Lien vers le document original
Les réformes institutionnelles du Programme Politique de Kam YELI pour le Burkina Faso
- Réformer les institutions pour une gestion souple, efficace et participative de la République
- Modernisation des institutions par la Réforme de la Constitution :
- Le rééquilibrage des pouvoirs entre l’Exécutif et le Parlement : permettre aux parlementaires de mettre sur pied des commissions d’enquête parlementaire sans requérir l’aval du Président de la République comme c’est le cas en pratique aujourd’hui; impliquer le Parlement dans la nomination des responsables des principales institutions juridictionnelles (Premier Président de la Cour suprême; Président du Conseil constitutionnel); placer le Fonds Souverain à créer sous le contrôle de la chambre des sages; informer la chambre de la gestion des ressources naturelles du pays.
- Le rééquilibrage des pouvoirs au sein de l’Exécutif, entre le Président de la République et le Premier Ministre : faire du Premier Ministre le véritable chef du Gouvernement avec autorité nécessaire qui s’acquitte de sa mission de coordination de l’action gouvernementale, assure une transversalité des actions et missions entre les Ministères/Ministres, met en œuvre la politique définie par le Chef de l’État ; celui-ci fixe le cap à travers la définition de la politique de la nation, le Premier Ministre se charge de mettre en œuvre la politique ainsi définie.
- La création d’une langue nationale officielle au Burkina Faso en plus du Franç
- La définition d’une nouvelle politique foncière pour garantir à l’État la ressource foncière nécessaire pour la réalisation des projets collectifs ;
- L’organisation des Assises nationales de la citoyenneté et de la fraternité, par la Chambre des sages, dont les principaux résultats seront inscrits dans la Constitution ;
- La lutte méthodique et déterminée contre le tribalisme et le népotisme pour dépolitiser l’administration, garantir l’égalité des chances et valoriser les compétences et l’expertise nationale.
- Définir clairement le statut, les rôles des autorités traditionnelles dans les régions, communes et villages.
- Accroitre les ressources et renforcer les capacités des collectivités territoriales, communes et régions
- Réduire le train de vie de l’État et Optimiser le budget de fonctionnement de l’État par la bonne gouvernance et notamment la limitation du nombre de ministère et les portefeuilles à rang ministé
Les réformes de la Justice du Programme Politique de Kam YELI pour le Burkina Faso
Toute justice performante répondant aux attentes des justiciables et respectueuse du peuple au nom duquel elle est rendue, repose sur un État de droit.
– La garantie que la loi soit juste, largement diffusée et appliquée sans discrimination aucune à tous, État et citoyens quels qu’ils soient.
– Le renforcement de la sécurité juridique et judiciaire. En particulier, il sera institué des commissions d’évaluation des magistrats auprès de la chambre des sages, composées de magistrats et de personnalités de la société civile.
– La garantie à tout citoyen burkinabé, tout investisseur national ou étranger que la même loi sera appliquée à tous : la chambre des sages y veillera.
– La préférence et l’encouragement du dialogue comme outil de concertation entre les divers partenaires sociaux, notamment entre le patronat et les syndicats.
– Nous réformerons la police en commençant par sa doctrine programmatique, sa Philosophie du maintien de l’ordre public qui se confond aujourd’hui avec le maintien de l’ordre politique héritée de l’administration coloniale. Il sera mis en place un maillage intelligent et modulable de la société et du territoire.
– Nous renforcerons les compétences et les équipements de nos forces de sécurité en matière de police judiciaire, de police municipale, de police scientifique, d’enquêtes économique
Rationaliser l’administration publique devient un impératif pour l’État, qui doit être le principal levier du développement du pays et soucieux de participer de façon avantageuse à la compétition économique dans un monde globalisé.
L’e-gouvernance est l’utilisation de l’outil informatique comme support d’interopérabilité entre tous les acteurs de la chaîne de développement d’un État. Cette chaîne est généralement tripartite : l’État, la société civile et les partenaires au développement.
Tous les détenteurs de pouvoir public (fonctionnaire, policier, militaire, …), tous les hommes politiques doivent d’abord être au service de la nation et non se servir de la nation.
La société civile et les médias, un maillon essentiel dans la lutte contre la corruption.
Les acteurs de la société civile et les médias qui œuvrent pour plus de transparence dans la société constitueront un maillon essentiel de notre dispositif pour la lutte contre la corruption et bénéficieront à ce titre d’une protection juridique adéquate.
Les mesures de prévention de la corruption
Nous prendrons diverses mesures pour prévenir la corruption telles que :
– Simplifier et publier les procédures administratives en matière de sanction.
– Informatiser le système de passation des marchés publics afin d’en accroître la transparence et de réduire au strict nécessaire les contacts avec les soumissionnaires.
–Limiter les contacts entre l’administration et les administrés, grâce notamment à l’e-gouvernance.
–Supprimer progressivement les paiements en espèce dans les administrations.
– Sensibiliser la population sur les dégâts de la corruption dans le pays. – Muter très régulièrement les fonctionnaires.
Les sanctions appliquées aux auteurs d’actes de corruptions
– Nous poursuivrons systématiquement devant les tribunaux le corrompu et le corrupteur conformément à la loi.
– Nous placerons sous séquestre les biens soupçonnés d’être les produits de la corruption le temps de la procédure de sorte qu’en cas de condamnation judiciaire, l’État puisse recouvrer les biens mal acquis.
– La règle en la matière sera que, ni le coupable, ni les siens ne doivent jouir des fruits de la corruption.
Une véritable Politique de Défense et de Sécurité Nationale
Le ministère en charge de la défense nationale exerce conformément à la politique de défense et à la loi de portant organisation de la défense nationale, principalement quatre (04) missions :
– Garantir la sécurité, la souveraineté et l’intégrité du territoire national
– Participer au développement socio-économique national ;
– Contribuer à la prévention, à la gestion et à la résolution des conflits
en prenant part aux actions militaires et humanitaires sous l’égide de
l’ONU et des organisations régionales et sous régionales ;
– Prendre en matière de protection civile, les mesures de prévention et de secours que requièrent en toutes circonstances, la sauvegarde des populations et la protection des biens (catastrophe, risques majeurs de
toute nature).
- Nous envisageons des perspectives stratégiques inédites pour la Défense Nationale à partir d’une relecture de notre loi de défense, portant organisation générale de la défense faite à la lumière du contexte et des changements intervenus, et nous veillerons à son application.
- Il permettra au Burkina Faso d’assumer dans les meilleurs délais ses responsabilités dans une démarche centrée sur le respect des principes démocratiques et de l’État de droit.
Le Renforcement de l’image des Forces de Défense et de la Sécurité nécessitera :
– Une implication accrue et déterminante du Génie militaire dans les plans de développement des campagnes.
– Une élimination des mauvaises pratiques dans les rangs des éléments de la police nationale au profit des contrôles plus respectueux et plus responsables des usagers.
Le Renforcement du moral et de l’état d’esprit des troupes nécessitera :
– Une implication accrue et déterminante du Génie militaire dans les plans de développement des campagnes.
– Une élimination des mauvaises pratiques dans les rangs des éléments de la police nationale au profit des contrôles plus respectueux et plus responsables des usagers.
Pour rationaliser l’emploi des Forces de défense en rapport avec les objectifs définis dans l’intérêt général, une restructuration conséquente desdites Forces apparaît comme une nécessité.
Un accent sera mis sur :
–La définition, la clarification et la mise en place effective dans les meilleurs délais d’un profil de carrière pour l’ensemble des militaires.
–La dépolitisation des grades dans l’Armée et la valorisation de l’expression des compétences pour la professionnalisation effective des Armées.
–L’élaboration d’une doctrine d’emploi des forces permettant une programmation à court ou à moyen termes des activités des Forces (Terre-Air-Mer) en vue de mieux les préparer à l’accomplissement de leurs missions régaliennes.
Un accent sera mis sur :
– Le règlement dans les meilleurs délais de la pension des militaires après leur départ à la retraite.
–La défense civile: La défense civile devra être orientée par une approche stratégique intégrée dans la loi portant organisation générale de la Défense.
Cette défense civile devra être restructurée avec un accent particulier sur :
– La protection civile effective sur le terrain.
– La clarification stratégique et opérationnelle de l’emploi du leitmotiv de « la défense populaire ». Dans cette perspective, le service militaire qui a été supprimé pour les fonctionnaires et les volontaires des administrations privées sera rétabli, car il apparaît comme une école du civisme, du vivre-ensemble, du patriotisme et de solidarité nationale.
– La définition, la clarification et la mise en place effective dans les meilleurs délais d’un profil de carrière pour l’ensemble des militaires.
–La dépolitisation des grades dans l’Armée et la valorisation de l’expression des compétences pour la professionnalisation effective des Armées.
–L’élaboration d’une doctrine d’emploi des forces permettant une programmation à court ou à moyen termes des activités des Forces (Terre-Air-Forêt) en vue de mieux les préparer à l’accomplissement de leurs missions régaliennes.
L’obligation institutionnelle de la réinsertion en fin de carrière pour les militaires qui ont une expérience avérée et qui manifestent encore de la compétence exploitable dans la vie civile doit devenir effective par l’application et le renforcement des textes y relatifs.
Le chantier 2 du pacte Jeunesse et Éducation comporte cinq axes :
1.L’égalité des chances pour tous
2.L’éducation : l’option prioritaire pour la formation
3.Scientifique et l’innovation permanente
4.Recherches et innovation : offrir un encadrement institutionnel et financier aux jeunes scientifiques et techniciens
5.Le soutien à l’éducation des plus démunis et à l’excellence
L’option prioritaire est la formation scientifique, technique et l’innovation permanente.
– Nous réformerons complètement le système éducatif pour l’orienter vers une éducation entièrement tournée vers des objectifs de développement en amenant très tôt nos jeunes écoliers au raisonnement scientifique, à l’éveil de leur intérêt pour les objets matériels créés par l’esprit humain et l’innovation. Dès le cycle secondaire, ils devront participer à un projet technologique de leur niveau (sous l’encadrement de leur enseignant), dont la pertinence et la qualité entreront pour beaucoup dans leur évaluation annuelle.
– Nous rendrons obligatoire l’enseignement primaire et secondaire jusqu’à la fin du 1er cycle du secondaire et la gratuité de la scolarité jusqu’à la fin du 2nd cycle secondaire dans les collèges et lycées publics. Dans cette optique, les frais exigibles et les frais d’APE (associations de parents d’élèves) seront supprimés dans l’ensemble du territoire.
–Nous reverrons le programme scolaire afin de mettre l’accent sur l’enseignement technique et professionnel. Les enfants dès la maternelle seront amenés à se familiariser à l’agriculture, à l’outil informatique et à développer leur capacité à rechercher l’information sur les réseaux en toute sécurité.
– Nous réduirons dans les universités existantes des filières généralistes, des sciences humaines et sociales, au profit des filières techniques et technologiques qui seront choisies et renouvelées en tant que de besoin en fonction des ambitions de développement du pays. Dans cette dernière perspective, les travaux de recherche seront orientés vers la résolution des problèmes auxquels le pays et la société sont directement confrontés et la fourniture aux filières industrielles stratégiques que notre gouvernement mettra en place, des ingénieurs et techniciens qualifiés dont elles auront besoin.
– Nous doterons chaque commune d’au moins une école primaire publique disposant d’une salle informatique, d’un espace agricole et d’un lycée d’enseignement technique et technologique ayant au moins un laboratoire scientifique, un espace agricole et un laboratoire d’informatique.
– Nous doterons chaque Région du pays d’au moins une Université des sciences et technologies comportant des établissements universitaires en rapport avec le potentiel agricole, les ressources minières et les opportunités industrielles et technologiques identifiées dans cette région.
– Nous mettrons en place des programmes spéciaux pour accompagner des groupes de populations défavorisées afin qu’elles accèdent aussi aux standards d’excellence nationaux dans tous les domaines.
Les réformes de l’éducation du Programme Politique de Kam YELI pour le Burkina Faso
– Nous créerons dans chaque Région des Instituts de formation professionnelle et technologique qui permettront à celui qui est nanti d’un diplôme et qui ne trouve pas d’emploi ou qui voudrait changer de métier, de suivre une formation à un métier précis pour une durée pouvant aller de 6 à 24 mois au maximum, afin de changer le couloir initial dans lequel l’a placé son diplôme initial pour un nouveau couloir de spécialisation qui lui garantit un métier. La gestion de ces Instituts sera assurée par le Directeur Régional du Ministère de l’Éducation en partenariat avec le secteur privé, sous la tutelle provisoire de l’État (pendant une période de 5 à 10 ans) qui veillera à l’atteinte des objectifs fixé dans le cadre de la lutte contre le chômage des jeunes.
–Nous créerons dans chaque Commune des Centres de métiers qui permettront à un jeune non diplômé de faire l’apprentissage d’un métier en rapport avec ses aptitudes par le compagnonnage d’anciens expérimentés intervenant dans ces Centres. La gestion de ces Centres sera assurée par les Communes en partenariat avec le secteur privé, sous la tutelle provisoire de l’État (pendant une période de 5 à 10 ans), qui veillera à l’atteinte des objectifs fixés dans le cadre de la lutte contre le chômage des jeunes.
– Nous organiserons une campagne nationale de formation populaire, pour les jeunes ou les moins jeunes qui n’ont pas eu l’occasion d’aller à l’école, qui permettra à tout burkinabé d’acquérir un minimum de connaissance pour avoir une certaine autonomie dans la société.
–Nous créerons des pôles d’excellence spécialisés pour la recherche, équipés de laboratoires de niveau international. Nous ferons rêver les jeunes burkinabè, en les mettant dans les conditions idoines pour faire éclore leurs talents.
– Nous créerons une Académie Nationale Burkinabé (ANB) comprenant notamment une Section Sciences et une Section Arts et Lettres. Celle-ci aura pour rôle notamment : pour la section Sciences, de définir les axes de la recherche scientifique et technologique prioritaire dont le suivi sera assuré par l’Agence Nationale de la Recherche et de l’Innovation (ANRI) et de promouvoir cette recherche par la distinction des chercheurs ; pour la section Arts et Lettres, de veiller au respect des normes de la langue nationale burkinabé, de promouvoir la création artistique et littéraire Burkinabé notamment par l’institution des distinctions et autres récompenses.
– Nous créerons une Agence Nationale de la Recherche et de l’Innovation (ANRI) qui sera chargée de la coordination de la recherche et de l’innovation permanente dans le pays. Nous entendons signer demain des conventions de projets avec chaque structure publique de recherche ou de formation technique pour la mise au point d’un produit précis dans un délai déterminé.
– Nous décernerons chaque année des prix nationaux de la Recherche et de l’Innovation.
Soutien à l’éducation des plus démunis et à l’excellence
– L’État offrira les fournitures scolaires aux jeunes burkinabè issus de familles nécessiteuses dans le cycle secondaire, sur la base de l’enquête sociale.
– L’État octroiera des bourses d’excellence aux jeunes burkinabè issus de familles modestes (sur la base de l’enquête sociale) ayant fait montre d’excellence scolaire, afin de leur permettre de poursuivre leurs études supérieures.
– L’État octroiera des bourses spéciales aux jeunes burkinabè ayant fait montre d’excellence scolaire, pour faire des études dans des domaines stratégiques déterminés par les pouvoirs publics.
– L’État octroiera des bourses d’études aux jeunes burkinabè vivant avec un handicap issu de familles modestes tant dans le cycle secondaire que dans le cycle supérieur, sur la base d’une enquête sociale.
JEUNESSE & PANAFRICANISME
– Nous appellerons à lancer dès que possible le mouvement Jeunesse Fédéraliste de l’UEMOA pour la construction de la Fédération de l’UEMOA, étape pragmatique vers les États-Unis d’Afrique.
Les réformes économiques du Programme Politique de Kam YELI pour le Burkina Faso
Nos principaux objectifs sont :
– Accroître la production et la productivité dans tous les secteurs de la production (notamment agriculture, élevage, industrie).
– Atteindre une croissance à deux chiffres.
–Entrer dans le Top 50 du Doing Business et être parmi les 10
premiers pays africains qui attirent le plus d’investissements directs étrangers (IDE).
De l’informel au formel
–Nous valoriserons des expériences ayant montré leur capacité à générer des emplois stables et rémunérateurs. Dans cette perspective, nous encouragerons les jeunes du secteur informel à s’y lancer, l’objectif étant de leur permettre d’avoir une activité stable et rémunératrice ;
– Nous créerons le statut de travailleur indépendant pour les patrons d’entreprises afin de leur ouvrir le droit à la sécurité sociale ;
– Nous améliorerons le niveau de performance et de productivité des TPE et des PE par des formations professionnelles ciblées pour qu’elles puissent créer au moins un à deux nouveaux emplois dans une période de deux à cinq ans.
Objectif de financement de l’économie
–Nous constituerons un fonds souverain pour impulser l’investissement dans les secteurs stratégiques vers lesquels le secteur privé ne peut investir ou ne trouve pas un intérêt immédiat à investir aujourd’hui.
–Un Fonds d’Investissement de la Diaspora (FID). Ses objectifs sont précisés dans le pacte relatif à la Diaspora.
–Des accords internationaux juste et équitable
–Le FRANCS CFA. Nous sortirons du FCFA.
Notre politique de l’emploi
Comme stratégies de résorption du chômage de masse, nous nous engageons à :
– Mettre l’accent en premier lieu sur le secteur primaire, agricole, afin d’augmenter la production et la productivité : l’agriculture représente le premier gisement d’emplois qui sera soutenu, tant du côté de l’agriculture familiale avec la petite mécanisation, que de celui de l’agriculture des grandes exploitations avec la grande mécanisation.
–Développer le secteur secondaire pour le rendre en mesure d’absorber la production du secteur primaire ainsi que l’excédent de main d’œuvre qui s’y dégagera progressivement suite à l’accroissement de sa productivité ;
– Encourager, soutenir l’essor et l’inventivité du secteur tertiaire pour lui permettre de fournir aux deux autres secteurs les outils d’optimisation de leurs exploitations tout en procurant toujours plus de services utiles aux populations : les services relevant du secteur de la santé et d’aide aux personnes, les artistes et sportifs, les enseignants seront des gisements d’emplois à soutenir.
– C’est donc aux entreprises, c’est- à-dire au secteur privé, qu’il incombera de créer et de développer de plus en plus d’activités pourvoyeuses d’emplois puisque les capacités d’embauche de l’État lui-même sont limitées.
– Le rôle de l’État sera, dès lors, de créer et d’entretenir les conditions d’épanouissement desdites entreprises (infrastructures, fiscalité, législation).
– L’élargissement de l’assiette fiscale assortie d’une bonne administration de l’impôt à travers une nécessaire réforme fiscale et douanière.
– La poursuite de l’assainissement du fichier solde de l’État ;
– L’éradication des commandes et marchés fictifs et/ou surfacturés ;
– La restriction des évacuations sanitaires des hauts responsables et autres privilégiés du régime ; la rationalisation des missions à l’étranger et des véhicules administratifs.
– Nous considérons la croissance urbaine comme une donnée objective et porteuse de potentialités pour une accélération du développement de notre pays.
– Notre politique urbaine aura pour pilier central l’orientation de la croissance urbaine vers les villes secondaires, de manière à juguler la croissance urbaine de OUAGADOUGOU et de BOBO- DIOULASSO.
Des intrants agricoles disponibles en permanence
–Nous faciliterons l’accès aux facteurs de production permettant d’améliorer la productivité, notamment à travers la mise en place d’un semencier national, la création de structures de production et/ou de fourniture des engrais et des produits phytosanitaires à des prix raisonnables et le développement d’engrais naturels.
– Nous mettrons en place un véritable système de prévision météorologique pour aider nos agriculteurs à planifier efficacement leur production. Ce système de météo sera disponible sur Internet et sera aussi accessible gratuitement sur les téléphones portables.
Une agriculture biologique sous label et un secteur agro-industriel intégré
– Nous analyserons le marché pour identifier des niches pour lesquelles nous développerons une agriculture biologique. Dans cet ordre d’idées, nous développerons la production dans le cadre de filières structurées autour d’un label biologique made in Burkina.
– Nous mettrons en place des agropoles spécialisés suivant les bassins de production.
Nous soutiendrons le développement des grandes et petites unités de transformation des produits pour permettre au Burkina Faso de bénéficier des valeurs ajoutées et des emplois qui seront générés par les activités de transformation des produits agricoles. Dans cette perspective, au moins une culture phare sera identifiée et soutenue par Région.
– Nous comptons ramener le Burkina Faso à sa position de premier producteur mondial de Coton en 5 ans. Dans cette perspective, nous comptons à l’instar d’autres pays africains producteurs de coton, développer une véritable industrie locale de production et de transformation de notre coton en produit fini.
– Nous renforcerons la production de maïs/mil/Sorgho pour couvrir dans les 10 prochaines années la consommation nationale.
– Nous créerons des mécanismes de financement appropriés, en distinguant les structures de financements des grandes exploitations de celles de financement des exploitations familiales.
Nos principaux objectifs de création des filières industrielles stratégiques maîtrisées sont :
- L’énergie ;
- L’agro-industrie ;
- Les industries extractives (or, fer, bauxite, cobalt/nickel, diamant, or) avec une politique de première voire de seconde transformation locale (fonderies, aciéries etc.) d’une partie des ressources exploitées ;
- Les hydrocarbures et la pétrochimie ;
- Les industries mécaniques, électriques et électroniques ;
- Les industries pharmaceutiques ;
- Les industries chimiques ;
- Les industries des matériaux de construction ;
- La biotechnologie ;
- Les technologies de l’information et de la communication (TIC) ;
- L’artisanat et le tourisme ;
- L’industrie financière
–Nous développerons une filière industrielle du textile couvrant la production du coton, sa transformation et la commercialisation sur le marché national et international. Nous visons de porter la transformation du coton de 2 % actuellement à 35 % d’abord en 5 ans puis à 80 % en 10 ans.
– Nous développerons la filature et le tissage via un partenariat public/privé en encourageant l’arrivée de nombreux acteurs dans ce segment de la filière
– Nous apporterons un soutien aux entreprises locales pour la production de tissus, jeans, T-shirts ;
– Nous promouvrons des écolabels qui porteront en particulier sur certains produits du terroir à fort potentiel d’exportation, qu’il s’agisse de certains produits agricoles ou des épices et autres produits forestiers non ligneux ;
– Nous promouvrons l’écotourisme, le Burkina Faso disposant dans ce domaine de nombreux avantages comparatifs de par la diversité de ses écosystèmes, de ses populations et de ses cultures.
Les réformes des infrastructures du Programme Politique de Kam YELI pour le Burkina Faso
– Nous organiserons un grand débat national sur l’aménagement du territoire devant aboutir à une Charte Nationale de l’Aménagement du Territoire.
– Nous organiserons les Assises nationales du foncier avec une pleine implication de la Chambre des Sages afin de redéfinir les meilleurs modalités d’accès à la terre dans le respect des intérêts des communautés coutumières, tant pour les infrastructures et autres ouvrages publics que pour le développement de l’agriculture.
–Nous élaborerons un Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT) qui sera par la suite décliné en schémas directeurs régionaux d’aménagement.
– Nous définirons un plan d’affectation des sols qui précisera les zones agricoles, les zones industrielles, les réserves naturelles, les couloirs réservés aux infrastructures de transport (chemins de fer, routes et autoroutes), et les zones d’habitation.
– Nous déclinerons, enfin, toutes les dispositions convenues dans une loi sur le régime foncier.
Assainir nos villes par un meilleur traitement des déchets en remplaçant la politique actuelle de ramassage sans traitement par une logique d’économie circulaire à savoir :
– Les communes doivent former les ménages burkinabè au tri sélectif des ordures avant de les jeter. Cela permettra de séparer les articles biodégradables, des produits non-biodégradables (verre, plastique, aluminium, acier, papier).
– Mettre en place dans nos communes des petites unités de tris des produits non-biodégradables et leur classement selon leurs destinations aux unités de recyclages.
– Les déchets biodégradables pourront être traités dans une unité de compostage pour produire les engrais biologiques, les biogaz et l’électricité.
Le financement pourra être assuré par la récupération des quelques 30 milliards payés par an pour le ramassage des ordures urbaines.
– Nous mettrons en place dans les principales villes un réseau d’égouttage pour la collecte de toutes les eaux usées. Celles-ci seront traitées dans des bassins d’épuration avant leur rejet dans les cours d’eau. Pour cela, nous doterons chaque grande ville de stations d’épuration modernes dont les boues résultant du traitement des eaux seront valorisées soit comme composte pour les agriculteurs, soit comme combustibles pour les ménages et les entreprises.
– Dans les campagnes, l’utilisation de mini-stations d’épuration des eaux sera obligatoire là où l’habitat dispersé ne permet pas la collecte des eaux via un réseau d’égouttage.
– Les communes ayant une densité de population suffisantes devront mettre en place un réseau d’égouttage et de petites stations d’épuration pour la collecte et le traitement des eaux usées.
– Nous introduirons le principe du pollueur-payeur pour la propreté et la collecte des déchets dans nos villes. Tous les produits de consommation courante livrés dans des emballages non-dégradables seront soumis à une taxe de recyclage. Une partie de cette taxe sera reversée au consommateur si celui-ci rapporte l’emballage non-dégradable dans un point de collecte approprié.
Nous ambitionnons de construire 2800 km de routes et 700 km d’autoroutes à 1200 Mds/an
– Fournir de l’électricité de manière constante et régulière à tous les ménages et toutes les entreprises du Burkina Faso où qu’ils se trouvent. Nous mettrons en place un système efficace de production et de distribution de l’électricité dans l’ensemble du pays avec pour objectif d’approvisionner de façon efficiente tous les ménages et entreprises du pays dans les 10 prochaines années. Dans tous les cas, 80 % des ménages burkinabè seront branchés à l’électricité à la fin du deuxième mandat ;
– Améliorer le réseau de distribution de l’électricité dans les grandes villes pour réduire les risques liés à la vétusté du réseau et aux branchements anarchiques ;
– Bâtir le décollage énergétique du Faso sur un mix entre différentes sources d’énergie en augmentant notamment la part des énergies renouvelables ;
– Rendre effective la libéralisation de la production de l’électricité au Burkina Faso ;
– Nous offrirons un accès à l’eau potable pour tous dans les 10 ans en zones urbaines et, dans les 15 ans en zones rurales ;
– Dans les zones urbaines, nous mettrons systématiquement en place le réseau d’adduction d’eau potable lors de la construction d’un réseau d’égouts ;
–Nous exigerons l’installation effective d’un réseau parcellaire d’adduction d’eau potable comme un préalable à l’octroi d’un permis de bâtir pour les nouveaux lotissements ;
–Nous créerons des zones dans lesquelles des bornes fontaines semi- publiques seront installées dans les quartiers dits à habitat spontané où il est difficile d’installer des canalisations d’eau dans tous les ménages ;
– Dans les zones rurales, nous veillerons à ce que chaque ménage se trouve à moins de 1km d’une borne fontaine semi-publique lorsque l’habitat n’est pas très dispersé.
Les réformes sécuritaires du Programme Politique de Kam YELI pour le Burkina Faso
Procéder à un cadastre numérique de toutes les parcelles pour la sécurisation de la propriété
–Nous réaliserons un cadastre informatisé et hautement sécurisé, l’immatriculation de tous les terrains des particuliers en milieux urbain et rural ainsi que toutes les parcelles incorporées au domaine privé de l’État ou relevant des collectivités territoriales (ou des entités fédérées).
– Nous réviserons la politique foncière en vue de réduire la spéculation foncière.
– Nous renforcerons les missions de la SONATUR dans la constitution et la gestion des réserves foncières nécessaires au développement des villes et des communes.
– Nous baisserons l’impôt foncier sur les terrains bâtis et non bâtis et cet impôt sera mieux recouvré. Construction de réseaux routiers reliant les 13 régions du Burkina en passant par les zones d’exploitation agricoles.
– Notre politique agricole permettra d’assurer la sécurité alimentaire du pays tout en procurant des revenus aux producteurs. À ce titre, nous ferons du Faso un exportateur net des produits agricoles, et de l’agriculture biologique un moteur de la croissance et de l’amélioration de l’efficacité de notre secteur agricole et agroalimentaire : nous ferons la production et la transformation locale, pour créer davantage de richesse.
Un accès sécurisé à la propriété foncière
La nouvelle politique foncière du Faso, matérialisée dans le plan d’aménagement du territoire définira très précisément les règles d’accès à la propriété foncière pour garantir davantage un usage rationnel qui tient compte des impératifs de la défense ou des options économiques de la nation.
La sécurisation de l’accès à la propriété foncière devrait nous permettre d’augmenter non seulement le nombre d’agriculteurs, petits et grands mais aussi la totalité des surfaces cultivées.
Une grande exploitation couplée à un réseau de petites exploitations agricoles
Nous encouragerons la création de grandes exploitations d’au moins 100 ha avec autour d’elles un réseau de petites exploitations. La grande exploitation sera dotée d’entrepôts de stockage, et de petites unités de transformation. Elle sera le client privilégié des petites exploitations.
– Nous encouragerons les petits agriculteurs à se regrouper en coopérative et prendre une participation dans les grandes exploitations.
– Nous favoriserons la mécanisation des grandes exploitations mais aussi des petites afin de diminuer la pénibilité du travail des agriculteurs en vue d’accroître les rendements.
– Nous encouragerons la production locale des machines destinées à la petite mécanisation.
Les réformes numériques du Programme Politique de Kam YELI pour le Burkina Faso
– Mettre à la disposition de chaque communauté d’une zone géographique socialement moins favorisée, des télés services (téléphone, télécopie, Internet) ;
– Mettre la fibre optique à la portée de toutes les entreprises dans les zones industrielles ;
–Donner un accès à Internet dans toutes nos écoles et lycées d’enseignement public ;
– Donner un accès internet gratuit à tous dans les lieux publics.
– Simplifier l’accès au domaine « .bf. » afin d’encourager les entreprises
burkinabè à pratiquer l’e-commerce
– Tout en promouvant l’image de notre pays dans le cyberespace.
–Créer une agence spatiale burkinabé par une mutation de l’ARCEP actuelle qui aura pour mission de :
– Promouvoir, encourager et réguler l’utilisation de l’espace comme moyen de communication au Burkina Faso,
– Produire les données géo-spatiales indispensable à un développement efficace harmonier et co-responsable de notre pays.
– Géo-localiser les ménages et les entreprises sur l’ensemble du territoire.
– Assister les autorités de la sécurité civile dans la prévention des catastrophes naturelles et industrielles.
– Fiabiliser et sécuriser les échanges économiques via l’utilisation de la facture électronique ;
– Faciliter et promouvoir l’échange sécurisé de documents
électroniques entre les administrations ;
– Mettre en place un système de e-gouvernement où la population
interagit avec l’administration via des portails sécurisés..
- Un fonds de recherche gouvernemental devra être mis sur pied pour promouvoir et soutenir financièrement la recherche en biotechnologie, la vulgarisation des résultats, la formation des chercheurs et étudiants (bourses de recherche, perfectionnement), la création des PME ou start- up en biotechnologie.
Les réformes sociales du Programme Politique de Kam YELI pour le Burkina Faso
Financement de la politique sociale
La politique sociale sera financée par :
– La redevance audiovisuelle instituée, calculée par tranche de salaire, sera réaffectée pour 1/3 à la RTB et pour 2/3 au Fonds Social de Solidarité (FSS).
– La Grande Taxe de Solidarité (GTS) sera répartie à proportion de 50% pour l’Assurance Maladie Universelle Minimum (AMUM) et à 50% pour le FSS.
– La réduction du train de vie de l’État de 25% (réduction du budget des missions, représentation et cérémonies, du nombre et de la puissance des véhicules administratifs, des dépenses de carburant, des frais de fonctionnement, notamment en privilégiant les prix du marché (avec règlement des factures à 60 jours aux maximum) aux prix pratiqués sur la base de la mercuriale), suppression des frais de participation aux commissions internes à l’administration etc.)
– La réduction de 25% de la ligne des dépenses communes
– Une sécurité sociale de base identique pour tous ;
– Une institutionnalisation de la solidarité : on ne cotise pas uniquement pour soi car il y a des transferts entre les catégories sociales ; un cadre légal pour une assurance complémentaire ;
– Une réforme de la CNSS en vue de permettre la désignation de ses dirigeants par les syndicats des travailleurs, les syndicats patronaux et les représentants des travailleurs indépendants et non par l’État comme c’est le cas actuellement ;
– Une revalorisation des salaires à travers l’adoption des conventions collectives dans les secteurs d’activités qui en sont dépourvues (secteurs de l’enseignement et de la santé par exemple) afin d’assurer une bonne sécurité sociale aux travailleurs de ces secteurs.
La sécurité sociale offrira les principales prestations attendues d’une sécurité sociale moderne :
– Les prestations maladies ;
– Les allocations familiales :
– La pension retraite :
– L’allocation d’invalidité.
Nous entendrons inverser la courbe de l’exode rural par la transformation ou l’amélioration de l’habitat et du cadre de vie en milieu rural, la dotation des populations vivant dans ces zones de ressources initiales pour le démarrage ou le développement d’activités génératrices de revenus.
Pour ce faire, nous allons :
– Intensifier la construction des logements sociaux destinés aux ménages à revenus modestes.
– Réguler les loyers dans les logements sociaux pour mettre fin à la spéculation.
– Créer un produit d’habitat nouveau d’une valeur globale ne dépassant pas 5 000 000 FCFA, notamment dans les grandes villes et les villes moyennes.
– Rendre solvable la classe moyenne à travers des mécanismes de financements bancaires adaptés.
Les réformes culturelles du Programme Politique de Kam YELI pour le Burkina Faso
– Construire un Centre culturel dans chaque arrondissement :
Initier par les collectivités locales, ce centre sera le lieu d’expression culturelle des jeunes à travers la pratique de la musique, du théâtre, l’exposition locale de leurs créations.
– Construire un Complexe artistique et culturel dans chaque chef-lieu de région.
– Nous créerons, dans chaque chef-lieu de région du pays des (à travers les maisons de la culture) complexes artistiques disposant :
- D’une école de musique, de danse et de la création artistique ;
- De studios convenablement équipés pour la création musicale ;
- De salles de spectacle pour la projection cinématographique, le théâtre, l’opéra et les danses.
Des salles d’exposition pour mettre en lumière les créations de nos artistes
– Nous formerons, dans ces complexes artistiques, aux arts et techniques culturels traditionnels et modernes ou contemporains à la faveur de la création des infrastructures appropriées à cette fin.
– Ces structures au niveau de la région seront établies par le ministère de la culture.
Créer une Académie Nationale des Arts et de la Culture
Ce sera un haut lieu de distinctions des burkinabè. Elle sera dotée :
– D’une école nationale de musique pour la formation et la présentation des performances musicales des meilleurs musiciens ou orchestres.
– D’un orchestre philharmonique qui devra créer notre propre musique instrumentale à partir de nos propres sonorités.
Cette Académie Nationale des Arts et de la Culture aura aussi pour mission :
– De réaliser un inventaire exhaustif du patrimoine culturel matériel et immatériel du pays ;
– D’encourager la promotion par l’exposition et/ou l’exportation des produits culturels réalisés aux standards internationaux.
Une Bibliothèque des Mondes Noirs
Nous créerons, à Ouagadougou, une Bibliothèque des Mondes Noirs (BMN) qui sera un lieu unique où l’on pourra trouver le maximum des fonds d’ouvrages, d’archives, de documents, de photographies, des musiques et des bandes de films sur les mondes noirs de tous les continents.
Des musées, vitrines de notre riche production artistique
Nous créerons, à Ouagadougou, un Musée National de niveau international, vitrine authentique de la riche production artistique bé traditionnelle et contemporaine.
Nous créerons des Musées régionaux (pour la valorisation des arts régionaux et des artistes de la Région.
Faire du Burkina Faso, une Référence Culturelle
– Développer les industries de la culture ;
– Mettre en place une véritable politique de développement des industries de la culture. Dans cette perspective en dehors du FESPACO, l’industrie du cinéma et des films-vidéos sera encouragée et soutenue. Ceci permettra non seulement à nos jeunes d’exprimer leurs talents mais aussi à notre identité nationale de se révéler et de se diffuser.
Promouvoir un cinéma burkinabé de niveau international notamment à travers la formation des comédiens et la construction d’un studio de tournage.
– Promouvoir un art burkinabé de la cuisine et de la table aux standards internationaux.
– Créer des prix littéraires et artistiques de haut niveau afin de faire de Ouagadougou une capitale africaine des arts et de la culture.
– Créer des festivals de niveau international dans le domaine des arts et de la culture (musique, mode, littérature etc.)
– Créer une Académie Nationale Burkinabé (ANB) comportant plusieurs sections, notamment les sections : Science, Lettres, Sciences morales et politiques.
– Introduire l’enseignement des arts et de la culture dans les programmes scolaires.
– Développer une offre artistique dans les établissements scolaires.
– Introduire l’enseignement de la musique dans les programmes scolaires.
– Créer un Conservatoire National.
Introduire dans l’enseignement les Arts et de la Culture
– Introduire l’enseignement des Arts et de la Culture dans les programmes scolaires
– Développer une offre artistique dans les établissements scolaires.
– Introduire l’enseignement de la musique dans les programmes scolaires.
– Créer un Conservatoire National