Yeah Samaké, Konimba Sidibé, Hamed Sow, Racine Seydou Thiam, Oumar Boury Touré, Ousmane Ben Traoré, Cheick Keïta, Siaka Diarra, Youssouf Cissé, Cheick Alhousseïni Maiga, Cheick Boucadary Traoré, Sibiri Coumare).
Pourtant cet éparpillement dramatique des voix n’a pas poussé les éventuels candidats à se montrer prudents, ni les stratèges des partis qui se disent dans l’opposition à préparer une alliance dès le premier tour sur un programme explicite. Des candidats qui ont engrangé moins de 5% des voix en 2013 sont aujourd’hui en campagne, notamment à Paris, et seul Tiebilé Drame a pris position clairement pour une candidature unique de l’opposition. Modibo Sidibe, Aliou Boubacar Diallo et Moussa Mara se disent tous les trois partisans d’un changement d’équipe dirigeante, mais chacun veut d’abord et surtout compter ses supporteurs, deux d’entre eux se présentant comme déjà membres d’un regroupement, l’autre se comportant en “chantre de la théorie de l’opposition plurielle”.
Personne ne parle de report des élections, l’opposition comme la majorité veulent feindre de croire que les élections peuvent être organisées, qu’elles peuvent aboutir à l’élection d’un président, qu’elles sont la meilleure solution pour sortir de la crise politique. L’argument officiel est évidemment que seules les élections permettent l’expression de la volonté populaire : bien sûr ! en théorie ! Mais qu’en est-il en pratique ?
En pratique, ces positions signifient le refus de voir que, dans la situation d’impréparation politique dans laquelle se trouvent les partis, dans la situation d’insécurité et de conflits inter-ethniques ouverts ou latents qui est celle des électeurs, le seul résultat à attendre des élections sera la reconduction d’une coalition purement opportuniste autour d’un homme qui sera prisonnier des engagements qu’il aura pris auprès d’individus qui ne lui seront fidèles que par intérêt personnel. L’absence de programme politique, l’absence de campagne portant sur les programmes politiques, conduisent inévitablement à cette situation. D’ailleurs, les journalistes s’amusent déjà à imaginer des coalitions au sein desquelles les postes électifs et quelques autres sont dès maintenant répartis entre les associés d’un temps. On plaide donc pour le respect du calendrier électoral, pour la bonne organisation des élections, tout en sachant pertinemment qu’elles ne changeront rien aux tares du système politique malien, rien non plus à l’état du pays : c’est se conduire comme si on ignorait les maux qui ont pourri le Mali jusqu’à le laisser tomber dans l’état pitoyable, humiliant, dans lequel il se trouve aujourd’hui.
Autrement dit, la division de l’opposition est telle que la réussite des élections ne peut aboutir qu’au résultat qu’on a connu en 2013, l’accession à la présidence d’un homme qui aura su parler le moins possible de ce qu’il veut faire, mais qui aura pris auprès de chefs de clientèles des engagements lui permettant de rallier les suffrages de ces dernières. Il en résultera une gouvernance divisée sur tous les problèmes importants, donc pusillanime, mais avide de s’enrichir le plus possible pendant son passage au pouvoir. Quant à l’échec du processus électoral, qu’il faut redouter, il conduira inévitablement le Mali à une période de grande fragilité, sans institution légitime avec laquelle les partenaires extérieurs pourraient travailler en respectant les formes, et éventuellement sous l’emprise d’une rue déchainée comme on a vu en certains jours de 2012.
Les observateurs imaginent cependant que cette période de tous les dangers pourrait être celle où “s’inventerait, à défaut de base juridique pour diriger le Mali, une nouvelle légitimité politique préfigurant un autre contrat social pour notre pays.” Dans tous les cas de figure –aboutissement du processus électoral ou son échec– la stratégie actuelle des partis qui se disent de l’opposition, cette stratégie qui consiste à soutenir l’organisation des élections tout en s’entêtant à se montrer incapable de les préparer en unissant les forces de l’opposition autour d’un programme de gouvernement, cette stratégie de perdant entêté ne peut pas aboutir à résoudre la crise politique au Mali.
Comme la stratégie de la majorité actuelle, elle ne conduira qu’à une coalition lâche autour d’un président lié par les engagements pris auprès de ses soutiens d’un jour, et à un Etat aboulique manœuvré par le courant au fil de l’eau. La “communauté internationale” ne voit-elle vraiment pas approcher cette situation ? N’aurait-elle aucun rôle à jouer pour conjurer ce risque ?
Le devoir de la “communauté internationale”
Le caractère pusillanime des dirigeants du Mali depuis deux décennies a conduit à cette situation dans laquelle une large partie du territoire ne connait plus aucune forme de présence de l’Etat, dans laquelle les capitales régionales du Nord ont de facto pris l’habitude de s’administrer de façon autonome par rapport à l’Etat central, et dans laquelle plusieurs fonctions régaliennes essentielles (défense, sécurité intérieure, budget de l’Etat et comptes de la Nation, notamment) sont exercées sous le contrôle le plus étroit et avec le concours décisif de partenaires extérieurs. Le premier aspect est admis par tous. Sur le second, l’histoire de Gao depuis 2012 est édifiante, et on doit écouter Ousmane Sy, qui fut ministre de la décentralisation, lorsqu’il dit : “Il faut voir la réalité en face : qu’on le veuille ou non, Kidal est en train de changer de statut, tout comme Tombouctou, Gao et Mopti.”
Quant au troisième aspect, ne faut-il pas mettre en sourdine le politiquement correct et ouvrir grand les yeux pour admettre que la dépendance du Mali à l’égard de ses voisins et des institutions africaines, mais aussi à l’égard des Nations-Unies, et enfin à l’égard de quelques pays occidentaux et arabes, équivaut à une tutelle ? Pour l’essentiel, le Mali exécute des décisions prises ailleurs ; dans le meilleur des cas, il est associé à la décision, mais le plus fréquemment il ne vient que pour demander de l’aide et son avis ne compte guère. Ce qui est évident en matière de défense et d’économie ne se limite pas à ces secteurs : ainsi, par exemple, la MINUSMA est consultée à propos de la révision de la loi électorale, plutôt que les juristes maliens qui ont pris position sur cette opération. Lorsque les fonctions régaliennes sont à ce point soumises à l’avis, à la décision, au contrôle d’autorités extérieures, n’est-on pas dans un régime de tutelle ? Il est évident que cette situation ne peut que créer des réactions hostiles dans la population, et que ces colères peuvent être attisées par des politiciens avides de se tailler une réputation et une clientèle.
Cette situation donne inévitablement aux pays et institutions qui exercent cette tutelle des responsabilités particulières, qu’ils ne prennent pas volontiers toutefois, on le sait depuis 2013. Les critiques adressées à la MINUSMA ont été ramassées récemment en une phrase –à vrai dire un peu facile venant de lui– par IBK lui-même : “Sans un mandat plus offensif que nous réclamons à cor et à cri, la Minusma […] se contente aujourd’hui de faire du social.” C’est en effet se voiler la face que de parler de maintien de la paix dans un pays en guerre contre un ennemi extérieur –soutenu par une lame de fond internationale de désespoir– et ses alliés de l’intérieur endoctrinés et manipulés ; c’est aussi se voiler la face que de refuser d’engager la lutte contre les trafics qui financent tous les groupes armés et au-delà.
Cela dit, IBK comme la “communauté internationale” persistent à ne concevoir leurs interventions que sous leur seul aspect militaire, et à négliger d’imposer les réformes politiques et morales qui seraient déterminantes en vue d’un redressement. Chacun sait que la lutte armée contre les groupes armés ne suffira pas à rétablir la paix : il y faudra des accords politiques dont Ouagadougou qu’une préfiguration très partielles et Alger une préfiguration mal conçue et donc malencontreuse. Les faits montrent que, dès 2013, une entente parfaite encore que tacite s’est établie entre IBK et François Hollande sur le fait qu’il ne fallait pas aborder les vrais problèmes, les vraies causes de l’effondrement du Mali après le coup improvisé du capitaine Sanogo. Ce lourd silence a été gardé à Alger, c’est pourquoi la médiation algérienne n’a servi à rien.
En bref, l’indispensable débat politique entre Maliens sur les raisons de rester ensemble et sur les modalités de le faire reste à organiser et à conduire jusqu’à la définition d’un nouveau contrat social. La “communauté internationale” qui exerce de fait sa tutelle sur le Mali doit le comprendre, et trouver le moyen d’aider à l’organisation de ce débat : d’abord en imposant le principe de ce débat national, puisque les forces politiques internes n’y sont pas parvenues depuis cinq ans ; ensuite en y désignant des médiateurs impartiaux, convaincus des vertus de la démocratie véritable, qui combine liberté de choix et responsabilité des élites, ce qui n’a jamais été le cas jusqu’à présent ; enfin en aidant les autorités –qu’elles aient été régulièrement élues ou qu’elles soient transitoires– à mener ce processus-là à bonne fin.
Au contraire, il est parfaitement irréaliste de suggérer, comme l’a fait récemment un groupe de chercheurs, que les Etats sahéliens pourraient organiser eux-mêmes les pourparlers qui conduiraient à la paix dans chacun d’eux et sur l’ensemble de leurs territoires. Comment peut-on écrire d’abord que “les Etats du G5 Sahel sont trop affaiblis pour réguler les appétits politico-économiques de ces milices” à base communautaire qu’ils ont créées pour lutter contre l’insécurité dans les zones qu’ils ne contrôlent pas, et affirmer quelques lignes plus loin que “les Etats sahéliens doivent prendre la responsabilité d’ouvrir ces dialogues [complémentaires de l’accord d’Alger, notamment dans les régions que cet accord ne couvre pas], y compris, s’ils le jugent utiles, avec des groupes djihadistes.”? Qui ne voit la contradiction ?
Au point où en est le Mali, c’est sans aucun doute la “communauté internationale” qui doit prendre conscience de son engagement inéluctable, des risques que présente pour elle-même l’indécision et l’inaction sur ce terrain embrasé, et affronter ses responsabilités en donnant à la MINUSMA un mandat politique qui aille bien au-delà de l’organisation d’élections dont –on l’a vu– on ne peut rien attendre : un mandat de conduire les négociations entre parties maliennes, celles qui ont signé l’accord d’Alger et celles qui, depuis, se sont manifestées notamment dans le centre du pays, mais aussi la société politique et la société civile qui l’une et l’autre ont été tenues à l’écart de la discussion depuis 2012.
Aussi humiliant que cela puisse paraître, il faut tirer les conséquences du fait que les appareils administratifs et les élites politiques dirigeantes n’ont plus de légitimité. La force et les moyens d’action sont passés à la “communauté internationale” même si elle-même manque de légitimité et de détermination. Penser à une reconstruction de l’Etat à partir de la base, et sur des bases saines, c’est rêver : devant l’agression extérieure et la profonde dépression dans laquelle ont sombré les citoyens, seuls les soutiens extérieurs peuvent agir.
Conclusion
Les éléments rassemblés ci-dessus montrent à quel point de Mali est acculé par un danger imminent et mortel. Mettre son espoir dans l’élection présidentielle de juillet prochain, c’est se bercer d’illusion. L’opposition à l’actuelle majorité et au Chef de l’Etat a adopté une position légaliste, qui consiste à soutenir l’organisation de cette élection ; et elle croit pouvoir, en ce qui la concerne, la préparer comme par le passé, c’est-à-dire dans la division entre partis innombrables et lilliputiens et dans l’invention de coalitions elles-mêmes fragiles et éphémères, ne reposant que sur les avantages que les chefs des clientèles électorales minuscules peuvent en attendre.
Tieble Drame, qui a plaidé pour une candidature unique autour d’un programme de gouvernement négocié entre les partis de l’opposition, prêche dans le désert. Dans ces conditions, la stratégie de l’opposition ne peut conduire qu’à l’échec d’un changement d’orientation politique, tant en matière d’objectifs visés que de modalités d’action. Au contraire, elle pérennisera à coup sûr les petits arrangements, l’indécision, l’incurie qui minent le Mali depuis deux décennies.
Or la situation du Mali est aujourd’hui catastrophique. L’ennemi extérieur et ses soutiens intérieurs guettent toutes les occasions de l’aggraver par des agressions, attentats, assassinats ciblés, destruction des équipements publics (écoles, centres de santé, et maintenant barrages) jusqu’à ce que le moment leur soit favorable pour une prise de pouvoir directe ou par des intermédiaires à leur main. La “communauté internationale” semble ne pas voir ce qui lui pend au nez : l’installation au Mali, pour commencer, d’une base étendue et donc inexpugnable d’AQMI ou équivalent ; une base à partir de laquelle toute l’Afrique et l’Europe pourront être mises à feu et à sang.
Cette “communauté internationale” se laisse guider, aux Nations-Unies, par la France qui jusqu’à présent ne s’est pas montrée convaincue de ce que, au-delà de l’intervention militaire à laquelle elle a su rallier divers concours, c’est la transformation politique du régime en place qui s’impose absolument et urgemment. Comme ce régime, artificiellement entretenu par une tutelle extérieure déjà décisive, est manifestement incapable de se réformer, car ses cadres profitent ostensiblement et fièrement de l’état actuel des choses, c’est à la “communauté internationale” qu’il revient de préparer et de diriger le processus, sous peine de se montrer lâche et incapable d’accorder ses actions à ses paroles vantant la démocratie et la solidarité internationale. C’est pourquoi le mandat politique de la MINUSMA doit être considérablement élargi, pour couvrir la préparation et l’organisation de discussions entre parties maliennes en vue de la formulation d’un nouveau contrat social.
Partis politiques au Mali
Auteur (s) : Investir en zone franc (IZF)
Les principaux partis politiques
Le multipartisme intégral a vu le jour suite aux soulèvements populaires de mars 1991. Le Mali compte aujourd’hui 184 partis politiques
1 – Les partis présents à l’Assemblée nationale:
Sigle | Dénomination et siège social | Nom et Prénoms du leader | Nombre de membres à l’Assemblée Nationale | Nombre de membres au gouvernement
|
RPM
|
Rassemblement pour le Mali
Hippodrome Rue 232, Porte 130 BP : 9057 – Bamako Tél. : (223) 20 21 14 33 Fax : (223) 20 21 13 36 |
Dr. Bocari Tréta
|
75
|
10 |
URD
|
Union pour la république et la démocratie
Niaréla Rue 268, Porte 41 Tél. : (223) 20 21 86 40/44 16 04 11 03 |
Soumaïla Cissé
|
18
|
0
|
Adema/pasj
|
Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice
Bamako – Coura Rue Fankélé DIARRA, Porte 145 BP.1791 Bamako Tél. : (223) 20 23 03 68 |
Pr Tiémoko Sangaré
|
15
|
2
|
ASMA-CFP | Alliance pour la Solidarité au Mali
Tomikorobougou, Rue : 662, Porte : 537 |
Soumeilou Boubeye MAIGA, | 5 | 1 |
CODEM | Convergence pour le Développement du Mali
Djélibougou Rue 296, Porte 162, Bamako |
Housseyni Amion Guindo | 5 | 1 |
SADI
|
Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance
Djélibougou, rue 246, p.559 P : 3140 Bamako |
Oumar Mariko
|
5
|
0 |
ADP-MALIBA | Alliance Démocratique pour la paix | Aliou Boubacar DIALLO, Administrateur de Société | 4 | 0 |
MPR
|
Mouvement patriotique pour le renouveau
Quinzambougou BP E 1108 Bamako Tél. : (223) 20 22-40-23/20 21 55 46 Fax : (223) 20 21 55 43 |
Choguel Kokalla Maïga
|
3
|
0
|
Cnid-FYT
|
Congrès national d’initiative démocratique
Niaréla, anciens locaux du CNPC Rue 426, Porte 58, BP 2572 Bamako Tél. : (223) 20 21 42 75 Fax : (223) 20 22 83 21 |
Mountaga Tall
|
2
|
0
|
UM-RDA
|
Union Malienne pour le Rassemblement Démocratique Faso Jigi
Bamako, Commune II, Hippodrome, Rue RDA, Porte 41 Face Champ Hippique, Tel. : (223) 20 21 45 22, BP : E . 1413, |
Bocar Moussa DIARRA,
Enseignant, domicilié à Kanadjiguila, Tel : 76 48 59 61 |
2
|
0
|
CDS
|
Convention sociale démocrate
Ouolofobougou-Bolibana Rue 417, Porte 46 Tél. : (223) 20 22 62 76 |
Mamadou Bakary Sangaré
|
2 | 0 |
PARENA
|
Parti pour la renaissance nationale
Rue Soundiata Porte 1397 BP :E 22 35 – Bamako Tél.: (223) 20 23 49 54 Fax : (223) 20 22 29 08 |
Tiébilé Dramé
|
1
|
0 |
UDD
|
Union pour la démocratie et le développement
Sogoniko, avenue de l’OUA Porte n°3626 BP : 2969 Bamako Tél. : (223) 20 20 39 71/ 20 20 39 68 |
Tieman Hubert COULIBALY
|
1
|
1 |
MIRIA
|
Mouvement pour l’indépendance, la renaissance et l’intégration africaine
Dravéla, Bolibana Rue 417, Porte 66 Tél. : (223) 20 29.29.81 Fax : (223) 20 29 29 79 |
Amidiata Ouattara
|
2 | |
FARE | Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence, An ka Wuli
Bamako, ex Imacy, avenue Cheick Zayed, Dravela |
Soumana Mory COULIBALY, Inspecteur des Douanes | 1 | |
PDES | PDES
Parti pour le Développement Economique et la Solidarité Bamako, Hamdallaye ACI 2000, Rue 320, Porte 200 |
Hamed Diane SEMEGA,
Bamako Quartier du Fleuve Cité Ministérielle villa n°6 |
1 | |
YELEMA, le Changement | YELEMA
Bamako, Hamdallaye ACI 2000, Rue 244, Porte 166. |
Moussa MARA, Expert
Comptable, Lafiabougou Rue 492 Porte 433 Bamako |
1 | 0 |
PARTTI POUR LA RESTAURATION DES VALEURS DU MALI PRVM/FASOKO
|
PRVM-FASOKO
Niamakoro Cité UNICEF Cité UNICEF Bamako MALI |
Monsieur Mamadou Sidibé | 1 | |
APR | Alliance Pour le Mali
Bamako, Hippodrome, Rue : 234, Porte : 783 |
Oumar Ibrahim TOURE,
Administrateur Civil, |
1 | |
PS-Yele Koura | Badialan, Commune III | Amadou Koïta | 1 | 0 |
2 – Les autres partis politiques significatifs
Sigle du parti
|
Dénomination et siège social
|
Nom et Prénoms du leader
|
PIDS
|
Parti de l’indépendance, de la démocratie et de la solidarité
Hippodrome Rue 250, Porte 1183 BP. : E 1515 Tél. : (223) 20 77 45 75 |
Daba Diawara
|
UMP
|
Union des Maliens pour le progrès
Hippodrome Rue 285, Porte 97 BP : 2539 – Bamako Tél./Fax : (223) 20 21 97 06 Email : ump@yahoo.fr(link sends e-mail) |
Amadou Touré
|
PDR | Parti pour la Democratie et le Renouveau –
Dounkafa Ton Kalabancoura – Extension Rue 247 porte 1161 Tel : 76 43 27 94/76 47 16 60 |
Kalilou Samaké |
PDJ
|
Parti Démocratique pour la Justice
Quartier Sokorodji, Magnambougou BP : 4010 Bamako |
Dr Abdoul Bâ
|
UFDP
|
Union des forces démocratiques pour le progrès
San, quartier Lafiabougou, tel.21 37 27 36 le 08 juin 2008 |
Col. Youssouf Traoré
|
BARA
|
Bloc des alternatives pour le renouveau africain
Bko Quinzambougou Rue 535 Porte 112 BPE 4526 Tel : 20 23-34-90/20 21 58 65 |
Pr Yoro Diakité
|
MPLUS RAMATA
|
Mouvement des populations libres unies et solidaires
Faladiè Coro BP.E 1515 Bamako Tél. : (223) 20 20 56 76 Fax : (223) 20 20 54 37 |
Dr Abdoulaye Amadou Sy
|
RAMAT
|
Rassemblement malien pour le travail
Marché, Hippodrome Rue.224, Porte. 1393 BP. E 2281 Bamako Tél. : (223) 66 74 46 03 |
Abdoulaye Macko
|
RDT
|
Rassemblement pour la démocratie et le travail
Bko – Place du Souvenir, Imm. Balla CAMARA, Tel. : (+223)20 22 25 58 |
Amadou Ali Niangadou
|
PDP
|
Parti pour la démocratie et le progrès
Korofina Sud, rue 96, P. 437 Tél. : (223) 224 16 75 Fax : (223) 220 23 14 |
Mady Konaté
|
PSR
|
Parti socialiste pour le renouveau
Route de Niamakoro BP : 763 Bamako Tél. : (223) 20 20 19 26 |
Abdouramane Gakou
|
RDP
|
Rassemblement pour la démocratie et le progrès
Niaréla Rue 485, Porte 11 BP 2110 Bamako Tél. : (223) 20 21 30 92 / 76 41 32 97 |
Alfousseyni TRAORE,
cell. 7641 32 97 |
UFD
|
Union des forces démocratiques
Korofina Nord Villa 427, Rue 145 BP. : 9010 – Bamako Tél./Fax : (223) 20 24 95 29/ 66 71 81 45 |
Siaka Diarra
|
UPR
|
Union pour la République
Magnambougou Faso Kanu BP. 52 Bamako Tél. : (223) 20 20 28 95 /76 04 97 42 |
Cheick Amadou Niono
|
FCD
|
Force Citoyenne et Democratique
Villa n°7 Cité Ministérielle Bamako |
Djibril Tangara
|
COREAM | Convention pour la Réflexion et les Actions au Mali
Djicoroni Para Rue Raoul Follereau, Porte 3770 |
Almour Ibrahim DICKO |
CARE | Convergence Africaine Pour le Renouveau/ Afriki Lakuraya
Bamako, Badalabougou- Est, Rue 36×24 |
Cheick Bougadry Traoré |
CNAS-FASO HERE | Convention Nationale pour une Afrique Solidaire-Faso Hèrè
Baco-Djicoroni ACI, rue 668, porte n°24 Soumana Sacko |
Soumana TANGARA,
Ingénieur Electricien, |
RDS | Rassemblement pour leDéveloppement et la Solidarité
Hamdallaye Immemble SANOGO,A Cheick ZAYED BPE 4340 Bko |
Younous Hamèye DICKO |
FASO | Faso
Bko Ouolofobougou Bolibana Rue Soundiata P. 170 |
Issa N’DIAYE |
RpDM | RpDM
Rassemblement Pour le Développement du Mali Souleymanebougou, route de Koulikoro |
Cheick Modibo DIARRA,
|
Liste complète des partis politiques
ID | DENOMINATIONS | SIGLES | DEVISES | REFERENCES RECEPISSES | DIRIGEANTS | ADRESSE |
1 | Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès | RDP | Unité -Egalité-Travail. | 268/MATS-DNAT du 19/04/91 | Bissi SANGARE, Transitaire | Niaréla Rue 485 Porte 11 BP 2110 Tél. 20 21-30-92 |
2 | Parti Démocratique pour la Justice | PDJ | Solidarité-Entraide-Justice. | 269/MATS-DNAT du 19/04/91 | Dr Abdoul BA, Ingénieur d’Elevage | Sokorodji Magnambougou, concession Ba Abdoul |
3 | Parti pour la Démocratie et le Progrès | PDP | Liberté-Justice Solidarité | 293/MATS-DNAT du 25/04/91 | Ibrahim NIAKATE, Inspecteur BDM | Hyppodrome, rue 226, porte 457, CII |
4 | Union pour la Démocratie et le Développement | UDD | Unité-Développement-Solidarité. | 295/MATS-DNAT du 25/04/91 | Me Hassane BARRY, Avocat | Bkp Sogoniko tel : 20 20-46-94 Avenue OUA Porte 3626 BP 3275 |
5 | Parti pour l’Unité et le Progrès au Mali | PUPM | Sans devise | S/N° du 27/04/91 | Abderrahmane Hamane SIDI, Commerçant | Tombouctou |
6 | Union des Forces Démocratiques | UFD | Démocratie –Travail- Discipline | 323/MATS-DNAT du 30/04/91 | Siaka DIARRA, Enseignant | Korofina Nord BP 9010 Tél. 20 24-95-29 Rue 425 Porte 327 |
7 | Parti Ecologiste pour l’Intégration | PEI | Développer sans détruire | 377/MATS-DNAT du 13/05/91 | Sékou DIARRA, Technicien Supérieur Météo à l’ASECNA | Hamdallaye, rue 68, porte 791 pavée III, coté Boulangerie GOMIS |
8 | Union des Forces Démocratiques pour le Progrès | UFDP | Unité-Travail-Discipline. | 390/MATS-DNAT du 16/05/91 | Col. Youssouf TRAORE, Militaire | San, quartier Lafiabougou, tel. 20 23 72 73 |
9 | Parti du Renouveau Démocratique et du Travail | PRDT | Liberté-Justice et Solidarité. | 398/MATS-DNAT du 18/05/91 | Moussa Tiéfolo TRAORE, Enseignant | Rue Soundjata X 117 Ouolofobougou |
10 | Parti Libéral Malien | PLM | La diversité des idées pour l’unité et le progrès. | 414/MATS-DNAT du 22/05/91 | Dalla DOUCOURE, Comptable | Korofina Nord R. 176 P. 704 |
11 | Parti Malien pour le Progrès Social | PMPS | Unité-Travail-Equité | 399/MAT-DNAT du 18/05/91 | FAYINKE Tibou, Ingénieur d’Agriculture | Domicile de Sory COULIBALY à Darsalam, Ségou |
12 | Parti Pour la Solidarité et le Progrès | PSP | Union-Travail-Justice. | 406/MATS-DNAT du 18/05/91 | Oumar Hamadoun DICKO, Agent Technique | Quinzambougou Rue 728, P. 151 Tél. 20 22-99-60 |
13 | Rassemblement pour le Progrès et le Développement Intégral | RPDI | Sans devise | 409/MATS-DNAT du 21/05/91 | Ben BouBacar ELHABIB, Commerçant | Quartier commercial, Imm. Ancienne Direction Régionale de la SOMIEX, BP1976 |
14 | Parti de la Prospérité et de la Solidarité | PPS | Sans devise | 420/MATS-DNAT du 23/05/91 | Abdoulaye KANOUTE, Ingénieur des Travaux Publics | Rue 458 X 311 Lafiabougou Bko BP 2734 |
15 | Rassemblement pour la Justice et le Progrès | RJP | Justice-Tolérance-Action | 434/MATS-DNAT du 28/05/91 | El Hadji Kady DRAME Enseignant | Bko Lafiabougou Rue 275 X482 |
16 | Union Pour la République | UPR | Sans devise | 440/MATS-DNAT du 28/05/91 | Cheick Amadou NIONO, Assureur | Quinzambougou R. 36 X 31 BP 8093 |
17 | Solidarité Parti pour le Renouveau | SPR | Solidarité par le Travail | 437/MATS-DNAT du 28/05/91 | Diadié DANIOKO Professeur de Lettres | Villa ATFC 8 Faladié SEMA |
18 | Rassemblement Malien pour le Travail | RAMAT-PARTI RAHMA | Vérité-Justice-Travail | 04/CS du 20/05/91 | Abdoulaye MACKO, Enseignant | Marché Hippodrome Rue 224 P. 1393 BPE 2281 |
19 | Parti du Travail et du Renouveau | PTR | Liberté-Discipline-Travail | 472/MATS-DNAT du 31/05/91 | Malick Aba GUISSE, Projeteur béton armé | Daoudabougou face Ambassade Algérie |
20 | Parti Socialiste Malien | PSM | Union-Discipline-Travail | 481/MATS-DNAT du 03/06/91 | Mamadou Filly SISSOKO, Pharmacien | Darsalam c/Moussa Rue 54 X 53 |
21 | Parti Socialiste et Démocratique du Mali | PSDM | Liberté-Travail-Justice | 522/MATS-DNAT du 02/06/91 | Cheick Hamala BARADJI, Enseignant | Kalaban Coura Sud, BPE 4734 , Rue 328 porte 1740, tel 76378374 |
22 | Rassemblement pour la Démocratie du Travail | RDT | Unité-Travail-Justice | 523/MATS-DNAT du 06/06/91 | Amadou Ali NIANGADO, Administrateur de Société | Bko Place du Souvenir Imm. Balla CAMARA Tél 20 22-25-58 |
23 | Parti Libéral Démocrate | PLD | Liberté-Justice-Progrès | 518/MATS-DNAT du 06/06/91 | Tiémoko Moussa DIAKITE, Inspecteur des Services Economiques | Lafiabougou Secteur 3 R 261 X 394 |
24 | Social-Démocratie pour l’Unité et le Travail | SDUT | Sans devise | 524/MATS-DNAT du 06/06/91 | Abdoulaye Bourou CISSE, Avocat à la Cour | Rue 202 X159 Hamdallaye Frontière |
25 | Congrès National d’Initiative Démocratique | CNID-FYT | Démocratie-Solidarité-Développement | 513/MATS-DNAT du 06/06/91 | Me Mountaga TALL, Avocat à la Cour | Niaréla anciens locaux du CNPC |
26 | Adéma-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice | Adéma-PASJ | Travail-Solidarité-Justice | 516/MATS-DNAT du 06/06/91 | Tiémoko SANGARE, Enseignant | Bko-coura, Rue Fankélé DIARRA Porte 145 BP 1791 Tél. 20 23-03-68 |
27 | Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès | UNDP | Unité-Solidarité-Progrès | 515/MATS-DNAT du 06/06/91 | Adama TRAORE, Economiste | Rue Mohamed V BP 936 Tél. 22-29-93, Imm. Sory Konadji |
28 | Rassemblement pour l’Unité et le Progrès | RUP | Transparence-Unité-Progrès | 542/MATS-DNAT du 08/06/91 | Ladji Ousmane Dramane DIAWARA, Agent Commercial | Villa F 4 bis SEMA 2 BP 1230 |
29 | Parti Social Démocratique | PSD | Travail-Justice-Paix | 551/MATS-DNAT du 10/06/91 | Oumar SISSOKO, Enseignant | Kalaban-Coura Extention sud en Commune V à la Rue 390/ Porte 571 |
30 | Mouvement Populaire pour la Lutte Ouvrière | MPLO | Unité-Travail-Justice | 608/MATS-DNAT du 17/06/91 | Issa DIARRA, Technicien Micro informatique | Korofina Sud face TP Bko |
31 | Parti Malien pour le Progrès | PMP | Sans devise | 610/MATS-DNAT du 19/06/91 | Modibo DABO, Agent CARREC | Lafiabougou Secteur 2 Rue 283 X398 |
32 | Parti pour la Démocratie et le Développement | PDD | Liberté-Travail-Justice | 06/CS du 11/06/91 | Bréhima TOURE, Enseignant | Djelibougou Rue 246, Porte 559 |
33 | Alliance pour le Développement Economique et Social | ADES | Unité-Travail-Justice | 665/MATS-DNAT du 01/07/91 | Mamadou Papa SIDIBE, Expert Auto | Imm. Sahel Vert BP 1527, rue Mohamed V |
34 | Parti pour le Développement et l’Intégration africaine | PDIA | Justice-Progrès-Solidarité | 696/MATS-DNAT du 04/07/91 | Boubou SALL, Enseignant | Ouolofobougou Bolibana, BP 1297, tel. 20 22 32 44 Bamako. |
35 | Union pour la Démocratie et le Salut | UDS | Sans devise | 361/CK du 25/06/91 | Attaher TOURE, Médecin | Kayes Liberté |
36 | Parti Social Rationaliste Malien pour la Promotion Continentale Africaine | PSRM-PCA | Sans devise | 734/MATS-DNAT du 16/07/91 | Cheick Abdel Kader DOUMBIA, Journaliste | Hippodrome Rue 604 X 417, Oumar BOUARE, journaliste |
37 | Rassemblement pour la Réhabilitation du Peuple Malien | RRPM | Sans devise | 747/MATS-DNAT du 20/07/91 | Abdoul Karim SISSOKO, profession non déterminée | Bko Kalaban-coura face Mosquée |
38 | Creuset Démocratique du Développement Nationaliste et Laïc | CDDNL | Sans devise | 748/MATS-DNAT du 20/07/91 | Niama Sory Ibrahima, Ancien Cadre de la BDM | Bko Torokorobougou Rue 604 X 926 |
39 | Rassemblement Pour la République | RPR | Justice-Solidarité | 781/MATS-DNAT du 25/07/91 | Maciré COULIBALY, Entrepreneur | Magnambougou face imm. Diallo BP 1106 Tel : 20 20-51-45 |
40 | Front National pour le Renouveau et la Sauvegarde de l’Intégrité Territoriale | FNRSIT | Mali Folo, Mali Doron | 780/MATS-DNAT du 25/07/91 | Ibrahima DIAKITE, Inspecteur des Finances | Faladié Rue 28 X 19 Bamako |
41 | Parti du Renouveau | PR | Intégrité-Dévouement-Patriotisme | 749/MATS-DNAT du 20/07/91 | Sory DIARRA, Enseignant | Bamako Badaladougou Ouest rue 709 X 812 |
42 | Parti pour l’Unité, la Démocratie et le Progrès | PUDP | Travail-Solidarité-Progrès | 0815/MATS-DNAT du 03/08/91 | Mamadou Lamine Sylla (démissionnaire) | Bagadadji, Rue 514, Porte 90 Tel : 6737902 ; E.mail :pudpmali@yaho.fr(link sends e-mail) |
43 | Parti de la Renaissance Malienne | PRM | Travail-Justice-Fraternité | 1037/MATS-DNAT du 09/10/91 | Mohamed KEITA, Commerçant | Banconi Flabougou R/S DIALLO |
44 | Union Sociale-Démocrate | USD | Sans devise | 1086/MATS-DNAT du 18/10/91 | Siaka KANOUTE, Vétérinaire | Sébénikoro sis Salle cinéma Manding |
45 | Parti pour la Révolution et le Développement Démocratique du Mali | PRDDM | Sans devise | 414/MCAT-DNAT du 116/04/93 | Modibo SIDIBE, Homme d’Affaires | Bko Sogoniko Rue 1632 X 1507 |
46 | Rassemblement des Démocrates Maliens | RDM | Sans devise | 392/MATS-DNAT du 17/06/94 | Moussa DIALLO, profession non déterminée | Bko Missira Rue 14 X 33 |
47 | Mouvement Révolutionnaire pour le Redressement National | MORENA | Union-Travail-Justice | 626/MATS-DNAT du 03/10/94 | Lassana DOUMBIA, Agent au BRCTU (Gouvernorat du District de Bamako) | Bko Daoudabougou- Est face BEN&CO |
48 | Parti Démocratique pour le Travail | PDT | Démocratie-Développement-Solidarité | 110/GRS-Cab-DC du 12/12/91 | Adama COULIBALY, Commerçant | Ségou |
49 | Mouvement pour l’Indépendance, la Renaissance et l’Intégration Africaine | MIRIA | Un Mali Solidaire dans une Afrique Unie | 775/MATS-DNAT du 16/12/94 | Mamadou Kassa TRAORE, Enseignant | Bko Dravéla Bolibana Rue 417, Porte 66 Tel : 20 29-29-81 |
50 | Mouvement Patriotique pour le Renouveau | MPR | Unité de Défense de la Patrie Malienne | 0018/MATS-DNAT du 16/01/95 | Choguel Kokalla MAIGA, Ingénieur en Télécommunication | Chez Choguel MAIGA Tél : 22-40-23 |
51 | Parti pour la Renaissance Nationale | PARENA | Pour une société Démocratique et Solidaire | 593/MATS-DNAT du 13/10/95 | Tièblé DRAME, Professeur de Lettres | Bko Ouolof. Bolibana Rue Soundiata Porte 1397 Tel : 20 23-49-54, BP 2235 |
52 | Convention Sociale-Démocrate | CDS | Equité-Solidarité | 071/MATS-DNAT du 26/01/96 | Mamadou Bakary SANGARE, Administrateur Civil | Bko Quinzambougou, Rue535, Porte 112 |
53 | Parti Africain pour le Renouveau et l’Intégration | PARI | Union Intégrité Courage | 13/MATS-DNAT du 21/02/96 | Mamaye KASSOGUE, Economiste | Bko Quinzambougou Rue 525 Porte 8 |
54 | Mouvement pour la Démocratie et le Développement | MDD | Travail et Progrès | 486/MATS-DNAT du 28/06/96 | Tamba DAGNOKO, Employé de Commerce | Bko Djélibougou Rue 315 Porte 96 |
55 | Convention Parti du Peuple | COPP | Unité-Progrès-Solidarité | 872/MATS-DNAT du 08/11/96 | Me Mamadou GAKOU, Avocat à la Cour | Bko Hippodrome BP 9012, rue 234X287, Porte 1345 |
56 | Union Nationale Pour la Renaissance | UNPR | Unité-Dignité-Solidarité | 284/MATS-DNAT du 02/05/97 | Modibo SANGARE, Entrepreneur | Bko Coura Bolibana Rue 380 X Soundjata |
57 | Front Africain pour la Mobilisation et l’Alternance | FAMA | Fraternité-Tolérance-Développement | 427/MATS-DNAT du 02/07/97 | Amadou SOULALE, Professeur de Lettres et Art | Bko Magnambougou Projet, Rue 322 Porte 168 Cell : 76 11 25 53 |
58 | Parti Socialiste pour le Renouveau | PSR | Liberté-Justice-Travail | 466/MATS-DNAT du 11/07/97 | Abdouramane GAKOU, Ingénieur de Construction Civile | Bko Coura Rue 132 Porte 763 |
59 | Parti d’Alliance pour la Renaissance, l’Intégration et Solidarité Africaine | PARISA | Sagesse-Fermeté-Justice | 557/MATS-DNAT du 05/09/97 | Damien DACKO, Agent Immobilier | Bko Djicoroni Para Dontèmè 2 Rue 345 |
60 | Convention Nationale pour la Démocratie et le Renouveau | CNDR | Liberté-Loyauté-Solidarité | 579/MATS-DNAT du 05/09/97 | Almamy CAMARA, Enseignant | Kayes Légal Ségou Secteur 5 Rue Humbert |
61 | Rassemblement des Républicains | RDR | Justice-Travail-Progrès | 04/MATS-DNAT du 168/09/97 | Amadou SIDIBE, Juriste | Bko Hamdallaye Rue 90 Porte 1125 Tel : 20 29-11-40 |
62 | Concertation Démocratique | CD | Transparence-Tolérance-Justice | 044/MATS-DNAT du 12/02/98 | Ousmane Baba KANE, Transporteur | Bko Djicoroni Para face Station Pompage EDM |
63 | Parti pour la Démocratie et le Renouveau-Dounkafa Ton | PDR | Travail-Liberté-Justice | 266/MATS-DNAT du 22/05/98 | Adama KONE, Inspecteur des Services Economiques | Kalaban coura Extension, rue 247, Porte 1161Bko |
64 | Bloc des Alternatives pour le Renouveau Africain | BARA | Justice-Solidarité-Développement | 626/MATS-DNAT du 08/12/99 | Pr. Yoro DIAKITE, Enseignant | Bko Quinzambougou Rue 535 Porte 112 BPE 4526 Tel : 20 23-34-90 |
65 | Parti Populaire pour le Progrès (Diama Jigi) | PPP | Paix-Justice-Travail | 183/MATS-DNI du 21/03/2000 | Madiassa MAGUIRAGA, Enseignant | Marché de Médine Imm. Kagnassi Porte 08 Rue 154 BP 3000 Tel : 20 21-26-67 |
66 | Rassemblement Malien pour le Changement (Mali-Kanu) | RMC Mali-Kanu | Démocratie-Unité-Rassemblement | 0528/MATCL-DNI du 08/09/2000 | Me Moriba DIALLO, Avocat à la Cour | Bko Kalabancoura Rue 30 Porte 178 Bamako |
67 | Convention Nationale pour la Démocratie | CND | Droits-Transparence-Equité | 0208/MATCL-DNI du 05/04/2001 | Bandiougou Bidia DOUCOURE, Journaliste à la retraite | Aldjouma TOGO Porte 617 |
68 | Parti Humaniste Malien | PHM | La Diversité des idées pour l’Unité et le Développement | 0323/MATCL-DNI du 11/05/01 | Moussa DIOMBANA, Gestionnaire | Bko Kalaban-coura Rue 43 Porte 675 |
69 | Rassemblement Pour le Mali | RPM | Justice-Progrès-Solidarité | 0524/MATCL-DNI du 19/07/01 | Ibrahim Boubacar KEITA, | Bko Hippodrome Rue 228 Porte 1164 Tél. 20 21-69-40 |
70 | Parti pour l’Indépendance, la Démocratie et la Solidarité | PIDS | Liberté-Unité-Travail | 0723/MATCL-DNI du 14/09/01 | Daba DIAWARA, Administrateur Civil | Bko Hippodrome Rue 300 Porte 426 |
71 | Convergence pour une Alternance Démocratique | CAD | Justice-Solidarité | 059/MATS-DNAT du 12/02/98 | Bakary Sory DIARRA, Expert Comptable | Bko Centre Commercial Rue Mohamed V Im. Tambadou Tel : 20 22-28-18/20 23-51-59 |
72 | Mouvement des Populations Libre, Unies et Solidaires | MPLUS RAMATA | Sans devise | 0917/MATCL-DNI du 20/11/01 | Dr Abdoulaye Amadou SY, Economiste | Imm. Masséda, Avenue de l’OUA BPE 1764 Bko |
73 | Parti Pour la Démocratie et l’Autosuffisance | PDA « Sini Gnèsigui Ton | Solidarité-Démocratie-justice | 0950/MATCL-DNI du 07/12/01 | Me Drissa TRAORE, Avocat à la Cour | Bko Korofina Sud Route de Koulikoro Porte 532 |
74 | Mouvement Populaire pour la Démocratie Directe | MPDD | Le pouvoir au Peuple, le Peuple vaincra | 0042/MATCL-DNI du 10/01/02 | Moussa Seydou SANOGO, Enseignant | Bko, Magnambougou Rue 374 Porte 299 |
75 | Parti pour le Développement et le Social | PDS | Travail-Discipline-Fraternité | 0174/MATCL-DNI du 1er/02/2002 | Hamouyé CISSE, Employé de commerce | Bamako Korofina-Nord Rue 167 Porte 498 |
76 | Parti du Peuple pour la Démocratie | PPD | Union-Justice-Solidarité | 0175/MATCL-DNI du 04/03/2002 | Ibrahima TOURE, Enseignant | Bamako Djélibougou Rue 246 Porte559 |
77 | Parti Ecologiste du Mali | P.E. du Mali | Pour l’avenir | 0289/MATCL-DNI du 12/04/2002 | Madame DIALLO Fadimata Bintou TOURE, Enseignante | Bko, Magnambougou Projet Rue 396 Porte 103 |
78 | Parti pour la Démocratie, la Culture et l’Intégration | PDCI Farafina Dembé | Rassembler pour construire | 0450/MATCL-DNI du 10/07/2002 | Issa MARIKO, Juriste | Bko, Magnambougou Rue 384 Porte 100 |
79 | Congrès Africain pour la Démocratie, le Développement et l’Intégration | CADDI | Pour le bonheur du peuple, prêt pour le sacrifice | 0808/MATCL-DNI du 22/11/2002 | Oumarou A. DICKO, Administrateur Civil | Bko, Kalaban Coura Sud ACI Lot N°2994 Tél. 277-38-18 |
80 | Parti du Travail et de la Réhabilitation Nationale | PTRN | Sans devise | 005/CS-P du 21/01/2003 | Lassine SIDIBE, Ingénieur Mécanicien, domicilié à Sikasso | Sikasso |
81 | Parti pour l’Education, la Culture, la Santé et l’Agriculture au Mali | PECSAM | Union-Travail-Justice | 0361/MATCL-DNI du 18/04/2003 | Oumar SANOGO, Enseignant | Boulkassoumbougou, route de Sangarébougou , Imm. Mafa Haidara |
82 | Solidarité Africaine pour la Démocratie et l Indépendance | SADI | Solidarité Démocratie Indépendance | 0133/MATCL-DNI du 14/02/02 | Oumar MARIKO Médecin | Bko Djélibougou R.246 P.559 Tél. 20 24-87-82 B.P. 3140 |
83 | Mouvement Africain pour la Démocratie et l Intégration Saya ka koussa malo yé | MADI | Travail Justice Honneur | 014/MATS-DNAT du 09/01/98 | Moussa SIDIBE, Aide Comptable | Bko Zone Industrielle |
84 | Union pour la République et la Démocratie | URD | Unité Travail et Justice | 0557/MATCL DNI du 25/06/2003 | Younoussi TOURE Economiste | Bko Badalabougou Rue 105 Porte 483 Tel 20 20 86 40 20 20 86 42 |
85 | Union Malienne pour le Progrès | UMP | Paix Travail et Justice | 0574/MACL DNI du 04/07/2003 | Amadou TOURE Enseignant | Bko Hippodrome Rue 285 Porte 97 |
86 | Rassemblement pour le Développement et la Solidarité | R.D.S | Loyauté-Effort-Solidarité | 0970/MATCL-DNI du/2003 12/11 | Younous Hamèye DICKO, Enseignant | Hamdallaye Immemble SANOGO, A Cheick ZAYED BPE 4340 Bko. |
87 | Alliance Malienne pour le Travail | AMAT | Démocratie-Travail-Justice | 1048/MATCL-DNI du 21/11/2003 | Dr. Almoubareck Ag Oumar, Médecin | Bko, Hippodrome Rue 379 Porte 111 |
88 | Alliance Nationale pour la Construction | ANC | Travail-Discipline-Rigueur | 1129/ MATCL-DNI du 17/12/2003 | Patrice DAKOUO, Agent de Sécurité | Bko, Kalaban Coro près de la pharmacie du Docteur Yalkoye |
89 | Bloc des Alternances pour la Renaissance, l’Intégration et la Coopération Africaine | BARICA | Unité-Développement- Justice | 00074/ MATCL-DNI du 05/02/2004 | Mamadou SINAYOKO, Comptable | Bko, Faladié Sema Avenue de l’OUA |
90 | Mouvement des Comités Révolutionnaire Jamaton | MCR-JT | Pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. | 02-84/MATCL-DNI du 13/05 2004 | Assagaïdou MAIGA, Technicien Supérieur en Agronomie | Bko-Senou village près Usine BRAMALI |
91 | Faso | FASO | Dire ce que nous faisons et faire ce que nous disons | 0344/MATCL-DNI du 10/06/04 | Issa N’DIAYE, Enseignant | Bko Ouolofobougou Bolibana Rue Soundiata P. 170 |
92 | Rassemblement Constitutionnel Démocratique | RCD | Fraternité-Egalité-Progrès | 0372/MATCL-DNI du 18/06/2004 | Mamadou Klewa TRAORE, Comptable | Bko, Boulkassoumbougou R.581. P.971 |
93 | Union pour la Paix et la Démocratie | U.P.D | Liberté-Unité-Rassemblement | 0041/MATCL-DNI du 18/02/2005 | Amadou Tiéman SANGARE, Economiste | Magnambougou, Rue 308 P.456 Bko |
94 | Mouvement des Comités Révolutionnaires pour la Démocratie Directe | MCRDD | Pouvoir du peuple certes, le peuple vaincra | 0084/MATCL-DNI du 13/05/2005 | Habiboulaye DEMBELE, Juriste | Daoudabougou Rue 406, P.382 Bko |
95 | Rassemblement pour l’Education au Développement Durable | REDD | Environnement-Croissance-Equité | 0097/MATCL-DNI du 17/06/2005 | Mme SIDIBE Aminata DIALLO, Enseignante | Lafiabougou, Cité de la colline P.143 |
96 | Liberté et Justice Sociale | LJS | Liberté et Justice Sociale | 00118/MATCL-DNI du 05/08/2005 | Adama GOITA, Journaliste | Koutiala Imm. TALL Darsalam I |
97 | Parti Citoyen pour le Renouveau | PCR | Unité-Paix-Progrès | 0124/MATCL-DNI du 11/08/2005 | Ousmane Ben Fana TRAORE, Gestionnaire | Niaréla II, Rue, 428 P.592.672.09.88 |
98 | Parti de l’Intelligentsia Malienne | PIM | Tous responsables de l’avenir de chacun | 0126/MATCL-DNI du 23/08/2005 | Sory Ibrahima TANDIA | Niaréla Rue 363, P.58 |
99 | Parti Humaniste Malien des Droits Humains | PHMDH | Paix-Force-Joie | 0171/MATCL-DNI du 23/11/2005 | Abdoulaye KONATE, Informaticien | Quinzambougou Rue 560, Porte 69 |
100 | Parti des Jeunes Démocrates | PJD | Vérité-Justice-Sacrifice | 061/MATCL-DNI du 16/03/ 2006 | Faman COULIBALY, Informaticien | Kalaban-Coura Rue 30 face AFEM |
101 | Mouvement des Comités Révolutionnaires du Mali | MCRM | Tout pour le peuple et par le peuple | 062/MATCL-DNI du 16 /03/ 2006 | Abdoulaye DIARRA, Ingénieur- Gestionnaire | Daoudabougou, Immeuble TANDIA |
102 | Parti pour la Justice et le Développement | PJDD | Travail-Vérité-Justice | 0116/MATCL-DNI du 15/07/ 2006 | Noumoutié SOGOBA, Administrateur Civil | Koutiala, Darsalam I |
103 | Parti Espoir Réel | PER | Détermination-Engagement-Espérance | 0157/MATCL-DNI du 17/08 2006 | Ibrahima CISSE, Sérigraphe domicilié à Doumanzana | Doumanzana Rue 448, Porte 53 |
104 | Démocrates Progressistes Maliens | DPM | Travail-Patriotisme-Justice | 0206/MATCL-DNI du 28/11/2006 | Fatoma TOGOLA, Pharmacien à Kati | Medina-coura, Rue 16, Porte 96 |
105 | Convention de Réflexion et d’Action pour le Mali | COREAM | Un grand Mali-Une Afrique intégrée | 0021/MATCL-DNI du 16/02/2007 | Bamba Gagny KIABOU, Juriste à Hamdallaye ACI 2 000, Rue 331, Porte 404 | Banankabougou Bollé, Rue 1 008 logements, deux carrés après le siège de la Cour Suprême en construction |
106 | Union Malienne pour le Développement et la Démocratie | UMDD | Solidarité-Travail-Justice | 0049/MATCL-DNI du 16/03/2007 | N’Gouro SANOGO, Ingénieur Génie Civil | Kalaban-coura Rue 174, Porte 19 |
107 | Force Citoyenne et Démocratique | FCD | Unité-Egalité-Solidarité | 0161/MATCL-DNI du 16/03/2007 | Djibril TANGARA, Inspecteur des Impôts | Lafiabougou Rue 214, Porte 151, Bamako |
108 | Mouvement des Patriotes pour la Justice Sociale | MPJS | Travail-Justice-Progrès | 0030/MATCL-DNI du 20/02/2008 | Mamadou MAIGA, Enseignant | Faladiè Sokoura Rue 706, Porte 884 |
109 | Front pour le Développement du Mali Mali Nieta-Jekulu | FDM-MNJ | Travail-Justice-Solidarité | 058/MATCL-DNI du 14/03/2008 | Dr. Harouna SISSOKO, Médecin | Kalaban-coura Sud Extension Rue 456, P 40 |
110 | Union pour le Développement du Mali-Jama Ka Wassa | UDM-Jama Ka Wassa | Unité-Justice-Prospérité | 148/MATCL-DNI du 03/07/2008 | Ibrahima SIBY, Agronome Titibougou Tél. 671.62.16 | Niaréla, Rue 424, Porte n°24 |
111 | Action Démocratique pour le Changement et l’Alternance au Mali | ADCAM | Travail-Solidarité-Justice | 150/MATCL-DNI du 08/07/2008 | Amadou A. DEMBELE, Gestionnaire | Tél. 221.71.43, Cel. 681.47.19 646.80.40 (Sokorodji-Bamako) |
113 | Convergence pour le Développement au Mali | CODEM | Comptons d’abord sur nos propres forces. | 167/MATCL-DNI du 07/08/2008 | Housseïni Amion GUINDO, Enseignant | Djélibougou Rue 296, Porte 162, Bamako |
114 | Parti de la Différence au Mali | PDM | Travail-Justice | 187/MATCL-DNI du 25/08/2008 | Jean DEMBELE, Gestionnaire | Kalaban Coro Rue 569, Porte 174 Bamako |
115 | Bolen Mali Deme Ton | BMDT | Education -Rigueur-Paix | 232/MATCL-DNI du 14/11/2008 | Soumaïla TRAORE, Vétérinaire | Kalaban coro, Dugu coro, rue 350, porte 850 |
116 | Front Africain pour le Développement | FAD | Détermination-Courage-Action | 233/MATCL-DNI du 14/11/2008 | Nouhoum SARR, Etudiant | Hamdallaye ACI, rue 431, Porte 328 (Bamako) |
117 | Union des Forces pour le Changement | UFC | Assainissement-Sécurité | 245/MATCL-DNI du 08/12/2008 | Amadou KONE, Comptable | Bamako, Hamdallaye ACI 2000, Rue 42, Porte 762. |
118 | Union des Patriotes pour la République | URP | Travailler pour Réussir | 52/MATCL-DNI du 19/02/2009 | Dr Modibo SOUMARE, Médecin à Hamdallaye, Rue 56, Porte 30 | Bamako, Hamdallaye Lazare, Rue 417, Porte 151, tél : 78 81 01 43 ; BP : 3048 |
119 | YELEMA, le Changement | YELEMA | Progrès, Justice par nous et pour nous | 0411/MATCL-DNI du 09/04/2010 | Moussa MARA, Expert-Comptable, Lafiabougou Rue 492 Porte 433 Bamako | Bamako, Hamdallaye ACI 2000, Rue 244, Porte 166. |
120 | Parti Démocrate Malien | PADEM | Patriotisme-Vérité-Travail | 059/MATCL-DNI du 12/04/2010 | Ismayila Yoro DICKO, Administrateur Civil, Badalabougou, Rue 614 Porte 194, Bamako | Kalabankoro Rue 451 Porte 52 Bamako |
121 | Union Malienne du Rassemblement Démocratique Africain Faso Jigi | UM-RDA FASO JIGI | Respectueuse du Passé, Confiante en l’Avenir | 151/MATCL-DNI du 06/08/2010 | Bocar Moussa DIARRA, Enseignant, domicilié à Kanadjiguila, Tel : 76 48 59 61 | Bamako, Commune II, Hippodrome, Rue RDA, Porte 41 Face Champ Hippique, Tel. : (223) 20 21 45 22, BPE : 1413, |
122 | Parti pour le Développement Economique et la Solidarité | PDES | Consensus-Travail-Justice | 172/MATCL-DNI du 14/09/2010 | Hamed Diane SEMEGA, Juriste, Bamako Quartier du Fleuve Cité Ministérielle villa n°6 | Bamako, Hamdallaye ACI 2000, Rue 320, Porte 200 |
123 | Rassemblement Pour le Développement du Mali | RpDM | Travail – Probité- Dignité | 225/MATCL-DNI du 15/12/2010 | Cheick Modibo DIARRA, Ingénieur en Génie Mécanique, domicilié à Souleymanebougou, Route de Koulikoro Tel : 66.75.90.45 | Bamako, Hamdallaye ACI 2000, Rue 303, Porte 330 |
124 | Convention pour la Renaissance | CR-FASO GNETAGA | Patrie- Travail- Justice | 006/MATCL-DNI du 19/1er/2011 | Ousmane N’DIAYE, Economiste | Bamako, Hamdallaye ACI 2000, Rue 331, Porte 290 |
125 | Convergence Africaine Pour le Renouveau/ Afriki Lakuraya | CARE/ AFRIKI LAKURAYA | L’Allégeance à l’Action Collective- D’une Nation Unie- Pour la Construction Nationale | 030/MATCL-DNI du 23/02/2011 | Cheick Boucadry TRAORE, Conseiller en Investissement | Bamako, Badalabougou- Est, Rue 36×24 |
126 | Convention Nationale pour une Afrique Solidaire-Faso Hèrè | CNAS-FASO HERE | Le Mali pour tous, des chances égales pour chacun | 180/MATCL-DNI du 22/08/2011 | Soumana TANGARA, Ingénieur Electricien, Baco-Djicoroni ACI, rue 668, porte n°24 | Bamako, Hamdallaye ACI 2000, Rue 30, Porte 619 |
127 | Avenir et Développement du Mali | ADM Sini Gnesigi Ton | La politique au service du peuple | 195/MATCL-DNI du 08/09/2011 | Madani Amadou TALL, Economiste, Sotuba près de la maison de la Solidarité | Bamako, Niaréla, rue : 420, porte : 185 |
128 | Parti Démocratique du Peuple Malien | PDPM | Tolérance-Dialogue-Paix | 196/MATCL-DNI du 09/09/2011 | Mamoutou DIALLO, Juriste, Kalaban-coura ACI, rue 367, porte 1236, Tel : 66 01 68 51 | Bamako, Faladiè, rue 380, porte 3054 |
129 | Sikikafo Oyedamouyé | P.SO | Unité-Solidarité-Tolérance | 226/MATCL-DNI du 18/10/2011 | Mamadou Lamine SYLLA commerçant à Niaréla, rue 438, porte 13 | Bamako, Bagadadji, rue 514, porte 90 |
130 | Parti pour l’Action Civique et Patriotique | PACP | Unité-Travail-Progrès | 231/MATCL-DNI du 24/10/2011 | Niankoro Yeah SAMAKE, Enseignant, domicilié à Ouelessebougou, rue : 130, porte n°364 | Hamdallaye ACI 2000, Rue des Flamboyants ; Porte : 432 |
131 | Bloc Universitaire pour le Changement | BUC | La Paix- La Justice- La Solidarité et le Travail. | 234/MATCL-DNI du 24/10/2011 | Boubacar N’Tio Traoré, Enseignant, domicilié à l’Ex-Base Aérienne | Quartier du Fleuve, rue 323, porte 415 |
132 | INDEPENDANT | INDEPENDANT | INDEPENDANT | INDEPENDANT | INDEPENDANT | INDEPENDANT |
133 | Parti Républicain du Mali | PRM | La Paix – le Travail et la Justice | 258/MATCL-DNI du 21/12/2011 | Abdallah DOUCOURE, Agent commercial Missira, Rue Achkabad, porte 1116, Tel : 69 50 06 19 | Titibougou, rue 247, porte 74 face à la route de Koulikoro |
134 | Alliance Démocratique pour la Paix | ADP-Maliba | Paix-Prospérité-Partage | 041/ MATDAT-DGAT du 18/03/2013 | Aliou Boubacar DIALLO, Administrateur de Société | Bamako, Quartier du fleuve, Rue : 321, porte : 742 |
135 | Rassemblement pour le Changement | RPC | Egalité-Savoir-Travail | 039/MATCL-DNI du 29/02/2012 | Abdoulaye DOUCOURE, Marabout, domicilié à Boulkassoumbougou | Boulkassoumbougou, rue 653, porte 184 |
136 | Parti Africain pour le Développement et l’Intégration | PADI | Travail-Rigueur-Justice | 056/MATCL-DNI du 19/04/2012 | Aguissa Ag Mohamed ASSALEH, Comptable, Kalaban-coro ; rue 500 ; Porte 304 | Kalaban-coro, rue : 357, Porte 523 |
137 | Synergie pour un Nouveau Mali | SYNOUMA | Patriotisme – Solidarité –Dignité | 057/MATCL-DNI du 26/04/2012 | Mme TOURE Safiatou TRAORE ; Informaticienne, Badialan II rue Soundiata, Porte 195 | Bamako ; Badialan II ; rue : Soundiata, porte 2338 |
138 | Union des Mouvements et Alliances pour le Mali | UMAM | Unité – Consensus -Solidarité | 059/MATCL-DNI du 26/04/2012 | Jeamille BITTAR, Transporteur, Baco djicoroni ACI lot n°2367 près de la mosquée | Bamako, Sogoniko, rue : Avenue OUA, porte : 2338 |
139 | Parti Elan Patriotique | EP Fasso N’Gneta Kanu | Egalité- Loyauté -Patriotisme | 121/MATDAT-DNI du 15/08/2012 | Mody COULIBALY, Expert détective, Lafiabougou, rue 395, porte 91 | Bamako, rue Caron, porte 77, Centre Commercial, Quartier du Fleuve |
140 | Parti Africain pour le Renouveau | PAR | Travailler pour Bâtir un Mali qui gagne | 136/MATD-DNI du 19/09/2012 | Mamadou COULIBALY, Opérateur économique, Lafiabougou, Rue 406 ; Porte 309 | Bamako, Lafiabougou, Rue : 406, P : 309 |
141 | Parti pour le Renouveau Démocratique du Mali | PRDM-Jama Sago | Solidarité- Discipline- Travail | 003/MATDAT-DNI du 04/1er/2013 | Ibrahima N’Komi DIAKITE, Promoteur de l’école de Bougouni Farada | Bougouni Farada en face de la RN7 |
142 | Synergie des Initiatives pour la Renaissance Africaine | SIRA | Un Peuple-Un Chemin- Un Objectif | 007/MATDAT-DNI du 04/1er/2013 | Sibiry COUMARE, Ingénieur en Génie Civil | Bamako, Baco Djicoroni Sud Extension, Rue : 737, Porte : 85 |
143 | Union Malienne Pour la République et la Démocratie | U.M.P.R.D | Travail-Intégrité-Prospérité | 015/MATDAT-DGAT du 1er/02/2013 | Souleymane DICKO, Ingénieur informaticien | Baco Djicoroni-Golf, immeuble Haby KONE, Rue : 822, Porte : 2080 |
144 | Alliance des Nationalistes Convaincus pour le Développement | ANCD-Mali | Tous aux rendez-vous de l’honneur unis, nous réussirons | 017/MATDAT-DGAT du 1er/02/2013 | Alassane DEMBELE, Juriste | Bamako, Boulkassoumbougou, Rue : 1183, porte : 171 |
145 | Convergence d’Action pour le Peuple | CAP | Justice-Travail-Espoir | 038/MATDAT-DGAT du 15/03/2013 | Jean Marie dit Idrissa SANGARE, Ingénieur Electricien (démissionnaire) | Bamako, Hamdallaye ACI200, Rue : 380, Porte : 134 |
146 | Parti pour la Restauration des Valeurs du Mali | PRVM/ FASO KO | Dambe-Danaya-Ladiriya | 042/ MATDAT-DGAT du 20/03/2013 | Mamadou SIDIBE, Ingénieur en Informatique | Bamako, Niamakoro Cité UNICEF, rue : 58, porte : 334 |
147 | Union pour la Démocratie et l’Alternance | UDA | Justice et liberté | 064/ MATDAT-DGAT du 02/04/2013 | Cheick KEITA, Inspecteur des Douanes | Bamako, Baco Djcoroni ACI, Rue : 627, immeuble Baïssa Djigué |
148 | Pari Lumière pour l’Afrique | P.LA | Patrie-Travail-Honneur | 065/ MATDAT-DGAT du 02/04/2013 | Seydou DIAWARA, Commerçant | Bamako, Djelibougou plaque rouge, Rue : 303, Porte : 06 |
149 | Forces Alternatives pour le Renouveau, An ka Wuli | FARE, An Ka Wuli | Patrie- justice-solidarité | 067/ MATDAT-DGAT du 03/04/2013 | Aliou KEITA, Ingénieur Agronome, Kalaban-coro Plateau, Rue 448, Porte 1538, Tél : 76 37 44 61 | Bamako, ex Imacy, Avenue Cheick Zayed, Dravela |
150 | Alliance pour la Promotion et le Développement du Mali | APDM | Equité- Patriotisme-Unité | 068/ MATDAT-DGAT du 03/04/2013 | Bandiougou DIAWARA, Promoteur de Société | Bamako, Niamakoro cité UNICEF, Rue : 86, Porte : 634 |
151 | Front Uni pour l’Alternance et le Changement | FUAC | Unité-Travail-Progrès | 086/MATDAT-DGAT du 06/05/2013 | Moussa SISSOKO, Economiste | Bamako, Baco Djicoroni ACI, Rue : 640 |
152 | Rassemblement Travailliste pour le Développement | RTD | Union-Travail-Progrès | 092/MATDAT-DGAT du 13/05/2013 | Hamed SOW, Dirigeant d’Entreprise | Bamako, Sotuba près du terrain du Stade Malien |
153 | Mobilisation pour le Développement du Mali | M.D.M | Patriotisme-Unité-Prospérité | 093/MATDAT-DGAT du 113/05/2013 | Mamadou BA, Directeur PME | Bamako, Djelibougou Extension, Rue : 248, porte : 556 |
154 | Parti Démocratique pour l’Alternance et le Renouveau | PDAR-MJCD | Unité – Changement – Développement | 094/MATDAT-DGAT du 13/05/2013 | Mamadou DJIGUE, Administrateur de Société | Bamako, Sébénikoro, Cité SOAPRIM |
155 | Mouvement pour un Destin Commun | MODEC | Fraternité- Travail- Justice | 101/MATDAT-DGAT du 31/05/2013 | Konimba SIDIBE, Gestionnaire | Bamako, Immeuble ABK 1, Bureau 110 |
156 | Parti Socialiste | PS | Justice- Créativité- Solidarité | 102/MATDAT-DGAT du 31/05/2013 | Amadou KOITA, Inspecteur des Finances | Bamako, Badialan III, Rue : 502, Porte : 48 |
157 | Parti Social – Démocrate Africain | PSDA | Travail- Solidarité- Justice | 109/MATDAT-DGAT du 06/06/2013 | Ismaïla SACKO, Ingénieur Agronome | Bamako, Quinzambougou, Rue : 555, Porte : 419 |
158 | Union des Patriotes Pour le Renouveau | UPPR | Travail-Transparence-Equité | 110/MATDAT-DGAT du 06/06/2013 | Moussa BAMADIO, Professeur d’Enseignement | Bamako, Dianeguela, Rue : 445, Porte : 290 |
159 | Alliance Mali Dambe | AMD | Retrouvons notre dignité | 111/MATDAT-DGAT du 06/06/2013 | Tidiane GUINDO, Juriste | Bamako, Rue : 104, Porte : 142 |
160 | Alliance Mali Dambe | AMD | Retrouvons notre dignité | 111/MATDAT-DGAT du 06/06/2013 | Tidiane GUINDO, Juriste | Bamako, Rue : 104, Porte : 142 |
161 | Alliance pour la Solidarité au Mali – Convergence des Forces Patriotiques | ASMA-CFP | Unité- Solidarité- Travail | 115/MATDAT-DGAT du 10/06/2013 | Soumeïlou Boubeye MAIGA, Journaliste | Bamako, Tomikorobougou, Rue : 662, Porte : 537 |
162 | Alliance Pour le Mali | APR | Fraternité- Travail-Justice | 116/MATDAT-DGAT du 10/06/2013 | Oumar Ibrahim TOURE, Administrateur Civil | Bamako, Hippodrome, Rue : 234, Porte : 783 |
163 | Coalition pour le Développement du Mali | CODEMA-KO DUMA | Recherche-Unité-Développement | 123/MATDAT-DGAT du 21/06/2013 | Siaka KONE, Enseignant à la retraite | Niamakoro Socoro Rue 171, 536 |
164 | JAMAA | JMA | Le Changement en marche | 198/MAT /DGAT du 10/06/2013 | Jean Marie dit Idrissa SANGARE, Ingénieur Electricien | N’Tominkorobougou, Rue : 655, Porte : 281 |
165 | Union Pour un Mouvement Populaire de Changement | U.M.P.C | Union pour la Patrie | 199/MAT-DGAT du 10/06/2013 | Boubacar Boubou DICKO, Economiste | Bamako- Coura face au Centre de Santé de Référence de la Commune III |
166 | PARTI ECOLOGISTE | PE | INDETERMINE | INDETERMINE | INDETERMINE | INDETERMINE |
167 | Alliance pour le Mali MALIKO | APM MALIKO | Unité Détermination Progrès | 004/MAT DGAT du 23/1er/2014 | Modibo KADJOKE Juriste domicilié au Quartier Mali 300 logements Porte n°161 | Badalabougou SEMA Rue 98 Porte n°280 |
168 | Mouvement pour le Rassemblement, le Travail et l’Initiative | MRTI | Travail-Unité-Initiative | 017/MAT-DGAT du 11/02/2014 | Issiaka BAMBA, Economiste | Sogoniko-Bko, Rue 133, Porte 144 |
169 | Congrès pour la Démocratie et le Progrès | CDP-Mali Kura | Liberté-Justice-Solidarité | 128/MIS-DGAT du 12/05/2014 | Diouly Birama SIDIBE, Gestionnaire | Hamdallaye ACI 2000, Rue 322, Porte 21, Tel : 76 43 91 19 |
170 | Beje Fanga- Alliance des Forces Panafricanistes | BEJE FANGA-AFP | Unité-Intégrité-Laïcité-Développement | 147/MIS-DGAT du 10/06/2014 | Hamé TRAORE, Comptable | Lafiabougou, Rue 351, Porte 176, Tel : 20 77 77 69/66 88 92 10/76 43 01 45/E-mail :partibejefangaAFP@yahoo.fr(link sends e-mail) |
171 | Alliance Démocratique du Peuple Malien | ADEPM | Patriotisme-Solidarité-Progrès | 155/MIS-DGAT du 18/06/2014 | Aboubacar Sidick FOMBA, Assistant Ophtalmologiste | Missira, Rue RDA, Porte 1668 Bamako |
172 | Front Populaire Malien | FPM | Justice – Solidarité- Progrès | 185/MIS-DGAT du 29/07/2014 | Diakalia BALLO, Socio-Anthropologue | Banconi Farada, Rue 700, Porte 240 |
173 | Groupe d’Action Démocratique | GAD | Entente- Travail- Justice | 186/MIS-DGAT du 29/07/2014 | Oumar Bouri TOURE, Administrateur de Société | Sogoniko à 200 m des Halles de Bamako |
174 | Mouvement National pour le Développement FASO GNETA | MONADE FASO GNETA | Union Travail Développement | 190/MIS-DGAT du 14/08/2014 | Moussa Aliou KEITA Enseignant du secondaire | Fadjiguila Rue 184 Porte 13 |
175 | Forces Alternatives pour le Changement | FAC | Paix- Sécurité- Développement | 262/MIS-DGAT du 05/11/2014 | Seydou Amadou TOURE, Diplomate | Badala SEMA I, Rue 90, Porte 295 |
176 | Union des Patriotes pour le Mali | U.P.M | Union- Travail- Justice | 292/MIS-DGAT du 19/12/2014 | Baila NIANG, Professeur d’Enseignement Supérieur | Yirimadio ZRNY, Rue non codifiée, Lot BN6, Bamako |
177 | Parti Socialiste pour le Développement et le Renouveau | PSDR | Unité- Paix- Justice | 147/MATD-DGAT du 24/07/2015 | Amadou SIDIBE, Gestionnaire | Banankabougou, Rue 918, Porte 413, Bamako |
178 | Alliance pour le Panafricanisme et l’Eveil des Consciences des Peuples-Union des Patriotes du Mali « Faso-Bara Tigui » | APEC-UMP | Patrie – Justice – Equité | 150/ MATD-DGAT du 03/08/2015 | Sékou FOFANA, Professeur d’Enseignement Supérieur | Bamako, Faladié Socoro, Rue 200, Porte 143 |
179 | Inna – Mali Banet Faso Lily | P.I.M.B | Amour – Labeur – Développement | 189/ MAT-DGAT du 29/09/2015 | Dr Yaya SISSOKO, Professeur d’Enseignement Supérieur | Bamako, Djicoroni Para, Rue 28, près du Camp Para, à un carré du fleuve Niger, au rez-de chaussée de l’immeuble appartenant à monsieur Sanoussy BAH |
180 | Congrès Populaire Malien pour la Renaissance | C.P.M.R | Unité-Loyauté-Vigilance | 247/MAT-DGAT du 21 décembre 2015 | Joseph TRAORE, Promoteur de Radio Privée | Kati Koko, rue 28, Porte 341 |
181 | Rassemblement des Ecologistes du Mali | REM | Agissons vite | 0001/MAT-DGAT du 23 février 2016 | Aboubacar KONE, Etudiant à Missabougou près Hôpital du Mali | Bamako, Missabougou à côté du Lycée Basta Barry |
182 | Union pour la Paix et la Stabilité | UPS | Solidarité – Justice – Progrès | 0005/MAT-DGAT du 21 mars 2016 | Me Hamadoun Habib SISSOKO, Avocat à Lafiabougou, Rue : 224, Porte : 395 | Bamako, Hamdallaye, Rue : 60, Porte : 758 |
183 | Alliance Pour Construire | APC | SIGUIDA COURA – TABOLO COURA | 0048/MAT-DGAT du 20 avril 2016 | Cheick Oumar Hamidou DIALLO, Juriste à Faladié SEMA, Rue : 858, Porte : 425 | Bamako, Faladié SEMA, Rue : 718, Porte : 485 |
184 | Rassemblement pour la Justice Sociale | RJS | Ensemble pour un Développement Equitable | 200/ MAT-DGAT du 07/10/2013 | Bokary DIALLO, Enseignant-Chercheur | Moribabougou, Rue : 447, Porte : 91 |
The Political Situation in Mali
REPORT OF THE SECURITY GENERAL ON THE SITUATION IN MALI
United Nations Security Council
Major Political Developments
On 30 December, the President of Mali, Ibrahim Boubacar Keita, appointed Soumeviou Boubève Maiga as Prime Minister. On 16 January, the signatory parties agreed on a timeline to accelerate the implementation of key provisions of the Agreement ahead of the presidential elections in July, but progress towards implementation has remained slow. Meanwhile, the newly appointed Government has been working with stakeholders, including the signatory armed groups, to foster conditions conducive to the holding of peaceful, credible and transparent elections throughout the country. The 24th session of the Agreement Monitoring Committee was postponed to allow time for the Malian parties to finalize their discussion on an agreement detailing the activities to be carried out before and after the presidential elections. Significant progress was made towards the operationalization of the joint force of the Group of Five for the Sahel (G-5 Sahel), for which more than €400 million has now been pledged, including the sum raised at the International High-Level Conference on the Sahel, held in Brussels on 23 February.
Achievements include the adoption of laws establishing territorial communities in the regions of Ménaka and Taoudenni, progress in the devolution of competencies and resources to the regions and the securing of additional funds for the United Nations trust fund for peace and security in Mali. The drafting of the national strategy on security sector reform is ongoing. No significant progress was made on the justice and reconciliation indicators. Slight progress was registered on the justice indicators relating to the prosecution of terrorism and prison security.
Implementation of the Agreement on Peace and Reconciliation in Mali
During its regular session on 16 January, the Agreement Monitoring Committee endorsed a timeline, developed by the signatory parties with the support of MINUSMA, to accelerate the implementation of key provisions of the Agreement, focusing on measures related to: (a) decentralization, involving the harmonization of laws on territorial communities with the provisions of the Agreement; (b) defence and security, including mixed patrols, security sector reform and securing the upcoming elections; and (c) socioeconomic development. The Malian parties established ad hoc commissions to advance the implementation of the Agreement in all three areas.
For the first time since its designation as independent observer, the Carter Center attended the session of the Agreement Monitoring Committee on 16 January and stated its commitment to upholding independence and impartiality in carrying out its mandate. From 22 to 24 January, the delegation of the Carter Center visited Kidal, Gao and Timbuktu, and held meetings with State representatives, interim authorities and civil society.
Political and institutional measures
On 30 December, the President appointed Soumeviou Boubève Maiga as Prime Minister. He is the fifth Prime Minister to be appointed during the President’s mandate. On the same day, a new Cabinet was named. With 9 women out of its 36 members, it continues to fall short of the 30 per cent quota for the representation of women required by the law of 18 December 2015. In a bid to reinforce the decentralization process, two new ministries, the Ministry of Territorial Communities and the Ministry of Local Development, were created to work in conjunction with the Ministry of Territorial Administration and Decentralization.
Shortly after his nomination, the new Prime Minister reached out to the signatory armed groups with a view to reinvigorating the implementation of the peace process and to the majority and opposition political parties, religious leaders and trade unions to reinforce the social dialogue. On 13 and 14 January, he travelled to Algeria to discuss the peace process and bilateral cooperation with the President, Abdelaziz Bouteflika, and the Prime Minister, Ahmed Ouyahia. On 11 February, he travelle d to Mopti where he announced measures to restore State authority and deliver peace dividends to the people.
On 31 December, the President announced that his Government would draft a law of national understanding, which would offer amnesty to individuals who had been involved in an armed rebellion, but who had not been not accused of violent crimes. On 5 March, human rights groups published an open letter calling on the Government to put the law on hold pending the conduct of impartial investigations into human rights abuses committed since 2012. On 6 March, the Prime Minister received a draft law, which would be considered by the National Assembly in April.
Extensive government consultations on a decree to be adopted by the Council of Ministers on the transfer of authority for the delivery of services and associated financial resources to regional authorities are ongoing with the signatory armed groups and other key stakeholders. While this decree will facilitate the decentralization process, interim authorities are still facing significant technical, infrastructural and logistical challenges, and additional funds need to be mobilized for the implementation of their priority action plans. On 9 and 10 February in Taoudenni and from 27 February to 1 March in Kidal, the Mission and the United Nations Development Programme provided training to representatives of the interim authorities, government officials and civil society representatives on the management of administrative and financial issues, as well as on procurement and project management.
The number of State officials redeployed to the northern and central regions decreased by 6 per cent during the reporting period. As at 1 March, only 22 per cent of State officials were present at their duty stations in the northern regions and in Mopti Region. The governors of all the northern regions have been deployed to their respective duty stations, except the governor of Taoudenni, who continues to work from Timbuktu.
Since the previous reporting period, there has been a slight decrease in the redeployment of judicial and prison officials to northern and central Mali. As at 10 March, only 69 per cent of judicial officials and 37 per cent of penitentiary officials in the northern regions, and 96 per cent of judicial officials and 92 per cent of penitentiary officials in Mopti Region, were present at their assigned posts. The deteriorating security situation resulted in 6.5 per cent of appointed officials remaining in another jurisdiction and both a slight increase in absenteeism and a slight decrease in activities such as court hearings.
Regional, district and municipal elections are scheduled to be held in April, presidential elections in July and August and legislative elections in November and December. In this context, my Special Representative held a number of meetings with key figures in Malian politics, the political opposition, civil society and the signatory groups, urging restraint and dialogue in support of the electoral process. In additio n, the Mission organized workshops aimed at preventing and mitigating potential election-related violence that could stem from growing insecurity, intercommunity tensions and limited State presence in Bamako, Gao, Kidal, Mopti, Ségou and Timbuktu, benefiting over 600 national stakeholders, 40 per cent of whom were women. It also facilitated the training of 703 elections mediators, including 225 women, who will serve as members of community-based mediation panels.
MALI POLITICAL PARTIES AND LEADERS
Index Mundi
Current President: Ibrahim Boubacar Keita, political party: Rally for Mali or RPM
Opposition candidates and their political parties:
- Soumaïla Cissé, political party: Union for Republic and Democracy or URD (Union pour la République et la Démocratie)
- Doincounda Traoré, political party: Alliance for Democracy in Mali or ADEMA (Alliance pour le Démocratie au Mali)
- Moussa Mara, political party: Yelema, change (le changement)
- Modibo Sidibé, political party Alternative Forces for Renewal and Emergence or FARE (Le Fonds Auto Renouvelable pour l’Emploi)
UNITED NATIONS MULTIDIMENSIONAL INTEGRATED STABILIZATION MISSION IN MALI (MINUSMA) HISTORY
MINUSMA
Background
In recent years, Mali has been confronted by a profound crisis with serious political, security, socio-economic, humanitarian and human rights consequences. The crisis stems from long-standing structural conditions such as weak State institutions; ineffective governance; fragile social cohesion; deep-seated feelings among communities in the north of being neglected, marginalized and unfairly treated by the central Government; a weak and externally dependent, albeit vibrant, civil society; and the effects of environmental degradation, climate change and economic shocks. These conditions were exacerbated by more recent factors of instability, including corruption, nepotism, abuse of power, internal strife and deteriorating capacity of the national army.
2012 rebellion and coup d’état
In mid-January 2012, a Tuareg movement known as the Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), along with Islamic armed groups including Ansar Dine, Al-Qaida in the Islamic Maghreb (AQIM) and the Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), in addition to deserters from the Malian armed forces, initiated a series of attacks against Government forces in the north of the country. The Tuareg rebellion was emboldened by the presence of well-equipped combatants returning from Libya in the wake of the fall of the regime there.
On 22 March, a mutiny by disaffected soldiers from the units defeated by the armed groups in the north resulted in a military coup d’état. A military junta, the Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat, led by Captain Amadou Sanogo, took power, suspended the Constitution and dissolved the Government institutions. The coup accelerated the collapse of the State in the north, allowing MNLA to easily overrun Government forces in the regions of Kidal, Gao and Timbuktu and proclaim an independent State of Azawad on 6 April. Shortly thereafter, tensions emerged among the armed groups in the north and, by 18 November, Ansar Dine and MUJAO had driven MNLA out of the main towns of Gao, Timbuktu and Kidal.
Immediately after the coup, on 27 March, the Heads of State and Government of the Economic Community of West African States (ECOWAS) appointed the President of Burkina Faso, Blaise Compaoré, to mediate in the crisis. On 6 April, the military junta and ECOWAS signed a framework agreement that led to the resignation of the then President, Amadou Toumani Touré, on 8 April and the appointment of the Speaker of the National Assembly, Dioncounda Traoré, as interim President on 12 April. The agreement provided for the establishment of a transitional Government, headed by a prime minister with executive powers. On 17 April, Cheick Modibo Diarra was appointed interim Prime Minister. On 20 August, the Prime Minister announced the formation of a Government of national unity.
Establishment of UNOM and AFISMA
Following the coup d’état, UN Secretary-General’s Special Representative for West Africa, Said Djinnit, offered the support of the United Nations to the Malian authorities. As a result, the Mali interim authorities requested United Nations assistance to build the capacity of the Malian transitional authorities in the areas of political negotiation, elections, governance, security sector reform and humanitarian assistance.
Further consultations led to the deployment in mid-January 2013 of the United Nations Missions in Mali – a multidisciplinary United Nations presence which was authorized by Security Council resolution 2085 of 20 December 2012 in order to provide coordinated and coherent support to (i) the on-going political process and (ii) the security process, including support to the planning, deployment and operations of the African-led International Support Mission in Mali.
The deployment of AFISMA was authorized by the terms of the same Security Council’s resolution in order to contribute to the rebuilding of the capacity of the Malian Defence and Security Forces, in close coordination with other international partners involved in this process; support the Malian authorities in recovering the areas in the north of its territory under the control of terrorist, extremist and armed groups; transition to stabilization activities to support the Malian authorities in maintaining security and consolidate State authority through appropriate capacities; support the Malian authorities in their primary responsibility to protect the population; and support the Malian authorities to create a secure environment for the civilian-led delivery of humanitarian assistance and the voluntary return of internally displaced persons and refugees.
January 2013 crisis
The security situation in Mali underwent a serious deterioration in early January 2013, when elements of Ansar Dine and the Movement for Unity and Jihad in West Africa, with the support of Al-Qaida in the Islamic Maghreb, advanced southwards. They clashed with the Malian army north of the town of Konna, some 680 kilometres from Bamako, forcing the soldiers to withdraw. Terrorist and other armed elements also advanced in the west, taking control of the town of Diabaly on 14 January.
The capture of Konna by extremist groups led the Malian transitional authorities to request the assistance of France to defend Mali’s sovereignty and restore its territorial integrity. In response, military operations against terrorist and associated elements were initiated on 11 January under “Operation Serval”, led by France, in support of the Malian defence and security forces. The deployment of AFISMA was accelerated following the military intervention, allowing some of the contingents to move into different parts of northern Mali in February.
As a result of the French and African military operations alongside the Malian army in northern areas, the security situation in Mali significantly improved. By the end of January, State control had been restored in most major northern towns, such as Diabaly, Douentza, Gao, Konna and Timbuktu. Most terrorist and associated forces withdrew northwards into the Adrar des Ifoghas mountains while others, mainly local Malians, reportedly blended into local communities.
Despite these gains, serious security challenges remained, including continued terrorist activities and military operations in some areas. The need to restore the integrity of Mali’s territory and ensure the physical security of communities in the north continued to be a central priority. Even when full territorial integrity is regained, many serious security risks will remain, including terrorist attacks, weapons proliferation, drug smuggling and other related criminal activities, which are likely to continue to undermine governance and development in Mali for the foreseeable future
MALI PEACE ACCORD: ACTORS, ISSUES, AND THEIR REPRESENTATION
Dr Gaudence Nyirabikali– Stockholm International Peace Research Institute
After a long process of dialogue and negotiation, a new peace accord has finally been concluded between the Malian Government and two coalitions of armed groups that were fighting the government and against each other, namely the Coordination of Azawad Movements (CMA) and the Platform of armed groups (the Platform). The new peace accord, Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger [Accord for peace and reconciliation in Mali emanating from the Algiers process], was formally signed on 15 May 2015 by the Government of Mali, the Platform and two groups forming part of the CMA. The remaining CMA groups signed the accord on 20 June 2015.
The peace accord, which will lead to direct elections of local representatives, offers real potential for peace consolidation and enhanced local participatory governance. However, the accord’s silence on the modalities to allow for the representation of interests, issues and perspectives of the diverse groups within the Malian society means that it fails to address adequately the inclusion claims underlying all episodes of the conflict, and risks perpetuating the recurrence of violence. Tackling these representational aspects would enable the development of an effective inclusive structural basis for the ambitious local government institutions envisaged by the accord, and would respond to the self-determination and self-development needs of the diverse social groups comprising the Malian society.
Actors and issues of contention
The principal non-government actors in the peace process are the CMA and the Platform. The CMA is comprised of the Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA), the Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA), the Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA), a faction of the Coalition du Peuple de l’Azawad (CPA), and a splinter group of the Coordination des Mouvements et Fronts Patriotiques de Résistance (CMFPR–II).
The Platform is comprised of the Coordination des Mouvements et Fronts Patriotiques de Résistance (CMFPR–I), the Groupe d’Autodéfense Touareg Imghad et Alliés (GATIA), and splinter groups of the CPA and the MAA. Whereas the recognition and inclusion of all contending actors in the peace process constitutes a commendable constructive approach to resolving conflicts, the actual fragmentation within the various groups demonstrates the absence of leadership among the movements, which in turn leads to a lack of clarity as to the issues in contention and the appropriate means to address them.
The existence of two distinctive coalitions of rebel groups indicates the presence of multiple and divergent claims against the state of Mali. The one clear distinguishing feature between the two coalitions of armed groups is that the CMA’s movements have consistently pursued claims of self-determination, while the movements in the Platform have sought the resolution of existing political and socio-economic grievances within the unitary state of Mali. Beyond this difference between the two coalitions, none of the movements has presented a clear agenda of its claims, nor the constituency it is representing in this struggle.
The constituency aspect is particularly significant in relation to the self-determination claim and in consideration of the multicultural diversity that prevails within the regions in contention. The importance of clarity over who is represented by the movements can be illustrated, for example, by the siding of the GATIA with the Platform and not with the CMA, despite the latter being seen as a predominantly Touareg movement. In addition, while Article 6 of the peace accord contains a provision for increased representation of northern populations in national institutions, there is no indication as to how this increased representation will be determined.
Issues and their representation
Apart from the threats to peace posed by terrorist groups, and transnational and organized criminal networks, several internal issues underlie the conflicts in Mali. These internal issues include the self-determination or autonomy claim pursued by the CMA movements, the socio-economic marginalization of northern regions, pervasive corruption, impunity, inter- and intra-community conflicts, and the lack of inclusive mechanisms in the management of public affairs. Although these internal issues have been recognized by all the parties to the peace accord, there is no association between specific issues and contending groups in a way that may prompt representation and accountability over the proposed measures for redress.
Instead, the terms of the peace accord offer a comprehensive reform of state institutions to improve their effectiveness in meeting citizens’ needs and the integration of members of the different armed groups into various state institutions, including the government and the defence and security institutions . This will have two important implications. First, the implementation of the accord will compel the rebel groups and movements to dissolve. Second, once leaders of the rebel movements have been integrated into state institutions, any monitoring of delivery on the pledges in the peace accord will need to be carried out by citizens themselves. This lack of actor-structure to pursue the realization of agreed changes and to account for it to the members of the Malian society who are concerned by the particular issue creates a risk of furthering the emergence of rebel movements.
This raises the question as to what forms of representation can accommodate and sustain the inclusion and participation needs of the various social groups in the reformed governance institutions so as to avoid a recurrence of violence. While a precise answer to this question has been omitted from the 2015 Malian peace accord, the lack of clarity cannot be ignored for long given the parties’ commitment in the preamble to an ‘innovative renewal of the country’s national unity and territorial integrity respectful of its cultural, ethnic, geographical and socio-economic specificities’. This suggests that the parties to the accord are committed to devising and implementing the most appropriate forms of representation in order to accommodate the inclusion and participation needs of the various cultural and ethnic groups comprising the Malian society.
Some plausible modes of representation with the potential to accommodate this requirement include proportional representation, quotas in electoral lists, reserved seats, and the redrawing of boundaries for electoral jurisdictions. These modes of representation can be combined and supplemented by representation in commissions and boards of state institutions or civic associations. Finally, since any form of representation presupposes authorization and accountability, complementary measures should be taken to enable active relationships of authorization and accountability between constituencies and representatives.
The development of appropriate modes of representation could be realized through the Monitoring Committee of the implementation of the peace accord (Comité de Suivi de l’Accord) whose mandate includes, among other things, ‘support to the government in the adoption of all necessary measures for an effective implementation of the peace accord’ (Article 60). As this committee comprises representatives of all the parties to the agreement and the mediation team, it is perhaps the most relevant platform for furthering dialogue. It could also deal with institutional and practical aspects related to the implementation of the peace accord, particularly during the stipulated interim period. The interim period will last for 18 to 24 months following the signing of the peace accord, during which time the parties to the accord should adopt the ‘legal, regulatory, and constitutional instruments needed for the establishment and effective functioning of the new institutional, political, security and defence, as well as, social, cultural and economic development frameworks’ .
Overall, it appears the 2015 peace accord offers the necessary comprehensiveness and flexibility needed for the development of appropriate institutional mechanisms and structures that accommodate inclusion, participation and peaceful interactions among the diverse groups of the Malian society. It is hoped that the parties will maximize this opportunity to put those mechanisms and structures in place.
Crédit photo : VOAS News