Auteurs: Faridath Aboudou (LARES), Tania Désir (Issala), Gansari Sanni (LARES), Olivier Jenn-Treyer (IRAM)
Site de publication: Araa
Type de publication: Rapport
Date de publication: 2015
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Les grandes tendances de l’agriculture et de l’alimentation en Afrique de l’Ouest
Plus de 30 % du P.I.B. régional, plus de 55 % de population rurale tirant l’essentiel de ses ressources des activités agricoles, l’Afrique de l’Ouest est incontestablement une région où l’agriculture occupe une place de premier rang. Et ce n’est pas tout, l’importance de l’agriculture se mesure aussi à son rôle dans la sécurité alimentaire des ménages, dans la balance commerciale de la région, dans l’occupation de l’espace et la gestion des ressources naturelles, etc. Trois pays dominent l’agriculture régionale.
À lui seul le Nigéria qui représente plus de la moitié de la population régionale, réalise plus de 65 % de la production agricole de toute l’Afrique de l’Ouest, tous produits confondus. Il est suivi, mais de loin, par le Ghana, et la Côte d’Ivoire. Ce sont aussi ces trois pays qui concentrent l’essentiel des exportations et des importations agroalimentaires de la région. Mais ce sont aussi les trois pays dont les économies sont les plus diversifiées en raison, soit des richesses pétrolières, soit de leur dynamique industrielle.
Ce ne sont donc pas les pays dont le secteur agricole est le plus important dans l’économie nationale. Le Niger, le Mali, mais aussi le Libéria, la Guinée-Bissau et la Sierra Léone, et dans une moindre mesure le Burkina Faso, ont une économie agricole qui pèse pour plus de 35 % dans le P.I.B. Ce sont aussi des pays dont la population reste massivement rurale.
Plus de 30 % du P.I.B. régional, plus de 55 % de population rurale tirant l’essentiel de ses ressources des activités agricoles, l’Afrique de l’Ouest est incontestablement une région où l’agriculture occupe une place de premier rang
L’économie régionale est aussi marquée par un gradient pluviométrique important. Les zones pastorales du Nord des pays sahéliens enclavés reçoivent moins de 200 mm de pluie par an, alors que les zones tropicales du golfe de Guinée bénéficient d’une hauteur de pluie de 3 à 5000 mm, autorisant une très large gamme de productions et la double culture pluviale. Cette diversité des écosystèmes agricoles constitue le fondement de l’intégration régionale des économies et des marchés agricoles.
Pour autant, l’agriculture régionale souffre de multiples fragmentations : huit monnaies circulent dans la région, trois langues véhiculaires et de multiples langues nationales, plusieurs régimes commerciaux encore en vigueur jusqu’en 2014, etc. La libéralisation interne des échanges, décidée en 1993, réaffirmée en 2003, peine encore à s’incarner dans les réalités.
Diversité agro-écologique et fragmentations dessinent une région agricole contrastée dotée d’un potentiel important mais soumises à de multiples contraintes. La cohabitation de multiples intérêts différents entre les pays ne facilite pas l’émergence d’une vision commune. Malgré les opportunités régionales, les pays privilégient encore souvent des logiques de développement agricole raisonnées dans un cadre national.`
L’Afrique de l’Ouest est la première puissance agricole de l’Afrique. Elle réalise un tiers du produit agricole africain. Mais c’est surtout la communauté régionale qui a connu les plus importantes progressions de productions au cours des 30 dernières années
La population ouest-africaine double tous les 20 à 25 ans. Elle s’urbanise et se concentre dans les villes côtières. Ce triple mouvement croissance démographique, urbanisation et migrations sous-régionales devrait s’amplifier. S’il est suffisamment maîtrisé, il constitue une opportunité historique pour entrainer une certaine intensification et modernisation de l’agriculture, essentiellement familiale. On estime en effet que plus de 90 % de la production agricole en Afrique de l’Ouest est le fait d’exploitations dont le capital et la main d’œuvre sont fournis par la famille, sur des structures de production dont la taille est réduite.
L’Afrique de l’Ouest est la première puissance agricole de l’Afrique. Elle réalise un tiers du produit agricole africain. Mais c’est surtout la communauté régionale qui a connu les plus importantes progressions de productions au cours des 30 dernières années. En effet, cette part de la production alimentaire africaine n’était que de 26 % en 1980.
Les céréales sèches mil, sorgho et fonio n’ont pas connu de progrès des rendements et sont confrontées à des conditions climatiques rudes. En revanche, le maïs a su pleinement bénéficier de son intégration dans les «systèmes coton» et a tiré profit des efforts d’intensification
Cette tendance se vérifie tant pour la production végétale qu’animale. Toutefois les progrès sont moins nets dans le secteur de l’élevage. Dans le domaine des produits végétaux, les dynamiques de croissance des productions sont très variables. Elles sont fortement influencées par les contraintes de production d’une part, les dynamiques de marché d’autre part. Si d’une façon générale, l’accroissement des productions est essentiellement induit par l’extension des surfaces cultivées, cette tendance n’en dissimule pas moins des évolutions contrastées.
Les céréales sèches mil, sorgho et fonio n’ont pas connu de progrès des rendements et sont confrontées à des conditions climatiques rudes. En revanche, le maïs a su pleinement bénéficier de son intégration dans les «systèmes coton» et a tiré profit des efforts d’intensification. C’est la production qui a connu les plus spectaculaires croissances des rendements et des volumes produits. Le maïs est valorisé dans l’alimentation humaine et dans la fabrication d’aliments bétail, notamment pour les volailles.
Pour le riz, la situation est plus contrastée. Les améliorations variétales et l’adoption de paquets techniques efficients ont permis des progrès de productivité importants dans les périmètres aménagés. En revanche les rendements ont peu évolué dans les systèmes pluviaux et les zones de bas-fonds. Des efforts très importants ont été consentis par la plupart des pays depuis 2008 pour accroitre fortement la production et réduire la dépendance aux importations pour un produit qui entre de façon croissante dans les régimes alimentaires. Toute la difficulté réside dans la capacité des pays à maintenir ces efforts dans la durée.
Élevage, les difficiles transitions
Les systèmes d’élevage connaissent eux aussi des évolutions majeures, tant en raison des modifications des conditions de production que des mutations majeures des systèmes alimentaires. Les pays sahéliens disposent de très vastes espaces pastoraux et d’un cheptel ruminant très important. Mais la mobilité de ce cheptel est une condition essentielle. Les transhumances plus ou moins longues à l’intérieur des pays et transfrontalières jouent cette fonction en permettant au cheptel d’accéder à des fourrages et à l’eau en toute saison.
Mais l’extension des zones agricoles et l’accroissement du cheptel ruminant, notamment dans les zones soudaniennes, provoquent une tension croissante sur l’accès et l’usage des ressources naturelles, en particulier les parcours. La transformation progressive des systèmes agricoles, avec le développement des systèmes d’agriculture-élevage remet aussi en question les conventions habituelles entre agriculteurs et pasteurs (libre accès des champs après les récoltes).
Cette complémentarité des pays avec un Sahel excédentaire et des pays côtiers déficitaires se heurte désormais à ces changements structurels accentués par les changements climatiques, et la volonté des pays côtiers de réduire leur dépendance à l’égard des importations sahéliennes. Les productions animales à cycles courts ont connu des croissances très fortes. Après s’être heurtées aux importations à bas prix du marché mondial, plusieurs pays ont adopté des politiques plus protectionnistes qui ont permis de développer les élevages périurbains et de répondre à une demande urbaine très dynamique, tirée par l’émergence rapide d’une classe moyenne qui consomme plus de protéines animales.
Céréales, des progrès concentrés sur le riz et le maïs
La production de céréales a connu un «boom», passant de 16 millions de tonnes en 1980 à plus de 56 millions de tonnes en 2013. Le maïs notamment, a connu un fort développement grâce aux interactions agronomiques avec la culture de coton. Il a aussi bénéficié des acquis du système coton: équipements agricoles, organisation et financement de l’approvisionnement en intrants, conseil agricole, structuration des producteurs, etc.
La production de riz a connu une forte croissance à partir des années 2000 dans les pays du golfe de Guinée, dans les périmètres aménagés (fleuve Niger et Sénégal) et dans les bas-fonds. Plus de 6 millions d’ha y sont consacrés avec un rendement moyen de l’ordre de 2-2,5 t/ha de paddy. Mais cette production ne couvre que la moitié des besoins. Les céréales traditionnelles, mil, sorgho et fonio, on bénéficié de très peu de progrès techniques et variétaux. Cultivées dans les zones où la pluviométrie très hétérogène reste déterminante dans la formation du rendement, les producteurs renoncent à intensifier. Alors que les céréales occupent une très large part des surfaces cultivées, la région reste déficitaire, car elle ne produit pas de blé, et sa production de riz reste très insuffisante.
Cultures d’exportation: peu de produits et de pays concernés
La palette des produits destinés à l’exportation est réduite ainsi que le nombre de pays concernés par ces enjeux : la Côte d’Ivoire est le principal agro-exportateur. Le coton concerne essentiellement le Mali et le Burkina, plus secondairement le Sénégal, le Bénin et la Côte d’Ivoire. Le café et le cacao concernent surtout la Côte d’Ivoire, le Nigéria et le Ghana, faiblement la Guinée. La noix de cajou est essentielle à l’économie bissau-guinéenne et est aussi un produit important en Côte d’Ivoire.
À ces pays, s’ajoute le Bénin pour les agrumes. Les bananes sont quant à elles principalement produites par la Côte d’Ivoire. Les tendances observées sur les céréales se confirment. Dans le cas du coton, les surfaces cultivées ont progressé de 4,8 % par an depuis 1980, alors que les rendements ne s’amélioraient que de 1 % par an. Il faut noter l’impact de la chute des prix mondiaux au milieu des années 2000 sur ces tendances. En l’absence de politiques d’intensification ciblées sur les cultures vivrières, une partie des intrants délivrés par les filières coton a été «détournée» en faveur des cultures de maïs.
Pour le café et le cacao, les situations sont différentes. Selon les données F.A.O., le café et le cacao ont connu respectivement une évolution de 36 % et 40 % de leurs rendements au cours des années 2000. Mais le cacao a vu ses surfaces augmenter de 21 % entre 2000 et 2012, alors que celles des plantations caféières ont régressé de 80 %. Alors que la forte évolution des rendements est imputable aux efforts agronomiques et à l’entretien-renouvellement des plantations, la diminution des surfaces cultivées du café est quant à elle liée à l’évolution de la demande (problème des cafés Robusta) et des prix.
La situation alimentaire et nutritionnelle
Les crises alimentaires et nutritionnelles des années 2000 ont clairement illustré le basculement qui s’est opéré dans les sociétés sahéliennes et plus largement ouest-africaines. Les crises de production liées au climat et aux déprédateurs (criquets pour l’essentiel) étaient dans les années 70, 80 et 90 les niveaux de production et par conséquent essentiellement la sécurité alimentaire de populations rurales très majoritaires, dont les systèmes alimentaires reposaient pour une large part sur l’autoconsommation familiale.
La réduction de l’offre impactait directement la sécurité alimentaire des producteurs, et des consommateurs s’approvisionnant sur les marchés locaux. La croissance démographique, combinée avec l’urbanisation, s’est accompagnée d’une montée en puissance du rôle du marché dans l’approvisionnement des ménages, y compris des ménages agricoles. Dans le même temps, la libéralisation des marchés régionaux (fût-elle imparfaite) et la libéralisation externe, connectant plus directement les marchés ouest-africains et les marchés mondiaux, ont élargi la palette des facteurs de risques.
En effet, le tarif extérieur commun, ossature de la fiscalité externe de l’Union douanière comprend cinq niveaux de droits de douane, dont le plus élevé fixé à 35 % est destinée aux «biens spécifiques pour le développement économique», c’est à dire les produits stratégiques, au rang desquels figurent la quasi-totalité des produits agricoles, à l’exception notable du riz et du lait
Les crises pastorales: préserver les actifs des éleveurs
La question pastorale en second lieu. En réalité ces crises existaient déjà, mais étaient moins médiatisées et appréhendées par les décideurs et acteurs de la sécurité alimentaire. En effet, les dispositifs de prévention-gestion des crises des années pré-2000 privilégiaient le suivi des produits vivriers majeurs (céréales). Par ailleurs, l’amplification des transhumances qui constituait le principal mode d’adaptation des pasteurs au déficit de fourrages et d’eau, est entrée en crise.
Les déplacements sur longue distance de troupeaux dont les effectifs se sont fortement accrus, sont rendus moins aisés et plus conflictuels avec l’extension des terres agricoles et la concurrence accrue sur les ressources dans les espaces d’accueil traditionnels, etc. La particularité des stratégies de prévention des crises pastorales est qu’elles mobilisent des instruments ciblés sur la protection des moyens d’existence des pasteurs (le cheptel) et non sur les populations elles-mêmes. Lorsque ces mesures de protection n’ont pu être déployées ou sont insuffisantes, alors l’assistance alimentaire aux populations concernées doit intervenir.
Les crises politiques et sécuritaires ne sont pas nouvelles non plus mais ont évolué avec (i) la crise ivoirienne et ses impacts socio-économiques et commerciaux sur l’ensemble du «corridor central» de l’Afrique de l’Ouest; (ii) l’émergence des groupes terroristes qui affecte le fonctionnement des services publics (y compris les dispositifs d’information et d’alerte précoce), les conditions de production, le commerce, etc. ainsi que la capacité d’intervention et la sécurité des acteurs de l’aide humanitaire.
La marche vers le marché commun
Débutée en 1964 avec la constitution de l’Union douanière de l’Afrique de l’Ouest (précurseur de l’U.E.M.O.A.), la construction du marché régional s’est accélérée avec la révision du traité de la CEDEAO en 1993 qui a prescrit la formulation des politiques sectorielles. Elle est marquée par la création d’une zone de libre-échange. Théoriquement achevé en 2003, le schéma de libéralisation des échanges poursuivait plusieurs objectifs: la promotion de l’entrepreneuriat, l’accroissement du commerce intra régional et la stimulation de l’activité économique, l’amélioration de la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest sur le marché mondial, etc.
Le passage à l’Union douanière qui est intervenu dans le sillage des négociations de l’ECOWAP et de l’Accord de partenariat économique entre l’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne, a permis d’assurer un minimum de cohérence entre les orientations des politiques agricole et commerciale. L’union douanière qui entrera en vigueur le 1er janvier 2015 devrait assurer une meilleure protection des produits agroalimentaires de la région. En effet, le tarif extérieur commun, ossature de la fiscalité externe de l’Union douanière comprend cinq niveaux de droits de douane, dont le plus élevé fixé à 35 % est destinée aux «biens spécifiques pour le développement économique», c’est à dire les produits stratégiques, au rang desquels figurent la quasi-totalité des produits agricoles, à l’exception notable du riz et du lait.
Des échanges en deçà du potentiel de la région
De nombreux obstacles freinent les échanges régionaux (taxes formelles et informelles, normes non harmonisées, etc.), qui ne représentent que 12 % du commerce officiel de la CEDEAO. Ce dernier porte sur deux grandes catégories de produits : les hydrocarbures (1er poste des transactions) et les produits agro-pastoraux. Ceux-ci sont dominés par les animaux sur pieds et les céréales. Les transactions d’animaux portent sur plus de 1,5 million de bovins, dont le Nigéria absorbe plus des deux tiers. Les animaux sont fournis principalement par le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
Il existe aussi d’importants /flux en provenance de l’Afrique centrale. Si plus de 60 % de la production céréalière régionale est commercialisée, seulement 2 % franchirait les frontières. Le Nigéria constitue le principal exportateur en direction du Niger, ainsi que du Tchad en Afrique centrale. Des transactions substantielles de mil et sorgho sont observées entre le Mali et ses voisins : Guinée, Mauritanie et Sénégal. Ce dernier constitue le principal pourvoyeur régional de produits halieutiques. D’autres produits comme l’oignon, la tomate, le niébé font l’objet de transactions intracommunautaires.
Les échanges régionaux de produits agroalimentaires renforcent l’intégration régionale, même si la configuration des transactions laisse entrevoir trois sous-espaces marchands en total déphasage par rapport aux schémas d’intégration régionale. Ils ont permis de forger des réseaux marchands transnationaux, précurseurs des dynamiques d’intégration économique que promeuvent les trois institutions d’intégration (CEDEAO, U.E.M.O.A. et Mano River Union) qui cohabitent dans la région. Ils permettent de relier les bassins de production excédentaires avec les bassins de consommation ou les zones confrontées à un déficit de production. Ils contribuent ainsi à la sécurité alimentaire en améliorant les disponibilités sur les marchés et en contribuant à la régulation des prix.
Les importations dominées par les produits céréaliers
Les importations de produits agroalimentaires représentent 20 % en valeur des approvisionnements extérieurs de la région. Quatre pays Ghana, Côte d’Ivoire, Sénégal et le Nigéria réalisent près de 80 % des importations alimentaires de la région, dont plus de 45 % par le seul Nigéria. Les importations relativement modestes au cours des années 90 et le début des années 2000, ont connu une poussée depuis la flambée des prix des produits de base.
Les importations de riz sont passées de 6 millions de tonnes en 2010 à 9 millions en 2012. Celles des produits carnés ont enregistré une poussée similaire, impulsées par les approvisionnements du Ghana et de la Côte d’Ivoire. L’Europe constitue le principal fournisseur avec plus de 30 % des parts de marché, suivie des Amériques et de l’Asie. La Chine et l’Inde ont très fortement accru leurs exportations de produits agroalimentaires vers l’Afrique de l’Ouest au cours des quinze dernières années.
La Chine et l’Inde ont très fortement accru leurs exportations de produits agroalimentaires vers l’Afrique de l’Ouest au cours des quinze dernières années
Excédentaire au début des années 2000, la balance commerciale agroalimentaire de l’Afrique de l’Ouest est devenue structurellement déficitaire depuis le milieu des années 2000. Cette dégradation accentue la dépendance alimentaire de la région. Elle est imputable à une poussée de la demande impulsée par la croissance démographique et l’urbanisation, au faible degré et aux disparités de protection aux frontières et enfin, au renchérissement des prix des produits alimentaires importés. Cette situation est d’autant plus difficile à accepter que le déficit porte sur des produits pour lesquels la région dispose de fortes potentialités: riz, viande, lait.
Bien qu’importants, les accroissements de production restent insuffisants pour satisfaire la croissance de la demande. La région vient de conclure un accord de partenariat économique avec l’Union européenne, prévoyant à terme une libéralisation de 75 % de ses importations commerciales en provenance de l’U.E., en contrepartie d’une ouverture complète du marché européen. Cependant, l’essentiel des importations agroalimentaires resteront soumises au TEC de la CEDEAO. Cet accord commercial doit encore être ratifié par les États membres des deux ensembles économiques. Il est assorti d’un programme d’appui au développement (PAPED) devant permettre à la région d’adapter ses secteurs de production aux nouvelles conditions de concurrence.
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