Auteurs : Garé Amadou
Site de publication : agridigitale.net
Type de publication : Article
Date de publication : Novembre 2021
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Selon l’ONU, l’économie et la population du Niger sont fortement dépendantes des activités agricoles, notamment d’activités pastorales et de cultures de subsistance comme celles du maïs et du sorgho.
On estime ainsi que l’agriculture représente près de 40 pour cent du produit intérieur brut du Niger. Pour assurer une meilleure production agricole susceptible de permettre d’autosuffire la population, il est devenu indispensables aux décideurs politiques et aux institutions internationales de passer par la recherche agricole.
Parmi les structures qui s’occupent de la recherche agricole, on trouve en bonne place l’Institut National de la Recherche Agronomique au Niger (INRAN).
L’INRAN est doté d’un conseil d’administration et d’un conseil scientifique et sa tutelle est assurée par le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage. Il a pour missions la conception et l’exécution de programmes de recherche agronomique dans tous les domaines du développement rural et la coordination de toute recherche agronomique entreprise sur le territoire national.
Les travaux de recherche sont conduits dans 4 centres régionaux de recherche agronomique (CERRA) à savoir Niamey (complexe de laboratoires et stations de Lossa et Gabougoura), Kollo (couvrant les Régions de Tillabéry et Dosso avec un réseau de 10 stations et points d’appui de développement), Tahoua (couvrant les Régions de Tahoua et Agadez avec une station à Konni et une autre à Agadez), Maradi (couvrant les Régions de Maradi, Zinder et Diffa avec les stations de Tarna-Maradi, Magaria et Diffa).
Dans l’ensemble selon le RECA (Réseau des chambres d’agriculture du Niger), ces infrastructures sont en bon état, mais elles manquent d’équipements scientifiques et de matériel de communication et de bureau.
L’agriculture constituant un moteur du développement, il est devenu impérieux pour les autorités nigériennes des indépendances à nos jours, de donner un cachet particulier à la recherche agricole afin de lutter plus efficacement contre les effets des sècheresses récurrentes qui frappent aussi bien le Niger que les autres pays sahéliens
Le RECA explique qu’à la date du 13 octobre 2010, l’INRAN compte 76 chercheurs (niveau Bac + 4 ans d’études et plus) dont 17 titulaires de PhD ou Doctorat d’université, 15 doctorants et 19 titulaires de DEA ou MSc.
Assistance gouvernementale
Le Niger dispose également du Conseil National de la Recherche Agronomique (CNRA) qui a été créé en juillet 2007.
Le CNRA a pour mission d’assister le Gouvernement dans l’élaboration de la politique nationale de recherche agronomique.
Le CNRA est composé de 2 comités à savoir un Comité interministériel (CIM) qui est l’organe d’orientation et de décision en matière de recherche agronomique.
Il est présidé par le Premier Ministre et est composé des ministres en charges des questions de l’agriculture, de l’élevage, de l’environnement, de la recherche, du commerce, de l’industrie, et des finances.
Le second comité est le Comité technique de la recherche agronomique (CTRA), bras technique du CIM ayant le MDA comme Président, le MEIA comme Vice-Président (actuellement c’est le même ministère) et composé, à l’origine, de 21 membres représentant les structures liées à la recherche agronomique.
Cap sur la sécurité alimentaire
Le centre régional AGRHYMET qui a été créé en 1974, est une institution spécialisée du Comité Permanent Inter-états de Lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS).
Le Centre AGRHYMET a pour objectifs principaux : de contribuer à la sécurité alimentaire et à l’augmentation de la production agricole dans les pays membres du CILSS, d’aider à l’amélioration de la gestion des ressources naturelles de la région du Sahel en assurant la formation et l’information des acteurs du développement et de leurs partenaires dans les domaines de l’agro-écologie au sens large (agro-climatologie, hydrologie, protection des végétaux).
L’agriculture constituant un moteur du développement, il est devenu impérieux pour les autorités nigériennes des indépendances à nos jours, de donner un cachet particulier à la recherche agricole afin de lutter plus efficacement contre les effets des sècheresses récurrentes qui frappent aussi bien le Niger que les autres pays sahéliens.
La raréfaction des terres due à l’urbanisation galopante constitue un défi majeur pour les chercheurs en agriculture.
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