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Les réformes sécuritaires du programme de KADE DESIRE OUÉDRAOGO
Insécurité et radicalisation
- Assécher les sources de recrutement des mouvements extrémistes en installant dans les zones les plus touchées des activités génératrices de revenus significatifs ;
- Recruter et former plus de militaires pour désamorcer la menace terroriste ;
- Créer un plan de rattrapage pour les enfants déplacés n’ayant pas suivi de cours pendant plusieurs mois ;
- Former les déplacés internes à des métiers leur permettant de générer des revenus dans les localités où ils se sont réfugiés ;
- Concevoir une stratégie de réintégration, de sécurisation et de reconstruction des déplacés dans leur localités d’origine ;
- Utiliser de façon idoine les dispositifs traditionnels de collecte de renseignements ;
- Développer le renseignement électronique notamment à travers la formation de spécialistes ;
- Dialoguer avec toutes les parties prenantes et solliciter l’expertise dans le domaine de la sécurité au Sahel.
Sécurité nationale et préservation de la paix sociale
La sécurité constitue désormais, avec le chômage, la première préoccupation des Burkinabè. Cette sécurité nationale est tributaire de quatre conditions :
- Un climat de cohésion, de paix sociale et d’équité protégeant les droits et libertés ;
- Le contrôle des dangers présents dans l’environnement ;
- Le respect entre les individus, de leurs valeurs et de leur intégrité
physique, psychologique et matérielle ; - L’accès à des moyens efficaces de prise en charge et de réhabilitation.
Il faut aussi garder à l’esprit que l’atteinte d’une véritable sécurité du Burkina Faso et des pays de la CEDEAO doit donc être envisagée dans une perspective globale. C’est pourquoi, il faut pour le Burkina Faso :- Créer une Institution que nous proposons d’appeler le Conseil de Sécurité Nationale Burkinabè (CSNB). Cette Institution est spécifiquement chargée de conseiller le Président du Faso sur l’intégration des politiques, internes, étrangères et militaires liées à la sécurité nationale. Elle est chargée d’élaborer des politiques coordonnées d’anticipation des menaces (par le renseignement) et d’actions dans tous les domaines civils et militaires pouvant affecter la sécurité du Burkina Faso ;
- Assurer sa contribution à la sécurité africaine, européenne et internationale : cela correspond à la fois aux nécessités de sa sécurité propre, qui se joue aussi à l’extérieur de ses frontières, et aux responsabilités que le pays assume, dans le système international (Nations unies, Union Africaine (UA), Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ainsi qu’aux alliances (G5 Sahel) et traités auxquels elle a souscrit) ;
- Accroître la résilience des institutions démocratiques, de la société et de la vie économique en tant qu’objectif fondamental de la stratégie de sécurité nationale, mise en œuvre par l’État et l’ensemble des collectivités publiques.
La politique nationale de sécurité sera articulée autour de trois axes principaux :
- La définition de grandes orientations et de principes de base ;
- La détermination de responsabilités en matière de sécurité ;
- L’organisation des rapports entre les différents acteurs du secteur de la sécurité.
Les réformes sociales du programme de KADE DESIRE OUÉDRAOGO
Politiques publiques d’égalité citoyenne
La société burkinabè est une société, solidaire, tolérante, hospitalière et fraternelle. Ces valeurs reçues de nos ancêtres sont les leviers de la refondation de notre identité de personnes intègres. Il nous faut pour respecter ces valeurs cardinales :
- Prendre en compte le caractère multiculturel, laïc et cosmopolite de la société dans les nominations ;
- Veiller à l’équité de traitement des citoyens quel que soit leur origine ethnique, leur bord politique et religieux ;
- Prendre en compte le principe de légitimité dans le choix des dirigeants, en conformité avec les dispositions constitutionnelles et les valeurs sociétales ;
- Mettre en place une commission en charge d’auditionner avant nomination, les personnalités proposées à de hautes charges de l’État ;
- Construire une paix durable qui implique une réduction de la pauvreté et le renforcement de la démocratie ;
- Valoriser la médiation, les formes d’apprentissage de règlement non-violent des conflits, le travail sur les préjugés et les présupposés ;
- Faire de l’Education nationale le lieu de l’ancrage de la citoyenneté, à travers notamment la diversité culturelle et l’histoire des populations ;
- Introduire dans les programmes d’enseignement de l’histoire des volets relatifs aux luttes non-violentes ou aux réconciliations ;
- Construire une gouvernance de la sécurité s’appuyant sur les perspectives locales ;
- Construire une armée républicaine et bâtir durablement la confiance entre les forces de défense/ Sécurité et les populations ;
- Construire une gouvernance économique articulée sur les potentialités, les dynamiques des territoires et la mobilisation des initiatives locales ;
- Renforcer le rôle des communautés, des acteurs de la société civile et particulièrement des femmes dans un processus endogène de réconciliation ;
- Restaurer la confiance des populations à l’égard des institutions et des acteurs politiques ;
Le Programme spécial des enfants, des femmes, et des personnes vulnérables
- Mettra en place des projets visant à réduire le nombre d’enfants en situation de rue, grâce à des actions préventives auprès des populations vulnérables ;
- Accompagner au mieux les enfants déjà en situation de rue. Ces actions viseront à renouer le lien avec la famille et la communauté de chaque enfant, tout en fournissant aux enfants un appui psycho- social et une aide à l’insertion scolaire ou professionnelle.
- Appuyer les familles monoparentales dont le chef de famille est le plus fréquemment une femme pour leur protection face à la précarité économique et à l’isolement social ;
- Mieux considérer la place les femmes dans les instances de décisions, en politique surtout et dans les affaires ;
- Améliorer l’existant sur le quota genre afin de le voir se matérialiser dans la vie politique.
Réconciliation nationale et droit à la paix
- De la conception d’une politique cohésion sociale afin d’en faire un domaine stratégique de développement durable ;
- Créer un cadre institutionnel républicain permanent ;
- De la mise en contribution de manière plus active avec un instrument institutionnel des autorités morales et des anciens pour la réconciliation et la paix.
Refondation du médiateur du Faso
Le médiateur sera dirigé par les coutumiers, les religieux et des sages de la nation choisis par leurs organisations qui formeront un conseil. Le Médiateur du Faso est alors choisi parmi les délégués siégeant des trois ordres moraux. Les mandats sont uniques de quatre (04) ans continus pour les membres désignés. Le médiateur a un mandat de 04 ans. Les deux (02) ordres (coutumiers, religieux) alternent au poste de médiateur du Faso. Le médiateur du Faso et les membres ne sont pas nommés ils sont installés par une résolution votée par l’assemblée nationale. Ils prêtent serment devant le parlement.
Une loi organique fixe les prérogatives et les rapports entre le médiateur du Faso et le président du Faso dont notamment l’interpellation en dernier ressort en de manière exceptionnelle sur toute situation préoccupante relative à l’intérêt supérieur de la nation et la paix. L’interpellation s’étend dans les mêmes conditions aux pouvoirs législatif et judiciaire.
Le médiateur du Faso est organisé sur le territoire national à travers des délégations dont la composition reflète celle de la structure nationale avec des médiateurs régionaux au niveau de chaque région.
La redevabilité sociale
- Construire une approche qui permet aux citoyens ordinaires et aux organisations de la société civile d’exiger directement ou indirectement des comptes aux tenant des pouvoirs publics ;
- Imaginer des mécanismes de redevabilité sociale qui facilitent le suivi et l’évaluation des services, la transmission, les contributions et réactions des utilisateurs aux prestataires de services aux décideurs et aux organes de surveillance ;
- Améliorer les initiatives de redevabilité sociale ainsi que le renforcement de l’intégrité, en particulier au niveau local. Elles offriront la possibilité d’exercer une pression de la base vers les sphères du pouvoir, en même temps qu’elle favorise la collaboration entre citoyens/usagers, entre prestataires de services et organes de contrôle public ;
• Restaurer la confiance entre les administrés et les politiques par l’exemple et la transparence, deux valeurs dont l’absence abiment le tissu social, et fait le lit de la défiance populaire à l’endroit des tenants des pouvoirs publics au Burkina Faso.
Protection des données privées des citoyens et des libertés publiques
- Renforcer le pouvoir régulateur et coercitif de l’autorité pour non seulement la protection des droits et libertés, de la vie privée contre les nouvelles criminalités numériques ;
- Renforcer les temps d’antenne pour les organisations de sociétés civiles en lutte pour la démocratie sociale, les libertés pour la citoyenneté au prorata des temps accordés sur les antennes et les médias d’Etat aux partis politiques. Les médias d’Etat appartenant au contribuable.
Vie associative et économie coopérative
- Stimuler par des subventions la vie associative et l’économie coopérative et la Protection des droits sociaux des syndicats, des catégories socioprofessionnelles en faveur de la négociation, de la concertation sociale au service de la démocratie sociale et la représentation des syndicats pour le pouvoir d’achat.
- Encourager la bourgeoisie nationale (mécénat au service de la cohésion nationale) à faire des dons aux protecteurs des droits sociaux et syndicaux contre des réductions d’impôts.
Accessibilité des foyers pauvres à la justice burkinabé
- Instituer une assistance juridique partout pour les plus faibles de la société dans chaque préfecture de la république.
- Des cliniques juridiques animées bénévolement par les avocats, les étudiants de droit, les juristes et professeurs.
• Faire de la solidarité intelligente, un facteur de cohésion sociale, de protection des droits et de la floraison d’une justice, indépendante, efficace, crédible et accessible pour tous.
Le droit à la paix
- Mettre un accent particulier au respect de la Charte des Nations Unies qui stipule que : « Les États membres conviennent de régler les controverses par les moyens pacifiques et de s’abstenir de recourir à la menace ou à l’usage de la force contre d’autres États» ;
- Faire de la paix un état intérieur, qui s’exprime de l’esprit et ceci par le biais de la sensibilisation de la population de s’abstenir de tout acte préjudiciable.
Implication des diasporas et renforcement de l’amitié entre les peuples
- Les diasporas burkinabè seront activement encouragées par l’Etat à rentrer, surtout tous ceux qui sont pétris de talents et qui ont dans leurs valises, leurs rêves, leur projet entrepreneurial ;
- Le gouvernement veillera à appuyer financièrement, par des prêts remboursables à taux très réduit, les entrepreneurs burkinabè résidant à l’extérieur, candidats au retour. Prêt étalé sur dix ans.
- La désignation des experts nationaux, au plan local, à la retraite sera faite pour accompagner bénévolement les Burkinabè de retour au bercail.
- Renforcer le Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) existant avec la République sœur de la Côte d’Ivoire ;
- Entreprendre des négociations avec les autres pays de la CEDEAO en l’occurrence les pays anglophones qui ont des modèles de développement très appréciables, pour la signature et la mise en œuvre de TAC. On peut commencer avec le Ghana et le Nigeria comme pays anglophones.
- Le Burkina Faso a un intérêt stratégique à encourager l’entrée de la Côte d’Ivoire dans le G5 Sahel, vu que ce pays frère agit en-deçà de sa propre disposition de Soft Power régional, de ce que son poids économique et culturel lui délimite comme espace d’influence dynamique conjoint avec le Burkina.
La Justice Sociale
- Réduire au maximum la fracture sociale en redistribuant équitablement les richesses et les dividendes du pays entre tout(e)s les citoyen(ne)s.
- Favoriser la création de caisses coopératives, la création d’emplois générateurs de revenus pour les jeunes et les femmes.
- Permettre une meilleure accessibilité aux micro-crédits, et aux
établissements bancaires et financiers surtout pour la jeunesse et les femmes qui restent les franges les plus vulnérables de la population afin de financer des projets de libre-entreprise. - Mettre en place des mécanismes pour permettre la facilitation du dialogue social, intercommunautaire, interreligieux, créer des cadres de concertations permanents afin de prévenir d’éventuelles crises, et de consolider ainsi une meilleure cohésion sociale et un meilleur vivre ensemble.
- Promouvoir et valoriser la société civile qui devrait jouer un rôle de veille citoyenne et d’alerte à travers un statut officiel.
Politiques de l’égalité citoyenne et de concorde nationale
- Combattre les vieilles pratiques insidieuses de Discriminations régionales, de clientélisme et de favoritisme observées dans les nominations aux emplois dans les hautes fonctions de l’Etat ;
- Fichier de qualification de tous les burkinabè dans le monde ;
- Promouvoir l’égalité des chances, du traitement équitable des citoyens par un Etat démocratique, juste et impartial ;
- Mettre en place des « liste de qualifications » aux différents postes de l’administration générale, premier pas vers la dépolitisation de l’administration ;
- Toutes institutions de la république ou partis politiques sont tenus de pratiquer la parité/genre suivant le contexte, excepté, l’Armée et la Sécurité ;
- Pour tous les hauts postes sensibles d’Etat, l’Assemblée Nationale
auditionnera les impétrants.
Meilleur accès de tous à l’information plurielle
- Réorganiser et renforcer l’accès aux financements des chaînes TV nationales, radios privées et radios communautaires et rurales pour la promotion de la citoyenneté et du civisme, la laïcité au service du vivre ensemble.
- Toutes ces unités de relai des arts et cultures populaires et de la parole publique et officielle doivent par conséquent être restructurées pour devenir des établissements dont la ligne éditoriale doit être plus indépendante des administrations politiques au pouvoir ;
- Les patrons de ces unités publiques sont recrutés sur concours et leur conseil d’administration doit comporter des gens des arts et cultures, des professionnels de l’information et communication des juristes et défenseurs des droits et libertés.
Communication et liberté de la presse
- Augmenter le Fonds d’Appui à la Presse Privée (FAPP). La presse privée doit être subventionnée, aidée par la puissance publique. Le niveau d’aide courant doit être amélioré pour la défense de la république au moyen de la Liberté. Et cette aide vise à mettre l’accent particulier sur l’éthique de la responsabilité, le respect de la déontologie au service de la défense des libertés publiques et de la démocratie libérale représentative, de la vie privée.
- Renforcer le pouvoir des organes de déontologie pour contenir les dérapages attentatoires aux libertés et à la cohésion nationale.
- Veiller sur le respect des salaires et charges patronales pour créer un journalisme davantage professionnel par le strict respect des conventions librement signées. Aucun organe privé recevant des fonds du FAPP ne saurait s’y déroger sans conséquences judiciaires et retrait des fonds publics.
Les réformes de l’éducation du programme de KADE DESIRE OUÉDRAOGO
Education formelle efficace
- Une école primaire et un centre de santé ;
- Une borne-fontaine pour une population de taille 500, ou deux forages équipés à motricité humaine pour de l’eau potable ;
- Une latrine pour 10 ménages ;
- Le raccordement à l’électricité ;
- Et une clinique ambulante.
Education formelle efficace
- Revoir les méthodes pédagogiques pour donner aux élèves les compétences clés nécessaires au développement : capacité d’apprendre à apprendre, à faire preuve de créativité, à sortir des sentiers battus, etc.
- Éducation de la petite enfance
• Intégrer une année de préscolaire obligatoire dans le cursus
scolaire. La première année de l’école doit être une année de programme préscolaire pour permettre aux enfants d’avoir les bases nécessaires qui leur permettront d’augmenter leurs chances de réussir leur parcours scolaire
• Éducation primaire et post primaire :
- Entamer la révision du programme éducatif scolaire ;
- Valoriser et réformer les professions d’enseignants ;
- Installer des cantines scolaires dans les écoles ;
- Créer une académie ambulatoire pour l’écolage des enfants des bergers toujours en transhumance ;
- Concevoir un programme d’instruction sur le développement du sens patriotique, de l’amour du pays et du respect des biens publics ;
- Instruire les jeunes sur les métiers d’avenir, et/ou les publier annuellement.
- Éducation supérieure
- Créer un centre universitaire dédié au domaine de l’agroalimentaire
- Créer un numerus clausus pour les filières au taux de chômage élevé ;
- Inventorier les compétences manquantes au développement du Burkina Faso, et développer les programmes de formation manquants.
- Installer une culture de la recherche dans les universités et instituts ;
- Réformer les programmes en incluant les connaissances locales.
- Éducation non formelle
- Augmenter la part budgétaire de ce sous-secteur
- Développer la section métier et proposer des métiers adaptés
à la localité des apprenants et à ses possibilités d’emploi - Renforcer les campagnes d’alphabétisation pour améliorer l’autonomisation des femmes • Infrastructures
- Privilégier les matériaux locaux et l’architecture traditionnelle pour la construction des écoles
La bataille nationale pour le savoir
- Accorder 30 % du budget à l’éducation et à la formation qualifiante, à la réduction de la fracture numérique (iPad et ordinateurs dans les Universités).
- Innover dans la formation des enfants et jeunes de 0 à 35 ans soit près de 75 % de la population, ce qui demande un effort national.
- Une lutte implacable sera menée contre le décrochage scolaire qui produit près des 3⁄4 de jeunes avec un âge moyen de 13 -17 ans qui quittent l’école sans diplôme, sans formation qualifiante à aucun métier, sans compétence aucune
- Afficher cette ambition de l’école de la république comme temple de l’égalité des chances, le premier frein à la croissance des inégalités, la santé publique et la souveraineté alimentaire.
- Mon gouvernement fera d’importants efforts à partir de 2021 pour porter à 30% du budget national une fois la paix revenue, la part consacrée à l‘Education nationale et les formations professionnelles, ingéniorats, lycées d’excellence, grandes écoles de commerce, gestion et sciences administratives dans chaque Région pour l’encadrement des créateurs de richesses de l’économie réelle (dite informelle). Et avec la moitié des investissements consacrés à la formation professionnelle, technique et technologique, la réduction de la fracture numérique, la construction de dix grands lycées scientifiques ou d’excellence et de 4 instituts supérieurs spécialisés sur les économies telles que le secteur du coton, des mines et l’agro-sylvo-pastoral et les applications numériques frugales dont le talent de nos jeunes et femmes ne cesse de mettre à la disposition des populations.
- Créer pour les Régions de la Boucle du Mouhoun, du Nord, du Sahel et de l’Est, une grande école nationale de vétérinaires et des techniques pastorales.
- Viser la conversion des curricula en mettant l’accent sur d’avantage de séries scientifiques pour orienter le contingent toujours croissant des bacheliers dans des Instituts Universitaires de Technologies, d’instituts supérieurs sectoriels (mines, coton, hôtellerie et tourisme, applications numériques etc.).
- L’Alternance Ecole-Entreprise : structurer le cycle court de 2 à 3 ans dans les domaines de l’hôtellerie, de la mécanique, des
technologies, du numérique, des Beaux-Arts, du paramédical, des arts appliqués, des soins infirmiers et vétérinaires, et de l’agriculture. - Créer des cycles de formations qualifiantes sanctionnés par des DUT (Bac+3).
- Créer des lycées professionnels et d’excellence ou entrepreneurial cogérés par les collectivités locales et la Chambre de commerce.
- Créer aussi des Instituts universitaires spécialisés par Régions en fonction des potentialités des territoires.
- Offrir des cycles de recyclage ou de changement de filières aux étudiants orientés dans les Universités publiques engorgées par les affectations en droit, en économie, en lettres, ou en sciences humaines ;
- Instituer une formation tout au long de la vie en généralisant les validations de l’expérience (VAE) et/ou des acquis professionnels (VAP).
Promotion d’un enseignement privé plus efficace
Il est constant que les meilleurs résultats scolaires sont obtenus par les écoles privées (Maternelle-Primaires-Secondaires et Supérieur). Il est tout aussi constant que les enseignants de ces écoles privées sont sous payés, parfois même épisodiquement. Or, le gouvernement paie des subventions aux fondateurs de ce secteur. C’est pourquoi il faut :
- Réexaminer le lien trilatéral avec ces acteurs-fondateurs, souvent méritants mais méconnus et les syndicats des enseignants de ce secteur, qui ont accepté le sacerdoce de donner à la société ce qu’ils ont en partie reçu d’elle ;
- Faire le lien entre le stock des salaires impayés aux enseignants et personnels administratifs de ces écoles et les subventions et dettes dues par l’Etat aux fondateurs.
• Encourager les fondateurs à aligner le salaire des enseignants du privé sur celui du public burkinabè.
Droits sociaux des travailleurs et la formation continue est indispensable
- Institué une révision quinquénale du SMIG quant à son application, aux difficultés rencontrées, aux dynamiques du marché du travail et des innovations qui impactent le pouvoir d’achat des travailleurs. Il s’agit d’arbitrer dans le sens du respect de la dignité du travailleur comme quête et obtention d’un salaire décent ;
- Créer un Fonds pour le recyclage et les stages des employés des PME, PMI, TPE tout au long de leur vie active ;
- Veiller à ce que chaque employé puisse faire valoir ce crédit- recyclage à tout moment de son parcours professionnel, quel que soit son âge.
Du seul Ministère jamais créé au Burkina Faso
- Créer le Ministère des Hautes technologies, des innovations et des ingéniorats.
- Nos objectifs sont de :
- Créer et construire trois Instituts de Hautes technologies, l’un à Fada N’Gourma, l’autre à Dédougou et le troisième à Banfora pour des raisons stratégiques.
- Former 10 000 ingénieurs et techniciens supérieurs, tous cycles confondus en 10 ans ;
- Disposer d’une masse critique d’artisans, de techniciens supérieurs et ingénieurs comme capital humain compétent pour impulser le développement endogène ;
- Capter les revenus comme salaires dans les mines, les industries de pointe, la Révolution Digitale et les milliers de métiers non encore connus.
Du réseau national des instituts supérieurs de technologies
- Créer aussi d’autres Instituts supérieurs de technologies dans les domaines de l’environnement, de l’aéronautique, de l’agro-sylvo- pastorale, du tourisme et des lycées hôteliers, dans les 13 régions.
- Désendetter l’Etat Central en encourageant les Conseils régionaux (gouvernement territorial local) à faire des emprunts auprès des banques de développement (BAD, BID, BOAD, EximBank China, EximBank India, Banque Chinoise d’Investissement pour les Infrastructures, AIIB de Shanghai etc.)
• Rester au contrôle des décaissements et suivis des projets régionaux d’atténuation des disparités inter-régions.
Les réformes sanitaires du programme de KADE DESIRE OUÉDRAOGO
Système sanitaire moderne performant et valorisation de la médecine traditionnelle
Partant du constat qu’une majorité de burkinabè utilise la médecine traditionnelle, nous voulons bâtir une médecine burkinabè utilisant les principes de la médecine traditionnelle combinée à la médecine moderne. Nous sommes convaincus que reconnaître la médecine traditionnelle et lui accorder une place officielle dans le système de santé pourra être bénéfique pour la santé des populations. Nous allons ainsi :
• Recherche
- Créer un fond finançant les recherches sur la médecine traditionnelle et la création de médicaments dérivés des plantes médicinales locales ;
- Assurer la production locale des médicaments génériques. Le prix des médicaments doit refléter le contexte socio-économique et le pouvoir d’achat des ménages ;
- Financer la recherche des innovateurs proposant du matériel ;
médical ou tout autre outil médical innovant fait localement ;
• Élaborer un projet de formation courte et de certification permettant aux tradipraticiens d’être reconnus suivant certaines conditions.
• Infrastructures sanitaires :
- Doter le plus grand centre de santé de chaque région d’une machine à dialyse ou de la machine dont le centre a le plus besoin ;
- Rénover les infrastructures sanitaires et améliorer les plateaux techniques des hôpitaux ;
- Créer un réseau de cliniques ambulantes pour les régions ;
pastorales par excellence (Régions du Nord, du Sahel et de l’Est), zones des fragilités en proie au terrorisme. - Paludisme : poursuivre la lutte contre le paludisme et réduire son taux de mortalité par deux en cinq ans
Accessibilité aux médicaments : génériques et de spécialité
- Penser et réaliser les infrastructures en joint –ventures de l’Industrie nationale du Médicament.
- Lutter contre la catastrophe des faux médicaments venus de divers horizons déversés sur nos trottoirs et grevant le revenu de nos pharmaciens et médecines traditionnelles ;
- Faire souscrire par les travailleurs de l’informel (apprentis en tous genres, bucherons, balayeurs des rues, convoyeurs de taxis ou cars dans les gares, artisans et artistes) une assurance-médicaments ou une assurance-risques liée tantôt à la pénibilité de leurs tâches, tantôt à la précarité quotidienne.
- Elaborer avec les avis et conseils de l’Ordre des Pharmaciens et des Tradipraticiens agréés, des autorisations de commercialisation des médicaments génériques.
De la couverture maladie universelle des citoyens et citoyennes
- Redynamiser le processus de la couverture maladie universelle, et l’étendre aux travailleurs du privé.
- Dialoguer avec les syndicats et les partenaires sociaux pour disposer d’une cagnotte rapide et appliquer aux plus vulnérables, tout le bénéfice induit de la Couverture maladie Universelle ;
- Finaliser la carte sanitaire et l’étoffer conformément à la pleine entrée en vigueur de cette Couverture maladie Universelle, qui présentement en chantier par tâtonnements perpétuels ;
- Améliorer le taux de couverture sanitaire au moyen de la Couverture maladie universelle mieux balisée par le recensement et codification de chaque famille dans chaque village de 500 habitants jusqu’à la ville.
De l’encouragement des joint-ventures et des coopératives de santé
• Promouvoir les Joint-ventures de PME et des coopératives locales en Santé ;
- Promouvoir la production, la distribution et la commercialisation des appareils médicaux légers ;
- Réduire du taux d’imposition pour leurs investissements en immobilier, machinerie et équipements, transferts de technologies.
Accès à l’eau potable pour nos populations vaillantes
- Une borne-fontaine pour une population de taille 500 au minimum, ou deux forages équipés à motricité humaine pour de l’eau potable ;
- Chaque Région recevra les moyens pour les infrastructures en forages et retenues d’eau, pompes réparées et fonctionnelles, forages (agro-pastoral) et surtout dans la région du Nord et du Sahel ;
- Chaque grande ville sera dotée d’une Cité agro-sylvo-pastorale. Cette cité est d’abord un lycée professionnel qui recevra les diplômés de l’enseignement général (BEPC, Bac) pour les initier aux techniques agro-sylvo-pastorales ;
- Quant aux habitants des quartiers précaires qui contribuent à l’étalement sans fin des grandes villes du pays, les travailleurs pauvres des villes et villages, ils seront les premiers bénéficiaires des infrastructures en eau potable grâce aux pompes villageoises, aux châteaux d’eau et à la connexion des villages de plus de 500 habitants au réseau électrique national.
Les réformes institutionnelles du Programme de KADE DESIRE OUÉDRAOGO
L’indépendance de la Justice
Le Gouvernement est démocratique, intègre et efficace par l’indépendance de la justice et la liberté de la presse. Pour y arriver nous mènerons les actions suivantes :
- Accélérateur la mise en vigueur du Pacte pour la Justice, au service de la souveraineté du juge ;
- Encourager les acteurs de la justice à travailler dans le sens de restaurer la confiance des citoyens et l’appareil judiciaire ;
- Le juge doit se mettre au-dessus de la mêlée, s’en tenir objectivement aux règles, diligenter les avancements et notations des pairs par les pairs et ce sans soumission à qui que ce soit et à quoi que ce soit, sanctionner les manquements et fautes, relève intrinsèquement de chaque personnel de la magistrature.
- Une loi sur les conflits d’intérêts sera initiée et l’intérêt public sera défendu par le Haut- Commissaire aux conflits d’Intérêts et à l’éthique ;
- Consolider dans une posture de non interférence et non indifférence exécutive le Pacte pour la Justice.
- Rapprocher la justice des justiciables en construisant plus de tribunaux ;
- Améliorer la carte judiciaire et embaucher davantage de magistrats et doter les juridictions pour diminuer le temps judiciaire et améliorer l’accessibilité des juridictions ;
- Le Magistrat le plus ancien dans le grade le plus élevé, avec un mandat unique de dix ans, présidera le Conseil supérieur de la Magistrature. Il est inamovible, excepté s’il viole les consignes constatées par le Conseil de discipline. Ledit conseil a le pouvoir révocatoire. En aucun cas, le pouvoir exécutif ne peut rendre un tel pouvoir suspensif.
- Mettre fin au lien incestueux entre chancellerie et les services du Procureur du Faso. Il faut coller au modèle anglo-saxon, anglais, canadien ou américain pour la bonne administration de la Justice ;
- Renforcer l’inamovibilité du juge et faire rendre impossibles les sanctions disciplinaires par l’Exécutif ou les retentions d’avancement et interférences. La notation et l’avancement doivent être disponibles, transparents et les recours devant le Conseil doivent être garantis aux magistrats, quel que soit le grade ou l’ancienneté.
Refonder l’architecture de la gouvernance au Burkina Faso
- Renforcer les compétences des organes pouvant contribuer à l’orthodoxie de la bonne gouvernance comme le Conseil d’Etat ; la Cour des Comptes ; l’Autorité Supérieure de Contrôle de l’Etat et de la lutte contre la Corruption ; le Conseil Constitutionnel ; le Conseil Supérieur de la Communication ; l’Assemblé Nationale ; Etc.
- Nommer des personnes impartiales reconnues pour leur intégrité et leurs hautes valeurs morales.
La gouvernance par l’exemple
- Refondation des institutions et leurs attributions ;
- Inciter à une refondation sociale adossée à des valeurs d’intégrité, de dignité, de solidarité et du travail
- Veiller à une gouvernance vertueuse comme pilier transversal de l’action politique et publique par le choix des bons messagers ;
- Pour les cent premiers jours les mesures fortes suivantes seront
prises déjà :- La rédaction d’une Charte de la bonne gouvernance et de la
transparence qui régira l’action publique ; - Création de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance et
la Transparence. Sous l’autorité directe du Président du Faso, cet organe sera chargé d’assurer la transparence et faire en sorte que l’application de la Charte de la bonne gouvernance soit traduite dans tous les secteurs et actions publiques - Obligation pour le titulaire d’un poste de responsabilité de se démettre de ses fonctions en cas de manquement au respect de la Charte de gouvernance pour préparer ses moyens de défense, le cas échéant, face à la Justice ;
- Déclaration obligatoire des biens, dans la limite des délais
prévus par les textes, des membres du gouvernement et présidents d’institutions ainsi que des hauts cadres de l’administration, à leur entrée et départ de leur fonction ; - Authentification de la déclaration des biens et services des responsables de l’administration ;
- Authentification des biens déclarés des personnes suscitées ;
- Tout haut responsable sur qui pèse le moindre soupçon avec des faisceaux sérieux d’actes repréhensibles sera immédiatement déchargée de sa fonction, quel que soit le niveau de responsabilité, le temps pour la justice de mener et de conclure la procédure ;
- Ces mesures s’appliquent également aux premiers responsables des collectivités territoriales décentralisées ;
- Le plafonnement et le respect strict des avantages du personnels politiques ;
- Le plafonnement des frais de téléphones, d’eau, d’électricité des membres du gouvernement et hauts cadres du secteur publics et parapublique qui en bénéficieraient ;
- L’eau et l’électricité sont à la charge de chaque membre ;
- La publication des avantages, traitements et salaires liés aux
fonctions de membres du gouvernement, présidents d’institutions et hauts cadres de l’administration
- La rédaction d’une Charte de la bonne gouvernance et de la
Adoption d’un statut de la chefferie traditionnelle
La chefferie traditionnelle de par son rôle sociologique est le garant de la culture et des valeurs morales des communautés. Ce rôle lui confère une place de choix dans la gestion des collectivités et partant de certaines affaires de la nation.
Les chefs traditionnels constituent des légitimités locales qui ont le pouvoir de contrôle et d’orientation des actions des populations. La chefferie traditionnelle est un levier du développement national dont la prise en compte formellement dans l’Etat n’est pas réelle. Pourtant, la constitution burkinabé reconnaît l’existence de la chefferie traditionnelle. Mais celle-ci ne bénéficie pas spécifiquement d’une loi qui la rende plus opérationnelle comme acteur du développement en appui à l’effort de l’Etat.
Décentralisation et territorialité solidaire
- La cohésion territoriale qui vise à réduire les inégalités et disparités de développement partagé ;
- Impulser les unités pourvoyeuses de revenus à partir des potentialités régionales et partant, à ventiler les transferts induits depuis les régions plus pourvues vers les régions moins nanties.
- Transférer des compétences de l’administration centrale aux Régions et allouer les budgets, décaisser dans les délais prévus les ressources afférentes ;
- Encadrer le pouvoir de dépenser des unités déconcentrées et partant, les conditions de leur prise de dette régionale publique, toutes choses qui autorisent le strict Contrôle des plans d’exécution et le respect strict des cahiers de charge ;
- Sanctionner dès que des manquements inacceptables par les organismes publics indépendants sont relevés. Il faut proposer une
loi sur la responsabilité et redevabilité de l’élu local des collectivités. Cette loi engagera la responsabilité du maire devant les tribunaux advenant des blessures et des atteintes au bien-être des populations (ramassage des ordures, propriété et liberté de circuler sur les trottoirs, curage des caniveaux et rues, embellissement des villes, éclairage public etc.). Cette loi vise à obliger nos élus locaux, les maires à habiter les villes dont ils sont les premiers responsables. - Pour la culture des résultats et la contrainte à l’innovation politique, seront Couplées les élections au plan national de l’Exécutif et du régional de sorte que les bilans soient jugés au même moment par le peuple souverain.
Autorité des marchés publics : un mandat fort contre la corruption
- Création du Haut-Commissaire aux conflits d’intérêts et à l’Ethique. La lutte totale et implacable contre la corruption requiert de donner un mandat fort à cette agence pour prévenir et sanctionner tous les risques et délits d’initiés.
- Redynamisation de l’Agence en charge de la gestion transparente des marchés publics visant l’approvisionnement et la rationalisation des besoins des administrations publiques vise à réaliser des économies sur les prix.
- Faire évoluer l’Autorité de Régulation comme société Privé/Public avec un Conseil d’Administration mixte et le Commissariat aux Comptes assuré par l’Ordre des Experts Comptables du Burkina et le Patronat. Il s’agit de contenir les enflures de marché de gré à gré fantaisistes et toujours gagnés par les mêmes rompant ainsi avec les règles de bonne gouvernance et respect des clauses secrètes des offres.
Politique de cohésion nationale ou de civilisations : équité et genre
- Organiser des assises villageoises, communales, provinciales et nationales pour la paix et la cohésion sociale ;
- Créer pour la Parité femme/homme, un Conseil Consultatif sur le Statut de la Femme, de la Mère et de l’Enfant pour l’émancipation des femmes.
- Un compendium des femmes leaders ouvert pour une meilleure inclusion des femmes dans les cercles centraux de pouvoir ;
- Définir une stratégie burkinabè contre la violence domestique, violence basée sur le sexe, la race et le statut social.
- Il sera créé une Semaine Nationale de Concertation Sociale qui débouche sur le 1er Mai : Forces vives, Centrales Syndicales, Société Civile, grands corps d’Etat, médiateurs sociaux, parents à plaisanteries, retraités, patronat etc.
Les ruralités dynamiques et la paix sociale
- Délimiter les couloirs obligatoires de passage protégés pour les bergers et leurs troupeaux conjointement avec les paysans pour conjurer les violences récurrentes entre éleveurs et bergers ;
- Limiter et contrôler le transport sur pied du bétail ;
- Informer les paysans sur le bénéfice des pâturages, dépôts de fumier pour les sols, écolage ambulatoire des enfants de bergers en transhumance pour le vivre ensemble ;
- Valoriser et redynamiser les filières avec un avantage comparatif afin de pouvoir installer des unités de transformation ;
- Rendre obligatoire pour tous les intervenants extérieurs, la transformation locale des produits aux fins de n’exporter que les
produits dérivés, donc à valeur ajoutée ; - Mettre en place des centrales d’achats dans les coopératives ;
- Le Code des investissements remanié doit mettre l’accent sur le taux standard de 15% de fiscalité stimulante et la sécurité juridique par des juridictions souveraines comme protection ultime des investissements privés et créateurs de richesse ;
- Ouvrir des boucheries modernes, unités industrielles et avec toute la chaîne du froid dans les régions du Nord où le cheptel est abondant. Cela réduira les risques de transport du cheptel sur pieds jusqu’en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Nigéria. Ces unités locales sont la visée suprême de la décentralisation des circuits du développement et impulsion endogène.
- Structurer les marchés de gros par région et faire des Facilités Financières Spéciales (FFS) aux braves femmes du secteur vivrier, aux coopératives de jeunes avec une obligation de bancarisation de leurs revenus dans des banques coopératives.
- Veiller à l’accès des femmes à la terre (ruralité), ce devoir républicain et émancipatoire sera assumé pour déverrouiller la société.
Le défi de la décentralisation et de la déconcentration de l’administration publique
- Offrir le pouvoir de dépenser aux gouvernorats en leur permettant d’aller sur le marché financier régional comme gouvernement local. En ce sens, la décentralisation révèlera des acteurs compétents, dévoués et intègres, des acteurs de développement local, agréablement.
- Les Régions doivent absolument acquérir des terrains industriels disponibles pour les infrastructures communautaires et aussi pour les bailler (bail emphytéotique) aux industriels investisseurs, pour ainsi dire séance tenante pour leurs unités en gestation. L’indisponibilité des terrains industriels rallonge les délais de gestation des unités de production.
- Les Régions doivent aussi s’attacher seulement aux potentialités économiques de leur espace pour enclencher le développement local.
- Veiller à ce que l’Etat central transfert des compétences et des ressources financières liés à la scolarité préscolaire, scolaire, la formation professionnelle, technique et technologique aux régions.
- La part du budget total de l’année fiscale, affectée à l’Education nationale doit être gérée exclusivement par le Trésor public ou son démembrement au niveau territorial local en termes d’allocation des ressources aux projets locaux, quitte à ce que les services gouvernementaux assurent le contrôle technique et le cahier de charges avant réception des ouvrages réalisés. Les infrastructures scolaires seront ainsi mieux programmées, gérées, entretenues.
- L’industrie touristique, tout l’environnement attractif du pourtour des villes et sites historiques, les patrimoines de l’Humanité identifiés seront désormais donnés comme cours et enseigné dans les collèges et lycées thématiques (foresteries et parcs, élevage, pêches, tourisme et hôtellerie) conformément aux potentialités recensées par chaque région. L’embauche des guides sera locale et comme telle, les régions élaboreront le contenu du cours, la formation des formateurs, vu les vécus, potentialités et récit local, etc.
- Le bon fonctionnement des Centres hospitaliers relèvera des Régions.
- Améliorer les plateaux techniques et créer des hôpitaux spécialisés ;
- Développer ces pôles particuliers d’excellence hospitalière dans les
deux grandes villes du Burkina Faso. - Eviter ainsi les évacuations à coups de milliards totalement improductifs et seulement au profit des élites pour relever le plateau technique et la spécialisation poussée par la coopération internationale.
- Travailler à une bonne coopération internationale déconcentrée entre le CNSS dont les bureaux seront décentralisés, les caisses d’épargne et de retraite de pays industriels pour les sous-traitances médicales et transferts de technologies médicales pour non seulement des économies d’échelle mais aussi d’efficacité et de visibilité de l’action publique.
La Justice Economique
- Faire des audits de toutes les sociétés d’État afin d’assainir les comptes publics.
- Commencer par interpeller et juger les auteurs des crimes économiques avérés.
- Récupérer les sommes détournées afin de les mettre au service des plus démunis, des plus vulnérables en créant des projets de développement crédibles et durables.
- Taxer les Entreprises Internationales/Multinationales à un certain pourcentage de leur chiffre d’affaires pour la création d’une caisses spéciales pour les victimes du terrorisme (déplacés, mutilés, blessés, veuve et orphelins).
- Taxer les entreprises nationales à pourcentage de leur chiffre d’affaires pour la création d’une caisse spéciale de projets d’intérêt des plus démunis.
- L’élimination du trafic de la vente des faux médicaments
(véritable fléau qui crée des problèmes de santé publique dans notre pays et qui ruine l’économique de la vente des bons médicaments) en légiférant sur de lourdes peines de prisons pour les vendeurs et fabricants.
Les réformes durables du Programme de Kadre Desire OUEDRAOGO
Du fonds national pour les infrastructures stratégiques
• Créer un Fonds national pour des Infrastructures Stratégiques : énergétiques, sociales, numériques et protection de la vie privée, écologiques et des transports en commun pour la durabilité de la
mobilité des citoyens et des échanges économiques ;
• Faire ce fonds, un levier de la cohésion nationale au moyen des infrastructures et industries culturelles (cinémas, contes, théâtres, festivals, masques), dont un Palais du Cinéma Africain.
Le droit au développement durable
- Contribuer aux efforts de réduction de la crise écologique et sociale qui se manifeste désormais de manière mondialisée (changement climatique, raréfaction des ressources naturelles avec en particulier le rapprochement du pic pétrolier, écarts entre pays développés et pays en développement, sécurité alimentaire, perte drastique de biodiversité, croissance de la population mondiale, catastrophes naturelles et industrielles) ;
- Faire du développement durable une réponse de tous les acteurs (États, acteurs économiques, société civile) pour reconsidérer la croissance économique afin de prendre en compte les aspects environnementaux, culturels et sociaux du développement.
Droit à un envirronement sain
- Surveiller les collectivités territoriales et les établissements publics, ainsi que les personnes privées pour que chacun dans le domaine de sa compétence et dans les limites de sa responsabilité, reconnaisse et applique la mise en œuvre du droit reconnu à chacun à respirer un air qui ne nuise pas à sa santé, consommer une eau potable, et consommer des espèces végétales ou animales sans nuire à sa santé ;
- Réduire, voire supprimer les pollutions atmosphériques, à préserver la qualité de l’air et, à ces fins, à économiser et à utiliser rationnellement l’énergie. En agissant de la sorte, l’Etat peut garantir à tous le droit à un environnement sain.
- Diligenter dans le cadre d’un programme à élaborer qui devra se baser sur les instruments nationaux et internationaux dont les principaux sont :
• Au niveau national : la Constitution, le Code du Travail, le Code des investissements, le Code forestier, le Code des douanes, le Code minier, le règlement minier ;
• Au niveau régional : la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, les divers instruments adoptés par les Etats dans le cadre des organisations intergouvernementales régionales ou sous-régionales ; - Au niveau international : la Charte des Nations Unies, la déclaration sur le progrès et le développement dans le domaine social, la déclaration sur le droit au développement, la déclaration de Yamoussoukro sur la paix dans l’esprit des hommes, la déclaration de Rio sur l’environnement et le développement, le pacte international relatif aux droits civils et politiques, le pacte international relatif aux droits économiques sociaux et culturels.
Banque publique des infrastructures routières, aéroportuaires, sanitaires et scolaire du Faso à Bobo-Dioulasso
- Créer une banque populaire qui sollicitera l’expertise en l’accompagnement de la BAD pour compléter la disponibilité de fonds propres substantiels pour que les grandes banques internationales lui prêtent des fonds. Ces fonds seront ensuite donnés en prêts lourds sur 10 ans, 20 ans aux unités industrielles, aux PMI/PME avalisées par les régions ou en joint-ventures.
- La création de cette Banque burkinabè des infrastructures à capitaux mixtes est un impératif d’autant plus que notre pays ne dispose pas encore de fonds souverain à l’instar des Etats comme le Sénégal, l’Angola ou le Nigeria ;
- Cette banque des infrastructures veillera à une meilleure coordination des enjeux de désenclavement des villages, des régions et entretien des pistes rurales pour les produits de rente et le vivrier des braves dames vers les centres urbains pour réussir à maintenir le taux d’inflation en dessous ou autour de 3%. Enclavés, nous sommes obligés de nous ouvrir résolument pour accroître le volume d’échanges via notre sol.
Du financement des infrastructures municipales et gouvernement local
- Soutenir le Financement des infrastructures municipales par prélèvement d’un 1/100 du prix des énergies fossiles (essence, gasoil, kérosène et mazout) et ressources minières (qui proviennent du Fonds minier du développement local) qui seront reversées grâce à un guichet unique pour le développement des communes..
- Contrôler les décaissements et à temps rythmés réguliers pour éviter les retards dans l’exécution du plan quinquennal et in fine, le contrôle technique, les récompenses vs sanctions des officiels y affectés.
L’impulsion d’une croissance endogène par les mines
- La refonte totale du code Minier afin de le rendre plus efficient sur le plan du recouvrement fiscal, et plus contraignant pour les collectivités et l’environnement ;
- La conversion et la production de sensiblement 60% d’électricité d’ici 2030 par l’éolien, l’hydroélectricité, le solaire surabondant au Faso, la biomasse, mais aussi, vu l’augmentation de la demande interne, viser la multiplication par 5 des capacités actuelles énergétiques (petites centrales et parcs solaires pour les unités industrielles et signer une convention avec elles pour l’approvisionnement des localités qui les logent en déduction de leurs impôts contre un Prix/kilowatt social).
- Encourager les unités minières et autres à nouer des partenariats solides avec des groupes comme Enel (Italie) et Siemens (Allemagne), avec le partenariat stratégique avec l’AFD (France) pour ajuster les enjeux du développement/désendettement visant l’objectif affiché d’atteindre une capacité de production de 300 mégawatts à l’horizon 2030 ;
- Créer un fond visant à accompagner les PME dans leur projet de développement dans la sous-région et à l’international ;
- Financer la création d’usines et la formation de la main d’œuvre pour la production locale de produits de première nécessité ;
- Effectuer une campagne de valorisation des produits locaux ;
- Un approfondissement de l’environnement financier et une refonte des fonds nationaux tels que le Fonds d’Appui au Secteur Informel (FASI), le Fonds d’Appui à la Promotion de l’Emploi (FAPE), l’Agence de Financement et de Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise (AFP-PME), le FONADR, le Fonds d’Appui aux Intuitives des Jeunes (FAIJ), Fonds d’Appui au Activités Rémunératrices des Femmes (FAARF).
La Justice écologique
- Promouvoir les emballages biodégradables ;
- Éliminer tous les sachets plastiques d’ici 2023 ;
- Contraindre toutes les compagnies pétrolières à offrir un carburant de meilleure qualité, mieux raffiné selon les normes et standards environnementaux internationaux ;
- Contraindre les compagnies minières à respecter les cahiers des charges des standards internationaux en matière de protection de
l’environnement. - Créer dans les principales grandes villes des décharges publiques
modernes pour le traitement des déchets publiques pour éviter les décharges sauvages.
Les réformes culturelles du Programme de Kadre Desire OUEDRAOGO
Le Burkina Faso comme terre d’accueil
- Mettre l’accent sur les points de croissance actuel comme : le Tour du Faso, la semaine nationale de la culture, la vivacité et la créativité des salons d’artisans et d’artistes ;
- Initier et développer des programmes pour augmenter les investissements pour une meilleure protection de la faune, de la flore en concertation avec les modes de vie et traditions du terroir des chasseurs traditionnels, des temps de chasses et espèces et luttes contre les braconniers, un tourisme d’investissement social et humain ;
- L’administration fiscale proposera aux citoyens engagés à protéger l’écologie, améliorer le cadre de vie, protéger la faune et la flore, un Pacte fiscal pour l’environnement avec des déductions d’impôts à la clef ;
- Avec l’Ordre des architectes, les notabilités, négocier le dégagement de 25 mètres des plans d’eau aux fins d’aménager des promenades pour piétons et cyclistes, des aires de repos et des jardins.
La propreté du cadre de vie et tourisme
• Accueillir 1 million de touristes sur 5 ans ;
- Faire du Burkina Faso le pays le plus propre de l’Afrique de l’Ouest ;
- Faciliter l’accès aux sites touristiques reculés ;
- Créer des réceptifs de qualité dans les sites touristiques ;
- Vendre la destination Burkina Faso, après avoir éradiqué la menace
terroriste ; - Créer des vitrines de promotion culturelle et touristique à l’extérieur ;
- Encourager les collectivités locales à embaucher les jeunes locaux,
les former au métier de guide touristique basé sur du concret comme le modèle des écoles Montessori.
L’industrie culturelle burkinabé
- Des orientations claires pour accélérer la libéralisation de l’espace audio-visuel comme ça l’est dans la téléphonie mobile et grâce à l’autorité régulatrice ;
- Mieux structurer l’espace audio-visuel en révisant la loi (cahier de charges et déontologie, salaires des journalistes et syndicalisation) et droits et redevances à l’Etat ;
- Anticiper sur l’advenue des TV diffusées sur les portables intelligents ;
- Revoir le e modèle économique du FESPACO dans le sens de sa redynamisation et de son autonomisation ;
- Une Académie des Arts Numériques sera logée au Palais du Cinéma Africain ou FESPACO qui prenne en charge la numérisation complète des lieux immatériels de notre mémoire ;
- Revitaliser et doter les centres culturels et de jeunesse pour la vie culturelle, intellectuelle et théâtrale pour l’édification morale et civique.
La culture et ses secteurs d’appui
- Jouer le rôle de soutien dans les différents évènements organisés par les privés à dimension internationale ;
- Promouvoir la création et la diffusion de contenus africains et nationaux sur les chaines télévisées ;
- Créer une Grande Bibliothèque nationale numérique, GBNN, avec comme mission la numérisation de nos lieux de mémoire, de produits du « folklore », des arts et cultures populaires
- Accélérer la libéralisation de l’espace audio-visuel grâce à l’autorité régulatrice, mieux structurer sa bonne marche par la loi (cahier de charges et déontologie, salaires des journalistes et syndicalisation) et droits et redevances à l’État ;
- Créer une agence nationale dénommée Faso Téléfilm et Mondes numériques à Bobo-Dioulasso au service de la créativité (applications) des jeunes et femmes.
- Créer une grande école des arts et de la culture du Burkina ;
- Créer un Conseil National des Arts et de la Presse pour la relance des arts populaires, réfléchir et faire construire le Théâtre National à Ouaga et d’une Ecole des Beaux-arts à Bobo Dioulasso.
- Créer une salle de spectacle de cinq mille places, à dimension internationale ;
- Reformer et reconstruire un vrai musée national ;
- Créer le musée de l’Homme burkinabè ;
- Promouvoir les bibliothèques nationales ;
Le développement du sport au Burkina Faso
• Organiser les états généraux du sport avec la participation de toutes les disciplines. Les préoccupations et les solutions pourront être traitées par discipline afin de faciliter la mise en œuvre des actions ;
- Privilégier des disciplines et leur apporter les moyens financiers conséquents pour une meilleure formation et compétitivité ;
- Toutefois, le traitement des thématiques ne doit pas ignorer la synergie et les passerelles entre disciplines et les connexions entre sport et culture ;
- Refondre les compétitions actuelles de jeunes, notamment en matière de pratique de football de jeunes et de filles à l’école ;
- Encourager et faciliter l’émergence de talents issus des écoles classiques au niveau des écoles professionnelles de football avec des bourses d’études et de formation au football ;
- Redynamiser le sport au niveau scolaire ;
- Enclencher une nouvelle dynamique « équipement sportif, soutien aux activités-événements sportifs – pratiques du sport » ;
- Soutenir les actions ayant pour objectifs de garantir l’accès à la pratique sportive pour tous dans toutes les régions ;
- Formuler une nouvelle prospective du sport au Burkina Faso avec des sous composantes prospective pour chaque discipline ;
- Mener des actions en synergie avec les fédérations sportives pour la promotion du sport au Burkina Faso ;
- Mener des actions de financement stratégique du sport afin d’obtenir les retombées économiques souhaitées ;
- Apporter un appui technique et financier conséquent aux fédérations pour leur organisation en vue de leur autonomisation ;
- Vulgariser toutes les disciplines sportives au niveau de toutes les régions et favoriser la création de clubs omnisports ;
- Créer des conditions favorables pour une meilleure pratique sportive par l’Etat, les collectivités locales et les Organisations non- gouvernementales ;
- Accroître le rôle de l’Etat dans l’organisation et le développement du sport au regard des potentielles retombées des disciplines sur l’économie nationale ;
- Accorder une attention particulière aux équipes nationales, leur apporter le soutien nécessaire et faire en sorte que le Burkina Faso rayonne à travers le développement du Sport ;
- Prendre en compte, dans les schémas d’urbanisation, des espaces réservés pour la construction d’infrastructures sportives, surtout à l’intérieur du pays.
- Construire des infrastructures sportives à la hauteur des ambitions du Burkina Faso ;
- Former des cadres sportifs qui en plus de couvrir les besoins d’Education Physique et Sportive (EPS) dans les établissements d’enseignement et de formation, couvre les besoins d’identification et de promotion des talents sportifs professionnels ;
- Construire un nouveau stade d’envergure internationale afin de mieux accueillir les grandes compétions nationales et internationales ;
- Appuyer les fédérations pour la mobilisation des ressources en faveur du sport.