L’intégralité du programme du candidat Mamadou Igor Diarra sur ce lien
Axe 1: Un État propre, un État sobre, un État agissant
Faire de notre Etat un outil efficace au service de l’intérêt commun, assurer une protection effective pour tous les citoyens, garantir la juste répartition des richesses et des progrès enregistrés par la Nation…
1 Elaborer et financer en partenariat avec les collectivités locales, une véritable politique de salubrité, d’entretien et d’assainissement des villes du Mali. Ceci en accordant une priorité aux bâtiments publics, aux axes routiers, au traitement des déchets ménagers et eaux usées.
2 Appliquer strictement l’interdiction des sacs et emballages plastiques, tout en accordant des avantages fiscaux spécifiques aux fabricants de produits équivalents et biodégradables.
3 Créer un corps de contrôle pluridisciplinaire chargé de l’environnement et de la sécurité sanitaire des aliments (service vétérinaire, service hydraulique pour le contrôle de l’eau etc…).
4 Optimiser la collecte des déchets en accordant des exonérations fiscales ou autres avantages pour les entreprises soumissionnaires de marchés publics relatifs à l’assainissement.
5 Légiférer sur les « lanceurs d’alertes » dénonçant les infractions économiques et financières : ceux-ci bénéficieront de la protection de la loi et d’une gratification, selon l’importance des sommes en jeu.
6 Réduire le train de vie de l’Etat, par entre autre, la simplification du protocole d’Etat (limiter les cortèges présidentiels et ministériels lors des accueils et déplacements, établir de nouvelles règles pour l’utilisation des véhicules de fonction. Faciliter l’acquisition de logements et de véhicules de service préalablement affectés aux agents de l’Etat.
7 Céder les deux avions présidentiels et utiliser les fonds issus de leur vente pour constituer l’apport du Mali au capital d’une compagnie aérienne à constituer avec le secteur privé, la diaspora et un partenaire technique. Le rayon d’action de la société sera graduellement national, sous régional et régional.
8 Désigner des fonctionnaires spécifiques (contrôleurs de gestion et de budget) en charge de missions d’optimisation budgétaire.
9 Réduire la taille du gouvernement à une vingtaine de portefeuilles ministériels.
10 Instituer une culture du résultat au sein du Gouvernement et des administrations publiques, Un contrat de performance sera rendu public à chaque nomination de responsable public, qui sera tenu à un compte-rendu semestriel et un bilan annuel radio-télévisé.
11 Organiser un événement public télévisé annuel durant lequel chaque responsable (Directeur Général, Directeur National, PDG/DG des EPA et EPIC, Société d’Economie mixte ayant une participation de l’Etat) rend compte de ses résultats vis-à-vis de la Nation. Evaluation par un jury citoyen composé de praticiens et d’usagers du service public.
12 Créer un corps spécialisé et prestigieux de DAF, DFM et agents comptables dans la gestion des affaires publics avec des avantages spécifiques.
13 Créer une cellule digitale d’information interactive auprès du public sur les projets, chantiers, missions, etc…via un site Web et les réseaux sociaux. Ce sera la vitrine de l’action gouvernementale et publique.
14 Mettre en place un dispositif de gestion des ressources financières issues des contraventions collectées par les forces de sécurité et les agents des eaux et forêts et de l’assainissement qui seront désormais aux guichets des Banques. Une gratification des agents par un pourcentage pré défini sera prévue ainsi que l’abonnement d’un fond commun destiné à la prise en charge des priorités de la corporation.
15 Dépolitiser l’attribution des médailles et autres distinctions étatiques et s’assurer que les récipiendaires méritent véritablement de la nation en pré-définissant des critères.
16 Protéger efficacement les maliens vivants à l’étranger ainsi que leurs biens, faciliter leur accès aux documents administratifs, leur accueil (frontières et aéroport) et leur circulation lors de leur séjour au Mali.
17 Soumettre les établissements publics au processus de certification des comptes, par des commissaires agréés avec une période intérimaire obligatoire au 30 juin. 18 Instaurer à tous les Ministres au moins deux visites de travail, par an, de toutes les régions du Mali.
18 Instaurer à tous les Ministres au moins deux visites de travail, par an, de toutes les régions du Mali.
Axe 2: La défense et la sécurité : une urgence absolue
Donner à nos militaires et forces de sécurité de vraies raisons de reprendre confiance dans le soutien de la nation et de l’Etat, restructurer et renforcer rapidement et efficacement nos forces armées et de sécurité, reprendre la main sur la définition de la stratégie et intensifier les liens entre le peuple et son armée..
19 Etablir un plan de carrière des officiers, sous-officiers et soldats à travers une réforme structurelle des services et de l’administration militaire et sécuritaire.
20 Améliorer les infrastructures et les logements des soldats, notamment en déplaçant les installations militaires des centres ville vers de grandes zones spécialement aménagées.
21 Rationaliser les avancements en grade et les avantages avec respect strict des normes prioritairement orientées vers le mérite.
22 Créer un mécanisme de réinsertion professionnelle du personnel militaire et sécuritaire vers d’autres administrations ou vers la création d’entreprise au terme de 25 ans de carrière.
23 Dépolitiser, Réformer et moderniser les services de renseignements et favoriser la pluridisciplinarité.
24 Appliquer rigoureusement les critères d’accès aux écoles militaires et les critères de recrutement.
25 Définir, sous la responsabilité d’un commandement central, des zones de commandement en fonction des réalités du terrain en lieu et place des actuelles régions militaires.
26 Renforcer l’Inspection Générale de la Défense et l’Inspection Générale de la Sécurité et de la Protection Civile. Réaliser un diagnostic rigoureux pour concevoir une nouvelle doctrine de défense et de sécurité en lien avec les engagements pris dans l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
27 Créer un institut des hautes études de défense et de sécurité nationale.
28 Renforcer la coopération opérationnelle avec les pays voisins au-delà des engagements pris dans le cadre du G5 Sahel pour une meilleure protection de toutes nos frontières.
29 Définir un calendrier de redéploiement de la MINUSMA et de son retrait progressif.
Axe 3: Une société apaisée
Favoriser les conditions de la concorde, rendre applicable l’accord pour la paix et la réconciliation en le rendant vraiment inclusif, redynamiser la vie dans nos collectivités territoriales par une décentralisation maîtrisée et réhabiliter les régions tout en fédérant les énergies autour de grands projets mobilisateurs.
30 Indemnisation des victimes et leurs ayant droits de tous les conflits récents du Nord, du Centre et du Sud.
31 Instituer le règlement amiable préalable avant la saisine du juge, dans certains contentieux, notamment dans les litiges fonciers.
32 Doter les hôpitaux de moyens importants de prévention et de prise en charge de maladies complexes comme le cancer, le diabète etc.
33 Organiser les Etats Généraux sur le climat social avec les partenaires sociaux dans le but d’organiser des négociations devant aboutir à une trêve sociale triennale.
34 Désigner des délégués aux préfets chargés de la tranquillité publique et créer 3 nouveaux commissariats par région dans le but de renforcer la sécurité de proximité.
35 Créer un Conseil consultatif des Sages de la République doté de 11 membres (10 régions plus le district de Bamako) sélectionnés par tirage au sort parmi les personnes ayant eu un parcours irréprochable. Une présidence tournante semestrielle, sera instituée et leur prise en charge fera l’objet d’une loi.
36 Faire adopter une loi pour régir les droits et les obligations des groupes religieux et autres organisations sociales (chef de villages, conseillers, etc.).
37 Rendre opérationnelles les nouvelles régions prévues par la loi N°2012-017 du 02 mars 2012 (Nioro, Kita, Dioila, Nara, Bougouni, Koutiala, San, Douentza, Bandiagara).
38 Organiser les Etats Généraux du Vivre Ensemble et des mécanismes locaux de prévention des crises.
39 Organiser une conférence nationale citoyenne d’évaluation de l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger.
40 Mettre en œuvre les recommandations de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation.
41 Réactiver les promesses de dons issues de la conférence de Paris d’octobre 2015 et financer prioritairement le secteur de l’eau de l’énergie et du désenclavement.
42 Réformer le droit foncier en sécurisant le titre de propriété précaire et en taxant les détenteurs de superficies non mises en valeur.
43 Rendre obligatoire la rédaction de contrat avant toute utilisation d’œuvres artistiques.
44 Créer une maison des artistes dans chaque région, pour rendre accessible les informations et favoriser la réalisation de projets musicaux et artistiques communs (comédies musicales, théâtres etc…).
45 Exonérer complètement de taxes sur tous les matériels musicaux et artistiques.
46 Recentrer la chaîne de télévision publique sur sa mission de service public avec obligation de neutralité politique et une véritable impartialité.
47 Définir et protéger strictement des zones d’importance environnementale et écologique prioritairement dans les zones de production minière.
48 Définir et créer un indice du bonheur, que l’on ajoutera aux indices classiques de mesure socio-économiques.
49 Légiférer pour limiter la vente des terres à des multinationales et aux pays étrangers.
50 Prévoir un mécanisme de sanctions pénales contre les achats de votes lors des différents scrutins.
Axe 4: Un Mali solidaire qui ne laisse personne sur le bord du chemin
Réinventer les chaînes de solidarité, faciliter l’accès aux services sociaux de base au plus grand nombre et garantir un minimum vital aux couches sociales les plus vulnérables.
51 Fixer le SMIG à 50 000 FCFA et le rendre effectif.
52 Valoriser le point indiciaire à 525 FCFA d’ici fin 2020, pour lutter contre les emplois précaires.
53 Améliorer de 20% les pensions de la fonction publique.
54 Créer des formations complémentaires favorisant les réorientations des jeunes diplômés à faibles débouchés d’emplois en créant des passerelles vers les secteurs à fortes opportunités d’emplois.
55 Inciter le passage au secteur formel avec un simple enregistrement administratif et une taxation minimale et forfaitaire qui donnera des avantages et des droits aux citoyens qui s’y engagent : formation à la gestion et facilitation d’accès au crédit, etc.
56 Accroître les ressources de certaines SFD et du Fond de Garantie du Secteur Privé, en y logeant des lignes de financement et de garantie dédiées pour les jeunes et les femmes et étendre ses activités à la prise de participation dans les PME PMI.
57 Créer par région des centres d’accueil, d’éducation et d’insertion des enfants de la rue pour protéger ceux qui sont abandonnés et exploités tout en adoptant une loi pour interdire l’exploitation des enfants à des fins de mendicité.
58 Intensifier la politique de discrimination positive en faveur des personnes vivant avec un handicap.
59 Créer une allocation de solidarité pour les personnes de plus de 65 ans sans retraite et sans patrimoine et qui bénéficient d’un certificat d’indigence (15 000 FCFA mensuels).
60 Passer de 12% à 40% le taux de bénéficiaires de l’Assurance Maladie Obligatoire et étendre à toutes les couches socio-professionnelles.
61 Construire ou réhabiliter une infirmerie équipée dans chaque école.
62 Universaliser l’enseignement du N’KO, l’inscrire dans les programmes scolaires et inciter à la création d’outils informatiques en N’Ko à vulgariser auprès de toute la population.
63 Renforcer l’intégration de l’enseignement arabophone à l’éducation nationale en y ouvrant des filières de formation professionnelle.
64 Créer des véritables structures consulaires dans les villes étrangères où la population malienne dépasse le seuil des vingt milles habitants et y prévoir un dispositif de défense des droits des maliens démunies par des conseils et avocats.
Axe 5: Accélération de la production des biens et des services des entreprises
Garantir aux entreprises un environnement des affaires clair et sûr permettant de donner confiance à ceux qui veulent entreprendre, leur faciliter l’accès aux sources de financement adéquats et leur offrir des infrastructures propices au développement de leurs investissements
65 Renforcer les facilités liées à la création d’entreprise par une révision du code des investissements et une restructuration du « Guichet Unique » destiné à alléger les formalités liées à la création d’entreprise.
66 Rendre disponibles les facteurs de production (électricité, eau, capital) à des coûts adaptés aux entreprises à travers un renforcement des capacités de EDM-sa et SOMAGEP-sa mais aussi permettre le renforcement par l’Etat du Mali des modalités d’intervention en faveur de l’investissement du Fonds de Garantie du Secteur Privé du Mali.
67 Renforcer les guichets de financement existant au sein des agences de promotion de l’emploi des jeunes (APEJ,ANPE,FAFPA) à travers une meilleure gestion des fonds de la taxe emploi-jeune afin d’appuyer les projets des jeunes diplômés et non diplômés.
68 Faire du paiement accéléré des commandes publiques effectuées auprès des Petites Entreprises(PE) et Moyennes Entreprises (ME) une priorité parce qu’elles souffrent le plus du volume important de la dette intérieure.
69 Revoir la pression fiscale à la baisse par l’entremise de l’impôt sur les sociétés (IS) pour les entreprises formelles à 27% afin de leur permettre de réinvestir dans la production et embaucher les jeunes sans emploi.
70 Reformer l’imposition forfaitaire fiscale à la baisse appliquée aux entreprises non formelles par type de branche d’activité tout en élargissant l’assiette fiscale.
71 Impliquer fortement l’Etat dans la création des infrastructures de base économique (routes, ponts, aménagements agricoles, énergie et eau, barrages hydro-électriques, écoles professionnelles de formation en métier, universités etc..) permettant de jeter les bases d’un développement durable pour les entreprises.
72 Renforcer la sécurité juridique et judiciaire des entreprises et des Banques par une meilleure distribution de la justice et la célérité des procédures, gages essentiels de la pérennité des entreprises.
73 Multiplier des initiatives permettant de faciliter le financement des entreprises qui restent globalement sous financées à ce jour en rapport avec les financements bancaires rapportés au PIB, qui reste en dessous de 23%.
74 Mettre en œuvre les principales recommandations du livre blanc de l’industrie malienne : atteindre 11% de part pour l’industrie manufacturière au lieu de 5% actuellement, accroître la production à 45% au lieu de 33% actuellement du taux d’utilisation des installations.
75 Encourager l’apprentissage et la formation professionnelle pour générer de la main d’œuvre qualifiée dans les métiers artisanaux.
76 Développer et renforcer les filières agricoles et agropastorales porteuses : sésame, karité, gomme arabique, noix de cajou, bambou, aviculture et pisciculture.
77 Doter certaines régions d’unités d’assemblage et de réparation de matériels agricoles (Tracteurs, accessoires et motoculteurs).
Axe 6: Promotion de la jeunesse et des femmes
89 Inciter les entreprises bénéficiaires de marchés publics à proposer des stages aux jeunes avec indemnités.
90 Créer une bourse « Talents et jeunes créateurs » et moraliser l’attribution des bourses d’études.
91 Créer une caisse d’allocations familiales animée par des assistantes sociales et dédiée au soutien des femmes en très grande difficulté.
92 Introduire dans tous les programmes scolaires un volet connaissance et pratiques culturelles et artistiques.
93 Mettre en place des quotas de discrimination positive en faveur des publics jeunes et femmes pour les bourses d’études accordées par l’Etat pour l’étranger.
94 Créer un organisme dédié à la recherche des bourses et l’assistance aux inscriptions dans les universités étrangères, gestion des bourses et de la condition estudiantine.
95 Créer un guichet favorisant la création d’entreprise et l’accès à la propriété privée au sein des représentations diplomatiques ou consulaires.