Situation des réfugiés mauritaniens Le racisme est un cancer qui ronge et quand on est raciste, on vieillit avec et on crée des enfants avec. Ce qui veut donc dire que le système social en Mauritanie n’est pas bon. Ce qui fait que les négro qui y vivent, souffrent des difficultés au niveau socio-économique, politique et cela a des conséquences par rapport à leur épanouissement. Je pense que la situation, jusqu’à présent, n’est pas bonne et surtout quand on y ajoute les problèmes de l’esclavage, alors que la Mauritanie a beaucoup de choses à faire. Je suis convaincu tant qu’il n’y aura pas une osmose entre ces différentes communautés et surtout que les Noirs parviennent à avoir des ouvertures pour pouvoir montrer leur expérience et leur citoyenneté, la Mauritanie aura toujours des problèmes. On demande la participation effective de toutes les communautés populaires et surtout des minorités parce que la population en Mauritanie est négro Concernant les évènements de 89 si la France ne l’avait voulu, cela n’aurait pas eu lieu. Donc, ça veut donc dire que c’est quelque chose de très ancien, dans les mentalités, dans les faits et dans la politique. Tout le système est fait de telle manière qu’on pense que les Noirs sont des migrants. Actuellement, dans l’armée, la composition de l’armée, même au niveau des subalternes, il n’y a même pas 1% de Négro-Mauritaniens. Au niveau des officiers supérieurs, il n’y en a pas. Nous sommes comme une locomotive qui accompagne. Or, dans un État et dans les droits de l’homme, on demande la participation effective de toutes les communautés populaires et surtout des minorités parce que la population en Mauritanie est négro, même si elle est importante en nombre et elle est sous la forme d’une minorité parce qu’elle ne participe pas activement à la vie du pays. Ce n’est pas bon! Ce sont des frustrations et des germes de conflits. On en a vu partout et ça a mené à bien d’autres choses. Donc, il faut vraiment craindre. Les obstacles majeurs Le racisme est quelque chose d’impossible à définir. Il faut voir ce qui se passe actuellement aux États-Unis, un pays développé, super développé. Quand on est raciste et sous-développé, on ne peut pas imaginer une seule fois que l’autre est capable. Donc il faut que le système change, les séquelles ou l’esclavagisme, il faut que ça parte, on est plus en 1800, on est en 2020. Il faudrait obligatoirement du point de vue politique, que des lois et des actions soient faites pour que la situation des réfugiés mauritaniens s’améliore Ces éléments, il faudrait obligatoirement, du point de vue politique, que des lois, que des actions soient faites pour qu’ils disparaissent. Il faudrait créer l’ambiance d’une cohabitation normale comme ce qui se passe au Sénégal, comme ce qui se passe dans d’autres pays, qu’on ne se voit pas en chien de faïence, qu’on ne se fasse pas de mal. Cet environnement social n’existe pas. Parce qu’il y en a certains qui disent qu’ils doivent être au devant des choses éternellement. Mais ça ne peut pas continuer ! Donc, l’ambiance n’y est pas, l’environnement n’y est pas, le cadre n’y est pas et la volonté politique surtout n’y est pas donc ce n’est pas possible, il faut que cela change !
Nous pensons que la communauté internationale nous a abandonnés. Parce que si vous suivez les informations, l’actualité, vous entendez beaucoup de pays, mais vous n’entendez jamais la Mauritanie. Pour la Commission, je pense qu’elle ne peut faire qu’en fonction du cadre qu’on lui donne. Elle n’a pas d’armée, ni de pouvoir. Ce qui se fait pour les autres États, afin qu’ils respectent les normes, doit se faire également pour la Mauritanie. Nous pensons que la communauté internationale nous a abandonnés Je ne suis pas d’accord avec la politique de l’État sénégalais. C’est comme si nous, réfugiés mauritaniens au Sénégal, étions des otages. Parce que, le gouvernement mauritanien a déclaré que le dossier des réfugiés est terminé, en rapport avec l’accord tripartite signé par le Sénégal, le Haut-commissariat des Nations Unies. Mais le Sénégal doit prendre ses responsabilités. S’il n’y a plus de réfugiés, il faut alors leur donner des facilités. Nous, la facilité qu’on demande, pour ne pas créer des problèmes, est de nous faire sortir pour une réinstallation dans notre pays, la Mauritanie. Du point de vue de la société civile, je ne peux dire qu’elle n’a rien fait. On a appris beaucoup de chose, peut-être qu’on n’a pas le même entendement, mais on souhaite quand même qu’elle continue à nous appuyer et qu’elle parle du dossier. Souvent, on n’entend pas la société civile. Lors des conférences, ils parlent du Burundi, mais on n’entend jamais la Mauritanie. Ça nous fait mal, parce qu’on aurait aimé entendre le nom Mauritanie dans leurs interventions.
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et l’Art Gi t
est.ce que l’Afrique est en Train de comprendre que les Patries chez nous ne veulent pas de l’europe qui n’est qu’un Mythe ? une vieille prostituée qui occulte l’Existence précédant l’essence…..l’Afrique doit s’organiser en attendant elle-meme,ou bien vouloir ce Jugement élargi aux comp´tences chez nous et pas astreindre vos ennuis qu’a une vieille solution d’argent…..une misère……
ce que vous appelez -Communauté internationale- n’existe pas. Vous devez savoir aujourd’hui que ce vous appelez racisme n’est pas un Esprit et une attitude qui ne visent que les Noirs sur cette terre, la racine du mal se trouve dans cette Vision du monde dualiste par essence qui fait le pauvre un etre inférieur………………