Auteur : Djamel Metmati
Site de publication : cybersecuritymag.africa
Type de publication : Article
Date de publication : 24 avril 2022
Le développement des agences spatiales africaines régionales et la création d’un organisme pour le continent introduisent de nouveaux enjeux de gouvernance dans l’utilisation du spatial. Ils concernent principalement la gestion des territoires avec les conséquences induites par l’usage des données spatiales. Pour assurer un appui à la mise en valeur des territoires, la connectivité est un atout pour chaque acteur désirant échanger des biens et des services matériels et immatériels.
L’une des conditions permettant d’assurer l’optimisation et l’amélioration du fonctionnement des territoires se trouve dans la prise en compte des enjeux de cyber-sécurité appliqués au domaine spatial. Cette problématique, non spécifique au continent africain, n’en est pas moins un enjeu de gouvernance au regard de ses caractéristiques : gestion des distances, gestion des infrastructures, gestion du climat, gestion des structures sociales en milieu rural.
Un management du risque permet de répondre aux enjeux spécifiques des territoires africains : gestion du risque agricole, gestion de l’eau, gestion des forêts, gestion de l’urbanisme, gestion des zones rurales, gestion de la mobilité, gestion maritime, gestion des humidités
Enfin, l’absence de lanceurs et de sites de lancement constitue également un enjeu de cyber-sécurité pour les agences africaines puisqu’elles dépendent d’un risque d’assurance supplémentaire dont elles n’ont pas la maîtrise.
Le spatial offre, par les techniques utilisées par les satellites d’observation, les moyens d’optimiser la gestion des territoires urbains, des aires agricoles, des zones naturelles.
Le degré d’optimisation dépend autant des infrastructures que de la capacité à identifier des flux d’échanges préférentiels. Les moyens d’atteindre cette performance s’appuient des outils de télécommunications et d’observation.
D’autres moyens permettent de visualiser, de comparer, de détecter et de mesurer un flux de données. Il s’agit des capteurs intégrés à l’architecture du satellite qui fournissent au segment sol des données d’entrée.
Dans un contexte où les agences spatiales utilisent et déploient des moyens en orbite, il est légitime d’introduire dans la phase de développement des moyens de contrôle, de suivi et de surveillance des réseaux spatiaux utilisés pour la gestion au sol. Des partenariats sont ainsi créés pour développer des solutions telles que des nano-satellites d’observation initiées entre l’agence spatiale nationale du Nigéria et des sociétés privées.
Le degré d’optimisation dépend autant des infrastructures que de la capacité à identifier des flux d’échanges préférentiels. Les moyens d’atteindre cette performance s’appuient des outils de télécommunications et d’observation
Un management du risque permet de répondre aux enjeux spécifiques des territoires africains : gestion du risque agricole, gestion de l’eau, gestion des forêts, gestion de l’urbanisme, gestion des zones rurales, gestion de la mobilité, gestion maritime, gestion des humidités.
Le support apporté par le spatial couvre autant la capacité à échanger des données qu’à les exploiter dans un temps court.
Les agences africaines, par le support qu’elles accordent aux projets et la protection qu’elles consacrent aux infrastructures de leurs moyens spatiaux, conditionnent le besoin en cyber-sécurité.
De plus, l’utilisation du smartphone est une des spécificités des usages africains dans la consommation de ressources de l’Internet. Dès lors, l’usage d’applications constitue un moyen de connexions avec d’autres acteurs des territoires africains. Le lancement des propres satellites africains implique, également, de pouvoir les superviser.
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