Réponse du candidat Siméon Kouadio Konan
Le candidat n’a pas répondu directement aux 5 questions de WATHI. Mais son équipe de campagne nous a fait parvenir sa biographie et son projet de société. Le texte ci-dessous est composé d’extraits de ces deux documents qui apportent des éléments de réponse aux questions de WATHI.
(1) Qu’est-ce qui dans votre parcours personnel et professionnel vous a préparé à présider aux destinées de votre pays?
Né en 1964 à Kahankro, dans le département de Toumodi, KKS (Kouadio Konan Siméon, note de WATHI) est le cadet d’une modeste famille de 4 enfants après ses trois sœurs aînées. Après 6 ans d’études primaires à l’école St Michel de Toumodi, le jeune KKS fut orienté au Lycée Moderne de Bouaflé où il obtint le BEPC. Pressenti pour une école d’excellence en fonction de ses résultats exceptionnels, l’adolescent déjà conscient de ses responsabilités d’unique fils et espoir de la famille, et soucieux surtout d’abréger les souffrances de sa génitrice, opta plutôt avec les conseils de M. Assemian C, son professeur principal, pour le Lycée Professionnel et Commercial de Yopougon où il n’eut aucune peine à décrocher le BT, option Commerce international, en 1985, parmi les meilleurs. Il en fut félicité par le Président Henri Konan Bédié, alors Président de l’Assemblée nationale, et parrain de la promotion.
De façon exceptionnelle, l’INSET (Institut national supérieur de l’enseignement technique) lui ouvre grandement ses portes. Mais son désir de se mettre rapidement au service de sa famille l’emporte sur le désir de poursuivre ses études. Il opta sagement pour le travail le jour et les cours, le soir. Avec la grâce de Dieu, une société de négoce de la place lui en donna l’occasion. Il peut ainsi tout en travaillant, poursuivre ses études à l’École de commerce et de gestion d’Abidjan où il acheve avec succès le cycle d’inspectorat commercial avant de parachever avec des études d’Analyste programmeur…
En 1996, KKS, qui s’est forgé entre temps, à travers les nombreux séminaires de formation, un coffre de Manager en gestion administrative et financière, s’installa à son propre compte en ce qui était devenu son métier, son domaine de compétence: le négoce, où il ne tarda pas à se frayer un chemin.
Mais KKS n’est pas homme à se satisfaire de son seul bonheur. Il a été marqué par la vie difficile de sa propre mère. Il s’assigna donc une nouvelle mission : le bien-être social d’autrui. Il s’engagea donc résolument dans les œuvres sociales avec notamment la création de l’organisation Médecins pour tous dont le but était de mettre à la disposition des plus modestes la médecine moderne pour une meilleure santé pour tous.
En sa qualité de président de cette structure qui s’était très vite affirmée comme locomotive des ONG en vertu de sa gestion professionnelle et saine, KKS fut plébiscité par ses pairs comme Président des Réseaux des ONG de Santé de Côte d’Ivoire (RENOSCI)… KKS s’investit massivement en temps, en énergie et financièrement dans les œuvres sociales au service des populations en parcourant le territoire national à travers des campagnes de sensibilisation, des opérations de soins gratuites…
Mais, suite au coup d’État de 1999 et aux élections difficile de 2000, la vie relativement paisible de KKS va connaître une révolution bouleversante, et ce qui n’était jusque là qu’un choix de vie va se transformer en un véritable sacerdoce : une véritable mission divine. Cela se passa le 21 février 2001. Ce jour là, un phénomène étrange se produisit dans sa vie.
Alors que son car qui le ramenait d’un voyage avait marqué une escale à N’zianouan, il fit une rencontre insolite avec un Être suprême qui lui révéla les événements à venir ainsi que les voies et moyens pour les exorciser. Durant près de 4 heures d’horloge, l’homme qui s’était présenté comme l’ange de l’éternel lui dicta tout sur la Côte d’Ivoire : son histoire, son dessein et surtout les actions urgentes à mener pour venir à bout des flammes qui s’apprêtaient à consumer le pays. Avant de disparaître comme il était arrivé, il lui assigna une mission claire : prendre toutes les dispositions urgentes pour maîtriser le feu qui était, selon lui, inévitable.
KKS consigna tout l’exposé dans un document qui constitue sa boussole personnelle. De ce bréviaire, il extrait les recommandations concernant les actions urgentes à mener et en fit un document projet intitulé « Pardon Réconciliation Paix ». Il soumit à l’attention des plus hautes autorités de l’État, des partis politiques, des confessions religieuses, des autorités traditionnelles et des chancelleries accréditées en Côte d’Ivoire. Fort malheureusement, malgré le harcèlement et l’insistance, ce message, pourtant clair et d’une gravité glaciale, ne trouve pas l’attention qu’il mérite…
Aussi, quand le pompeux Forum de la réconciliation (en octobre-novembre 2001, note de WATHI) se tint au mépris total des recommandations dans le document à eux adressé, KKS déçu, et estimant avoir fait sa part de mission, décida d’abandonner et de se consacrer à ses propres affaires. Mal lui en prit, c’était l’erreur à ne pas commettre. Toutes ses affaires auparavant, relativement prospères, périclitèrent en un laps de temps, de façon inexplicable et très vite, il fut criblé de dettes qui l’exposèrent à de sérieux ennuis judiciaires avec ses nombreux créanciers. Bien plus préoccupants, la santé réputée solide de KKS se révéla subitement d’une incroyable fragilité, digne de toutes les inquiétudes…
KKS vécut ainsi dans cette situation de détresse sans jamais faire de rapport avec sa grave décision d’abandonner le projet de Dieu jusqu’à la date fatidique du 19 septembre 2002…
Du coup un fort sentiment de culpabilité s’empara de KKS qui comprit qu’il n’avait pas tout fait pour éviter le drame. Il savait, faute d’avoir pu imposer la pose des jalons de la maîtrise du feu, que nous étions partis pour un long processus malheureux.
C’est pourquoi, quand cet Être mystérieux lui apparut successivement les 19, 20 et 21 septembre 2002, l’interpellant sur sa démission et lui intimant l’ordre formel de reprendre immédiatement le projet au risque d’essuyer la colère du Tout Puissant, KKS, sous cette haute et irrésistible pression de l’esprit n’eut d’autre choix que de se remettre à nouveau sur le projet. Depuis, KKS a tout abandonné et se consacre exclusivement à la recherche des voies et moyens susceptibles de garantir le retour définitif de la paix en Côte d’Ivoire.
(2) Quels sont les changements immédiats que vous comptez apporter dans sa gouvernance et sur lesquels vous voudriez être jugé à la fin de la première année de votre mandat?
Le projet de société reçu du candidat aborde la question de la gouvernance dans ses différentes dimensions, mais sans indication sur le calendrier de mise en œuvre et sur leur ordre de priorité.
- Gouvernance judiciaire
Notre justice, il faut avoir le courage de le dénoncer, n’est pas au plus haut de sa noblesse aujourd’hui. Il urge de redorer son blason terni par des pratiques décriées par tous et qui ont pour noms : lourdeur administrative, corruption, manque d’indépendance, insuffisance de ressources et d’infrastructures adéquates.
Je continuerai à reformer le secteur de la justice au triple plan institutionnel, humain et opérationnel.
Je restaurerai le pouvoir judiciaire, je me pencherai sur les conditions matérielles de travail des magistrats et autres personnels, mais j’exigerai en retour de leur part, de remplir consciencieusement leur devoir pour une justice où la loi reste la même pour tous.
Trop d’enquêtes restent trop souvent sans suite. Sous mon mandat, le procureur de la république devra rendre régulièrement compte des grandes enquêtes en cours à la nation.
J’ouvrirai grands les yeux sur les litiges touchant les opérateurs économiques et je veillerai en ma qualité de Président du conseil supérieur de la magistrature à l’équité des procès.
- Gouvernance administrative
Je m’emploierai à rechercher et à assurer une meilleure utilisation des ressources humaines afin d’engager les reformes nécessaires à la redynamisation de notre administration. Je privilégierai un large choix de compétences par la promotion et la valorisation de toutes les compétences nationales. J’introduirai de nouvelles modalités de recrutement fondées sur le mérite et la compétence. Par cette politique, j’entends rendre performantes l’administration publique et les collectivités décentralisées.
J’engagerai un audit sur les procédures administratives afin de corriger les dysfonctionnements et les lourdeurs décriés par tous.
Je veillerai également à une meilleure répartition des ressources humaines et à en rétablir l’effectif à un niveau optimal et strictement nécessaire.
- Gouvernance politique
Nous voulons une Côte d’Ivoire démocratique où la majorité respecte la minorité. La démocratie en Côte d’Ivoire, comme généralement en Afrique du reste, est encore en construction. En Côte d’Ivoire, le multipartisme, réinstauré depuis 1990, ne semble pas avoir restitué à la démocratie ses pleins effets pour le peuple.
Bien au contraire, ce mode de gouvernement pourtant noble dans son essence, du fait de sa compréhension sélective, a fini par produire tout le contraire des résultats attendus. Ainsi, la majorité, même lorsqu’elle est avérée, est contestée quand la minorité, elle, est totalement ignorée de la gouvernance. Cette situation malencontreuse est certainement la cause des graves difficultés que connaît notre pays depuis plus de deux décennies.
Je veux travailler à la restitution du rôle régalien de l’État, à la réhabilitation de son rôle d’État stratège et à la réaffirmation de sa fonction solidaire. Permettez moi d’insister sur cette dernière fonction car la raison fondamentale de ma mission est d’apporter assistance aux défavorisés, aux affligés et aux faibles. Je m’acquitterai de cet engagement en marquant plus que par le passé la présence de l’État aux côtés de ceux qui, devant la dureté et les vicissitudes de la vie, ont perdu tout espoir. Le tout, en vue d’une action efficace pour la reconstruction nationale et le retour définitif à la paix et à la stabilité sociale, politique et économique.
J’entends favoriser une démocratie participative et constructive ; c’est-à-dire une démocratie où la majorité est reconnue et la minorité respectée, une démocratie qui fédère ses enfants sans une discrimination aucune pour l’avènement d’un État moderne, modèle et prospère.
Pour cela, j’entends promouvoir des mécanismes transparents de gouvernance avec pour seuls critères : la compétence et le mérite. J’entends par exemple proposer des systèmes transparents pour un accès juste aux postes clés de la République.
Un autre indicateur auquel j’attache du prix est la promotion de la liberté d’expression. Je garantirai à cet effet l’accès aux médias d’État à tous.
(3) Quelles sont les sources de financement de votre campagne électorale ?
Les documents reçus du candidat n’abordent pas cette question, mais WATHI recommande l’article paru sur le site d’informations Le Monde Afrique qui apporte des éléments intéressants sur le financement de la campagne du candidat : « La campagne au quotidien en Côte d’Ivoire (4/10) : KKS, le candidat qui « n’a pas pris les 100 millions », http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/10/15/la-campagne-au-quotidien-en-cote-d-ivoire-4-10-kks-le-candidat-qui-n-a-pas-pris-les-100-millions_4790473_3212.html .
(4) Quelles sont les politiques que vous comptez mettre en place pour renforcer la cohésion nationale et sur lesquelles vous souhaitez être jugé au terme de votre mandat ?
La réconciliation nationale est un impératif… La Côte d’Ivoire est la somme d’une multitude d’ethnies avec autant de spécificités culturelles. Un tel pays ne peut aspirer à un progrès que dans l’union et la cohésion de ses filles et de ses fils. Cette exigence vitale était en pleine phase de construction quand survinrent les soubresauts politiques de ces dernières décennies mettant à mal le fragile consensus en construction. Aujourd’hui, les peuples qui naguère vivaient en bonne intelligence et dans la parfaite cordialité se regardent en chiens de faïence.
Je veux travailler avec urgence à mettre un terme à cette dangereuse dérive. Je veux restituer à l’Ivoirien son hospitalité et sa générosité reconnues de par le monde. Je veux rendre à l’Ivoirien sa jovialité innée. Je veux voir les Ivoiriens à nouveau réunis dans le travail et la discipline ; fiers et confiants les uns dans les autres. Je veux relancer les chantiers de l’unité nationale.
Je veux bâtir la nation ivoirienne autour de trois notions essentielles : l’amour – la paix – la prospérité. Par-dessus tout, je veux travailler à aiguiser chez nos concitoyens une conscience nationale et édifier leur foi en un destin commun glorieux. Je sais que toutes ces valeurs ne pourront pas s’obtenir par un coup de baquette magique encore moins par la magie de la théorie. Elles nécessitent des approches pragmatiques et appropriées. C’est pourquoi, je poserai dès mon élection les thèmes d’un véritable processus de réconciliation nationale.
Cette réconciliation nationale constitue en réalité l’objet principal de ma mission et la véritable condition sine qua non de la paix durable. C’est ici que je compte mettre au service de la nation les richesses insoupçonnables et insuffisamment utilisées de nos cultures et de nos valeurs spirituelles à travers notamment nos chefs traditionnels et nos guides spirituels. En la matière il n’y a pas de honte à reconnaître que les politiciens ont échoué.
Je mettrai sans réserve les moyens adéquats à la disposition de ces deux piliers clés de mon action (la chefferie traditionnelle et les hommes de Dieu) pour une réconciliation réussie sans interférence politicienne. Cette véritable réconciliation qui assurera une coexistence pacifique et une cohésion sociale parfaite entre non seulement les Ivoiriens eux-mêmes, mais aussi entre les Ivoiriens et les frères et sœurs venus d’ailleurs pour partager notre idéal commun sera, n’en doutez pas, l’unique gage à la restauration de la paix durable.
C’est seulement à ce prix que nous pourrons consacrer toute notre énergie et celle de l’État à la relance de l’économie et à la reprise du développement. Ce rôle et l’action de nos partenaires ne s’arrêteront pas là. Ils devront se poursuivre dans le maintien de la paix qui est une quête permanente.
Avec moi, le chef traditionnel ne sera plus un simple auxiliaire de l’administration mais un vrai collaborateur, un vrai partenaire, un vrai acteur de la paix et du développement.
Je consoliderai d’ailleurs le pouvoir du chef traditionnel par une clarification de son statut conformément à notre vision. La laïcité de l’État sera réaffirmée autant que la solidarité et l’aide de l’État pour l’œuvre de la foi au service de la paix et du développement.
(5) Quelles sont vos propositions précises de réformes dans l’un des quatre domaines suivants :
a) l’enseignement supérieur
b) la santé publique
c) l’accès à l’électricité
d) la réduction de la corruption
Nous avons reproduit les passages du projet de société du candidat qui correspondent à chacun des domaines.
a) de l’enseignement supérieur
L’enseignement supérieur et la recherche seront pour moi un enjeu majeur. A l’image de notre pays, notre système d’enseignement supérieur est à la croisée des chemins.
J’intensifierai la poursuite des réformes en cours et entreprendrai plusieurs autres pour faire de nos universités et grandes écoles des structures d’où sortiront des diplômés bien formés pour assurer la relève de notre pays.
J’engagerai le débat sur la professionnalisation de nos universités. Je ferai en sorte que nos universités puissent offrir des niveaux de qualification intermédiaire pour assurer des chances d’insertion aux milliers d’étudiants qui ne peuvent pas aller jusqu’au doctorat. Cela est en cours dans certaines UFR (Unités de formation et de recherche, note de WATHI). Je l’étendrai à toutes les autres. Je veillerai à ce que le système LMD (Licence Masters Doctorat) soit effectif et généralisé et qu’il crée une adéquation entre la formation et le marché du travail ivoirien et ouest-africain.
Je veillerai à la poursuite de la politique de création de nouvelles universités et d’écoles spécialisées. J’étendrai les capacités d’accueil des universités de Bouaké, de Daloa et de Korhogo. J’étudierai les possibilités de partenariat entre certaines filières de formations pratiques de nos universités et des entreprises et structures bancaires. Ainsi, ces structures pourront s’investir à travers des subventions et prêts dans la formation de nos étudiants. A cette fin, je mettrai en place un fonds de garantie universitaire. Je veillerai particulièrement à ce que les résidences universitaires soient réhabilitées et que les chambres reviennent exclusivement aux étudiants régulièrement inscrits.
J’encouragerai la recherche universitaire et je mettrai en place à ce propos un fonds d’aide à la recherche et un autre de garantie pour la vulgarisation des découvertes. Par ailleurs, je revaloriserai le prix ivoirien de la recherche pour célébrer les découvertes et primer les meilleurs projets de recherche.
Je renforcerai les mesures incitatives pour que la formation retrouve sa qualité de choix et que nos institutions universitaires soient classées parmi les meilleures de l’Afrique et du monde.
b) de la santé publique
La bonne santé des populations est le gage du dynamisme d’un pays. La paupérisation aggravée par la guerre et surtout par la crise post-électorale a empiré les conditions sanitaires de nos populations condamnées à mourir dans le silence de maladies bien souvent bénignes. Dans ce domaine comme dans bien d’autres, le peuple est abandonné à son triste sort. Partout dans nos villes et villages, les obsèques et les enterrements sont devenus le lot quotidien des populations.
Je mettrai un terme à ce drame. J’inverserai la tendance. Je ferai reculer la maladie et je confinerai la mort dans sa proportion naturelle. Je rapprocherai davantage les structures sanitaires des populations et j’inciterai celles-ci, par des dispositions rassurantes, à y aller. Je ferai des hôpitaux des centres de guérison et non des lieux où l’on va à la rencontre de la mort.
Je veux offrir des soins de qualité à moindre coût à tous les habitants de ce pays. Je donnerai un coup d’accélérateur à la politique de construction de centres de santé de proximité et d’hôpitaux spécialisés. Je sais que c’est ambitieux, mais, c’est possible. Je trouverai les moyens car il s’agit de la santé de l’homme et l’homme est à la fois le moyen et la finalité du développement. Je regarderai avec une attention particulière les conditions matérielles de travail du personnel médical et paramédical.
J’impliquerai les populations dans la gestion de leur santé. Ne dit-on pas souvent « Mieux vaut prévenir que guérir » ? Je donnerai un sens à cette assertion. La prévention sera un aspect important de ma politique sanitaire. Quelques fois de simples comportements et de simples dispositions permettent d’éviter la maladie. Ici, l’ignorance est la pire des maladies. Je ferai organiser régulièrement des campagnes de vaccination et de dépistage précoce, mais aussi et surtout d’information, de sensibilisation, de conseils et de formation à l’intention de nos populations en mettant l’accent sur l’hygiène publique.
J’accorderai une attention particulière à la cohabitation médecine moderne-médecine traditionnelle.
c) de l’accès à l’électricité
Le secteur de l’électricité quant à lui est handicapé par l’insuffisance des moyens de production et le vieillissement des moyens de transport et de distribution. Par ailleurs, le coût de l’électricité reste toujours élevé, ce qui limite son accès à un bon nombre de nos concitoyens.
Pour faire face à ces difficultés, je m’engage à redynamiser le secteur minier et énergétique, à promouvoir d’autres sources d’énergie (énergie solaire, biomasse, biogaz) et à œuvrer à la baisse du prix de l’électricité.
d) de la réduction de la corruption
Pour la lutte contre la corruption et autres malversations dans la gestion des affaires de l’État, ce sera la tolérance zéro.