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Réformes sécuritaires du Programme de SEM YACOUBA ISAAC ZIDA
- Élaborer une loi spéciale pour donner les moyens humains, matériels et juridiques nécessaires aux forces de défense et de sécurité pour combattre la grande criminalité et le terrorisme.
- Restructurer urgemment et sans complaisance l’armée, en mettant les hommes qu’il faut à la bonne place, sans affinité politique, avec pour objectif la survie de la Nation qui passe avant la survie de tel ou tel clan politique.
- Élever le niveau de formation des acteurs de la sécurité pour leur donner les savoirs et savoir-faire nécessaires à la lutte contre toutes les formes de menaces présentes et futures.
- Développer et moderniser les services de renseignements. Assurer une meilleure coordination de ses activités
- Rapprocher la sécurité du citoyen afin qu’il se sente en sécurité dans son domicile, dans son lieu de travail et dans tous ses déplacements.
- Organiser la participation citoyenne à la sécurité pour que celle-ci, sans se constituer en milices, joue un rôle appréciable dans le soutien aux professionnels qui, seuls, doivent être détenteurs d’armes pour défendre l’ensemble des citoyens du Burkina Faso.
- Développer une coopération plus accrue avec les pays amis, notamment les pays voisins du Burkina en vue d’une mutualisation des efforts dans la lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier.
Réformes judiciaires du Programme de SEM YACOUBA ISAAC ZIDA
- Normaliser les infrastructures de justice (juridictions et MAC). Restaurer les infrastructures existantes et construire de nouvelles infrastructures.
- Spécialiser les magistrats par la réforme de leur plan de carrière et la définition d’un plan de formation continue.
- Restaurer la place de la justice dans l’État de droit par une bonne communication assumée.
- Accroître de façon conséquente le budget alloué au secteur de la justice.
- Restaurer le pluralisme juridique et judiciaire en vue de réconcilier la justice et le peuple.
- Développer l’utilisation des TIC dans l’offre du service public de la justice.
- Autonomiser et renforcer l’Inspection Générale des Services Judiciaires.
Réformes étatiques du Programme de SEM YACOUBA ISAAC ZIDA
- Renforcer le partenariat décentralisé jusqu’aux villages, en impliquant les ressortissants des villages et les associations des anciens des écoles primaires et secondaires pour améliorer les marges d’autofinancement des investissements.
- Élever le niveau de désignation des conseillers municipaux au Certificat d’Études Primaires (CEP) et leurs émoluments pendant les sessions. Élire les maires et présidents des conseils régionaux au suffrage universel pour leurpermettre de maitriser mieux les conseillers villageois.
- Affecter les ressources locales mobilisées au développement des localités.
- Promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance par l’exemple Respecter les principes et les valeurs de la bonne gouvernance et de la méritocratie, en étant à l’écoute des populations.
- Faire de l’éducation civique et de l’éducation à la démocratie un devoir pour l’État et pour les collectivités territoriales. Mobiliser les moyens nécessaires pour permettre aux institutions étatiques et non-étatiques d’accomplir cette mission de service public.
- Établir un dialogue avec les leaders coutumiers, traditionnels et religieux.
- Demander leur contribution non seulement à l’intégration des valeurs socioculturelles africaines dans la gouvernance, mais aussi aux transformations structurelles nécessaires dans nos communautés sociales.
- Renforcer la qualité de la gouvernance dans le domaine de l’économie et de la gestion, en luttant contre la corruption et les rentes dans le champ étatique.
- Faire en sorte que mon projet de développement économique et social devienne un projet “fédérateur” auquel adhèrent volontairement les principaux acteurs sociaux.
- Mettre l’accent sur la capacité de l’État à mettre en œuvre les politiques économiques avec sagesse et efficacité.
- Construire un État « fort », disposant d’une « autonomie relative » par rapport aux acteurs sociaux clé
- Mettre en place une gouvernance qui rompt avec les tâtonnements et le pilotage à vue
- Refonder notre administration publique en revisitant ses fondements, pour faire d’elle une administration publique moderne capable de contribuer significativement au développement économique et social du Burkina nouveau auquel nous aspirons.
Le projet de « Réconciliation populaire » du Programme de SEM YACOUBA ISAAC ZIDA
- Mettre en place des espaces de dialogue populaire dans les quartiers, arrondissements et villages est impérative, peu importe les dénominations de ces espaces de dialogue. Ce qui importe, c’est que les Burkinabè se parlent, car ils ont besoin de se parler, de ne plus se traiter en ennemis ou de se regarder en chiens de faïence.
- Mener un « dialogue populaire » sur la base d’une éthique de la discussion, comme souligné au niveau du principe de vérité devant guider l’engagement du MPS. La vérité des faits dommageables commis dans notre pays depuis près d’une génération, la justesse des actes de réparation des préjudices subis et la sincérité des acteurs conditionnent la réussite d’un dialogue populaire authentique visant la réconciliation du Peuple burkinabè.
Réformes économiques du Programme de SEM YACOUBA ISAAC ZIDA
- Réorganiser le secteur minier. Relire le code minier et le renforcement de la législation en vue d’augmenter la part de l’État. Mettre en place un mécanisme de suivi et de contrôle renforcé afin de connaître avec exactitude, pour chaque mine, la quantité extraite par an, par mois, voire par jour. Réorganiser efficacement le cadastre minier. Actualiser les plans de développement des localités éligibles au Fonds minier de développement local.
- Actionner les leviers pour le développement de l’agriculture Moderniser les pratiques dans l’agriculture. Transformer les produits de base et promouvoir l’entreprenariat agricole et agroalimentaire. Augmenter les ressources financières allouées à l’agriculture. Promouvoir la formation et la recherche/développement dans le secteur agricole. Aménager/réhabiliter les périmètres irrigués et les bas-fonds.
- Actionner les leviers pour le développement de l’élevage Augmenter les investissements en vue d’accroître considérablement la productivité animale nécessaire à la consommation nationale et au développement des exportations d’animaux, de la viande, des cuirs et peaux. Construire progressivement des industries de transformation des produits de l’élevage, afin de créer non seulement une plus-value au profit de l’économie nationale, mais également des emplois.
- Créer une industrie de transformation. Réviser les coûts élevés de l’énergie et des équipements de transformation. Former le capital humain en faveur de la transformation. Développer et diffuser les technologies de transformation et les technologies de conservation des matières premiè Promouvoir la création de plus d’unités agro-alimentaires.
- Créer un réseau efficient de distribution. Former et accompagner les acteurs locaux sur le fonctionnement et la recherche de marché Améliorer l’organisation des marchés locaux des produits agricoles pour favoriser la compensation inter régions. Améliorer et adapter les produits aux exigences des marchés surtout en termes de qualité. Appuyer l’organisation des foires et journées promotionnelles.
- Remédier au manque criard d’infrastructures routière Élaborer un recensement du réseau routier. Faire un classement des routes à construire par ordre de priorité. Concevoir un plan quinquennal pour la construction effective des infrastructures routières, là où le besoin aura été identifié.
- Renforcer notre réseau d’infrastructures numériques. Créer les conditions favorables à la recherche de fonds pour l’acquisition du dispositif adéquat, pour son déploiement sur tout le territoire dans le cadre de la décentralisation des services et structures de l’État et du secteur privé. Envisager la mise en œuvre de ce programme sur cinq ans en procédant par priorité et en fonction de la nature et l’importance des besoins.
Réformes sociales du Programme de SEM YACOUBA ISAAC ZIDA
- Créer de la richesse par la promotion du goût d’entreprendre.
- Assurer une bonne redistribution de la richesse et combattre l’exclusion sociale.
- Moderniser le secteur informel pour une plus grande contribution à l’économie du Burkina.
- Encourager un traitement discriminatoire positif des personnes souffrant d’un handicap dans le cadre de leur recherche d’emplois
- S’assurer de leur insertion socioprofessionnelle à tous les niveaux de la vie nationale.
- Encourager et financer les initiatives personnelles en vue de la promotion de l’entrepreneuriat chez les jeunes et les femmes en priorité.
Réformes numériques du Programme de SEM YACOUBA ISAAC ZIDA
- Mutualiser les infrastructures Telecom et partager les investissements afin de limiter les coûts d’investissement et ainsi baisser les tarifs internet. Augmenter le taux de couverture du territoire national par la fibre optique.
- Mettre en place une politique de sécurité à jour et assurer surtout un suivi qui améliorera également la connexion internet.
- Trouver un mécanisme de baisse des taxes sur certains matériels télécom importés (matériels d’interconnexion, équipements actifs comme les routeurs).
- Assurer un bon suivi des projets en cours et mettre les institutions de contrôle sur les chantiers en cours de réalisation.
Réformes de l’éducation du Programme de SEM YACOUBA ISAAC ZIDA
- Faire un examen approfondi du système éducatif, à travers des assises nationales sur l’éducation avec pour objectif d’apporter des réformes sur les curricula, les méthodes d’apprentissage et d’enseignement et la dotation de matériels adéquats.
- Accroître les financements publics destinés au développement du système éducatif en allouant au moins 30% du budget national à l’éducation sur une période d’au moins cinq (5) ans à l’issue de laquelle une évaluation sera faite. Faire adopter un moratoire sur la passation des marchés publics dans le domaine de l’éducation pour la période 2021-2025.
- Construire de nouvelles infrastructures (bien équipées) au profit de tous les ordres d’ Mettre un accent particulier sur les infrastructures afin de donner à toute région, toute province, tout département, tout village, des locaux décents à même de leur permettre de travailler dans la dignité. Faire disparaitre, dans un délai de trois années toutes les écoles sous paillotes (environ 2000 salles de classe) pour faire place à des infrastructures scolaires de qualité. Réaliser des infrastructures adaptées dans les lycées, collèges et universités dans les meilleurs délais.
- Établir un tableau prévisionnel de gestion des personnels dans tous les ordres d’enseignement, permettant d’anticiper les départs à la retraite, d’identifier les besoins spécifiques et de cibler les recrutements d’enseignants et de personnel administratif en fonction des besoins. Gérer de façon rationnelle le personnel enseignant par les actions suivantes :
- Réintégrer dans le système éducatif tous les enseignants et encadreurs pédagogiques qui évoluent hors de l’administration scolaire sans détachement ;
- Redéployer dans les classes les enseignants sans poste de travail précis dans les bureaux
- Limiter le surnombre de suppléants dans les écoles.
- Opérationnaliser le mode électif des responsables des institutions publiques d’enseignement supérieur.
- Recruter sur trois ans des milliers d’enseignants de tous les niveaux, du préscolaire au supérieur en tenant compte de l’organisation géographique du territoire en matière d’éRecruter des enseignants spécialisés pour les nouvelles matières dans les modules des savoir-faire ou encore l’apprentissage des métiers.
- Alléger les programmes de sorte à arrêter de surcharger les élèves pour aller à l’essentiel, l’auto-apprentissage pouvant se poursuivre aujourd’hui via plusieurs canaux (internet, formation à la carte en ligne, formations sous- forme de séminaires ou ateliers, livres, etc.). Mettre l’accent, auprès des apprenants, sur des programmes de découverte de leur propre culture, de connaissance de l’histoire sociale, économique et politique de leur propre pays.
- Enraciner le sens de l’initiative personnelle chez les élèves et étudiants dès le post primaire et le poursuivre au secondaire puis au supérieur. Introduire un module d’enseignement dénommé « Initiation à l’entrepreneuriat » dès la première année du collège et dès la première année du lycée des modules de formation en recherche d’ Faire découvrir le monde entrepreneurial aux jeunes, car la crainte de l’entrepreneuriat est essentiellement liée à la méconnaissance du domaine et de tout ce qui y est rattaché.
- Évaluer le niveau des enseignants en poste actuellement au primaire et au post primaire. Organiser la mise à niveau de ceux qui en auront le plus besoin. Doter chaque inspection des moyens financiers et logistiques nécessaires.
- Mettre en place un dispositif efficace de formation continue des enseignants à travers la tenue effective des conférences pédagogiques, des GAP, des sessions de formation et de recyclage et des visites de classe.
- Adapter les classes aux standards pédagogiques afin que les enseignants maîtrisent parfaitement les effectifs dont ils ont la responsabilité.
- Améliorer l’arbitrage intra sectoriel par la définition préalable des parts du budget global de l’éducation à allouer à chaque sous-secteur en tenant compte des objectifs de la politique éducative au cours d’une année budgétaire ou une période déterminé
- Instaurer la « tolérance zéro » face aux incivilités scolaires et universitaires, en mobilisant toute l’échelle des sanctions prévues aussi bien en ce qui concerne les personnels dans l’exercice de leur métier que les élèves et étudiants.
- Délimiter et clôturer les domaines scolaires et universitaires afin d’assurer leur sécurité et leur sécurisation foncière.
- Augmenter progressivement les ressources financières transférées aux collectivités territoriales dans le domaine de l’éTransférer totalement la réalisation des petites et moyennes infrastructures aux collectivités territoriales.
- Mettre en œuvre les grands principes fixés par la loi d’orientation de 2007 que sont l’obligation scolaire, la gratuité progressive de l’éducation, la cohérence du système, l’établissement de passerelles entre le sous-système formel et le sous-système non formel à travers notamment l’introduction des langues nationales, entre l’enseignement général et la formation professionnelle. Mettre en place une équipe pour approfondir cette question afin de mieux appréhender son opérationnalité sur le terrain face aux réalités de notre système éducatif.
- Relire les cahiers de charges pour la création et le fonctionnement des établissements et université privés par les techniciens et experts. Faire appliquer leurs dispositions avec rigueur et fermeté.
- Allouer un budget conséquent aux secteurs scolaires et universitaires pour la mise en place d’un dispositif de maintenance et d’entretien des infrastructures et équipements.
- Proposer l’adoption d’une Charte de l’éducation nationale.
- Créer un Haut conseil de l’éducation chargé du pilotage d’ensemble du système éducatif, auprès de la Présidence du Faso et présidé par le Président du Faso.
- Mettre en place des mécanismes efficaces d’absorption et de justification des crédits budgétaires alloués à l’enseignement
- Adopter des mécanismes avec des procédures spécifiques au système éducatif qui permettront d’allouer à temps aux collectivités territoriales des ressources conséquentes pour l’exercice de leurs compétences dans le domaine de l’éducation.
- Auditer tous les chantiers en souffrance pour qu’il en résulte un plan de résorption clair et précis
- Proposer une révision de la Loi d’orientation de l’éducation à introduire à l’Assemblée nationale pour prendre en compte la gratuité de l’enseignement au préscolaire ;
- Étendre la cantine scolaire à l’enseignement préscolaire pour les établissements publics.
- Relire le programme national élaboré en 1995 pour l’adapter au contexte national. Veiller à son application et à son appropriation par tous les acteurs.
- Confier la gestion des cotisations APE aux bureaux des APE.
Résoudre le vide juridique sur l’absence d’un plan de carrière pour certains agents du préscolaire. Faire le point sur la situation des bénévoles du préscolaire recrutés sous la Révolution. Adopter un plan progressif de régularisation de leur situation administrative et le mettre en œuvre sur une période de trois (3) ans.
- la réhabilitation et le renforcement des équipements des lycées et collèges d’enseignement et de formation techniques et professionnels ;
- la prise en compte de nouvelles filières et spécialités de formation ;
- le recrutement et la formation de 500 enseignants des filières
techniques et professionnels ; - le détachement du dispositif de formation du ministère de la jeunesse actuellement géré par l’ANPE pour le mettre sous la tutelle du ministère en charge de la formation professionnelle afin de faciliter la mutualisation des ressources avec les ministères en charge de l’é
- la détaxe des équipements de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels jusqu’en 2025.
Renforcer les centres professionnels d’apprentissage existants avec certificat en fin de parcours avec la mise en place de programmes de formation (continue ou à la carte) pertinents faisant partie des besoins prioritaires du Burkina.
Établir des équivalences pour ce qui concerne les certificats et diplômes délivrés dans les centres de formation professionnelle. Faire reconnaitre ces certificats et diplômes par le ministère en charge de l’éducation et les enregistrer à la fonction publique pour permettre à leurs détenteurs de prendre part aux différents concours nationaux organisés par l’État.
Promouvoir les séries scientifiques et soutenir fortement l’enseignement technique pour rendre disponible la technologie et les techniciens nécessaires aux grands chantiers de construction nationale.
Faire de la création de l’emploi des personnels de direction des établissements publics (chef d’établissement/proviseur, censeur, directeur des études, chef de travaux) une réalité.
Introduire véritablement les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour que chaque enfant burkinabè soit instruit avec les instruments du monde moderne dans lequel il sera appelé à évoluer. - Réformes sanitaires du Programme de SEM YACOUBA ISAAC ZIDA Améliorer l’organisation et le développement de l’offre de soins pour un meilleur accès des populations aux services de santé.Renforcer les stratégies nationales de santé et les programmes de lutte contre les maladies.
Améliorer la gouvernance du secteur de la santé et l’optimisation dans l’allocation et l’utilisation des ressources.
Réformes des infrastructures du Programme de SEM YACOUBA ISAAC ZIDA
- Assurer une plus grande exploitation des eaux souterraines comme alternative avec les adductions d’eau potable et forages (solaires ou manuels).
- Mobiliser les ressources humaines et financières pour faire de la maitrise de l’eau une priorité stratégique de première importance afin de réduire la vulnérabilité structurelle des populations ;
- Renforcer l’adéquation entre les mécanismes de gestion nécessaires à la fourniture du service et les capacités des autorités responsables de ce service.
- Opérationnaliser et simplifier davantage les mécanismes d’imposition et de fiscalité, de redevance communale etc.
- Favoriser un accroissement important des investissements en vue de la construction de latrines et de dispositifs pour l’évacuation des eaux usées et excréta afin de parvenir à des taux plus élevé
- Considérer l’assainissement écologique comme une réponse technique: réutiliser à des fins agricoles des déchets humains plutôt que de s’en débarrasser au plus vite comme dans les systèmes conventionnels. Cette solution permet également d’économiser l’eau et de prévenir la pollution.
- Utiliser l’assainissement comme éducation sociale pour assurer le succès des projets d’assainissement, et surtout une stratégie plus générale de développement humain durable et de sortie de la pauvreté. Promouvoir une approche éducative permanente et indispensable pour assurer une bonne utilisation des infrastructures telles les latrines et les dispositifs d’évacuation des eaux usées et excréments.
- Augmenter la puissance électrique installée de l’ordre de 600 Mégawatts à 1000 Mégawatts réparties entre la thermique, le solaire et l’hydroélectricité et partant, du taux d’électrification nationale qui est de l’ordre de 21%.
- Assurer la sécurité d’approvisionnement des hydrocarbures à un coût accessible sur toute l’étendue du territoire national. Développer le marché burkinabé des chauffe-eau solaires, cuiseurs et séchoirs solaires par le biais de subventions à l’achat et d’offres de crédits standardisées. Valoriser par voie énergétique les déchets domestiques, sous-produits agricoles et eaux usées.
- Accélérer le développement et la promotion de l’utilisation de l’énergie thermique, d’origines solaire et bioénergétique. Renforcer les capacités de stockage en produits gazeux et pétroliers liquides. Améliorer la qualité des hydrocarbures sur le marché et de la sécurité des infrastructures de stockage
- Maitriser la consommation d’énergie par un renforcement de l’efficacité énergétique et une politique ambitieuse. Accroitre l’éclairage public avec 2500 dispositifs de gestion du trafic routier (feux tricolores solaires). Réviser la tarification progressive pénalisant les gaspillages en vue de renforcer les mécanismes d’économie d’énergie.
Réformes durables du Programme de SEM YACOUBA ISAAC ZIDA
- Recourir aux variétés de semences améliorées adaptées aux chocs climatiques et à rentabilité élevéDévelopper les travaux sur la recherche des semences améliorées et adaptées ;
- Renforcer la recherche et les innovations technologiques qui doivent permettre aux agriculteurs de faire face aux changements climatiques.
- Élaborer des schémas d’aménagement et de gestion des eaux. Promouvoir de petites retenues d’eau pour pallier les poches de sècheresses hivernales ou encore l’exploitation durable des ressources en eau souterraines par des moyens technologiques avancés tel le goutte à goutte ;
- Améliorer l’accès aux crédits en faveur des agriculteurs pour l’acquisition des technologies et des équipements nécessaires à l’adaptation.
- Promouvoir les technologies performantes de conservation des produits post-récoltes.
- Renforcer le capital humain des acteurs de terrain sur les mesures d’adaptation et par des programmes éducatifs(création d’institut de formation de référence, recrutement et formation du personnel, etc.). Assurer les formations des acteurs sur des thématiques émergentes.
- Dynamiser les moyens d’existence dans les zones de production. Intensifier de la production en sous-produits agro-industriels pour bétail pour une alternative crédible.
- Développer les capacités de résilience des ménages pauvres face aux changements climatiques. Encourager les éleveurs à passer du type d’élevage extensif vers un élevage intensif ou un soutien à la variation des activités professionnelles des ménages.
- Améliorer la productivité et la résilience des écosystèmes.
- Conserver la biodiversité à travers le renforcement des mesures de lutte contre le braconnage, la chasse des espèces protégées et/ou menacées et à la valorisation des ressources forestières.
- Renforcer la recherche et le suivi écologique sur les effets des changements climatiques sur les ressources forestières.
- Travailler à réduire les émissions des gaz à effet de serre (GES) émanant des activités industrielles et de transport.
- Renforcer la production des énergies renouvelables au nombre desquelles on a le photovoltaïque, l’hydroélectricité, l’éolienne. Mettre un accent particulier sur l’énergie solaire afin de faciliter l’accès à l’éclairage et autres produits à la majorité des ménages burkinabè.
- Développer la politique d’acquisition de kit pour les ménages à revenu moyen voir faible.
- Prendre en compte la problématique des changements climatiques dans les plans et programmes de développement. Mettre en place des mesures compensatoires pour des activités sources de dégradation des ressources naturelles. Dans la théorie, cela peut être déjà fait mais dans la pratique, il faut un mécanisme coercitif contraignant les projets à en tenir compte sous peine d’imposer une taxe proportionnelle.
- Restaurer le couvert végétal dans les milieux urbains qui sont de plus en plus chauds et aussi en milieu rural. Imposer des plantations d’arbres dans tout processus de lotissement, y ajouter le principe de « un ménage, au moins un arbre ».
- Réformes culturelles du Programme de SEM YACOUBA ISAAC ZIDA
- Allouer un budget plus conséquent au ministère en charge de la Culture. Encourager le mécénat privé dans le domaine de la Culture.
- Rechercher prioritairement une synergie entre la culture et l’économie.
- Encourager et motiver davantage la création dans la politique culturelle.
- Créer les conditions pour permettre à tous les Burkinabè de libérer leur génie créateur, d’exprimer librement leurs talents et de recevoir la formation artistique de leur choix ; de préserver le patrimoine culturel national, régional, ou des divers groupes sociaux pour le profit commun de la Patrie; de favoriser la création des œuvres d’art et de l’esprit et de leur donner la plus vaste audience ; de contribuer au rayonnement de la culture et de l’art burkinabè dans concert de la mondialisation.
- Promouvoir la diversité culturelle à l’intérieur du Burkina, mais aussi dans nos relations avec l’extérieur. Préserver notre identité de Burkinabè, d’Africain dans notre politique culturelle.
- Faire de la politique culturelle un atout pour le développement local par un travail entre l’État et les collectivités territoriales. Encourager la coopération entre les collectivités territoriales dans le domaine de la Culture. Conduire des enquêtes sur les pratiques culturelles pour consolider les stratégies de l’État et des collectivités territoriales.
- Rechercher systématiquement des synergies avec le système d’éducation nationale et les médias privés et publics. Mettre en œuvre une éducation artistique et culturelle dans le cadre de l’éducation nationale.
1 Commentaire. En écrire un nouveau
Très bon programme et candidat. La seule inquiétude c’est l’absence physique du candidat et son retour qui pourrait encore être rendu plus difficile s’il venait à remporter la présidentielle.