Lien entre l’islam et les droits humains Quand on parle de l’islam, on parle déjà de l’étymologie de l’islam qui renvoie à la paix et une paix n’est accessible que dans la paix en soi. Rappelons que l’islam respecte l’homme bien avant sa naissance, depuis sa naissance, durant toutes les étapes évolutives de sa vie jusqu’à sa mort. Il est recommandé aussi de l’éduquer en tant qu’être humain, de le respecter, de faire de lui quelqu’un qui sera vraiment à la hauteur, tant sur sa connaissance, son expérience, mais aussi son milieu. Il doit être respecté et doit être couvé jusqu’à ce qu’il devienne adulte et doit bénéficier de tout ce qui est droit de l’homme de manière générale, et lorsqu’il vieillit, l’islam demande aussi de le respecter, de prendre soin de lui. Lorsqu’il disparaît, l’islam recommande de procéder à un bain mortuaire. l’Islam recommande de faire son linceul, de donner de bons témoignages sur sa personne, mais également de l’ensevelir avec respect. Il est recommandé aussi de l’éduquer en tant qu’être humain, de le respecter, de faire de lui quelqu’un qui sera vraiment à la hauteur tant sur sa connaissance, son expérience, mais aussi son milieu Autre chose dans le Saint Coran, si on le parcourt, on note qu’il y a plusieurs passages qui s’adressent à l’homme et aux croyants. Je crois que c’est un contenu qui intéresse tout être humain, raison pour laquelle le musulman a le devoir, l’obligation de respecter son prochain, qu’il soit musulman ou soit d’une autre confession et qu’il n’appartient à aucune confession. L’essentiel, c’est que le musulman doit respecter son prochain, qui est un être humain qui doit être traité de la bonne manière. La religion : un frein ou moteur pour les droits humains Frein pour ceux qui interprètent de manière erronée, moteur pour ceux qui comprennent vraiment l’essence même de la religion. La religion, c’est quelque chose qui vient pour rendre fluide nos relations. Frein pour ceux qui interprètent de manière erronée, moteur pour ceux qui comprennent vraiment l’essence même de la religion Il y a des restrictions, mais toutes les restrictions s’inscrivent dans le sillage du simple fait de respecter les droits des autres, c’est à dire quand l’islam que nous connaissons te demande de ne pas agir d’une certaine manière, pour que tu ne commettes des préjudices envers ton prochain. Il y a ce qu’on appelle le péché et le préjudice.
Que chacun prenne ses responsabilités et que les dirigeants sachent qu’ils sont les porte-étendards de toute une nation, une communauté, un avenir, qu’ils s’adaptent aux réalités socio culturelles et religieuses qui existent déjà, qu’ils soient ouverts d’esprit, c’est important, qu’ils discutent de choses qui permettent d’avancer. Que la jeunesse sache qu’elle est l’avenir de toute une nation, qu’elle doit être responsable et qu’elle ne réclame pas trop sa jeunesse parce que la jeunesse doit finir un jour. Les erreurs commises au niveau de la jeunesse peuvent rattraper la personne adulte qui est en train de prétendre à un certain niveau social. Tout le monde doit y mettre du sien, tout le monde doit s’engager, tout le monde doit savoir que le monde évolue. La religion n’est pas un frein, elle est juste un moteur qui permet de faire avancer les choses, mais de manière prudente et sûre. Que chacun prenne ses responsabilités et que les dirigeants sachent qu’ils sont les porte-étendards de toute une nation, une communauté, un avenir, qu’ils s’adaptent aux réalités socio culturelles et religieuses qui existent déjà, qu’ils soient ouverts d’esprit Je sais que ce qu’il faut savoir. Peut-être faut-il préconiser quelque chose, c’est-à-dire d’intégrer dans le processus des leaders religieux. Je crois que c’est un choix qui doit se faire en sorte que le contenu de ces textes-là soit revisité par des religieux qui ont l’esprit ouvert et qui peuvent intégrer tous les éléments et démontrer qu’il y a une collaboration étroite entre religion et droits humains.