“PROGRAMME DE RENAISSANCE III”
Lien vers le document original
Perspectives de gouvernance politique pour la période 2021-2026
Axe 1. Pérennisation et consolidation des acquis démocratiques
– Consolider les acquis en matière de démocratie et des libertés publiques ;
– Mettre en place un mécanisme de renforcement de l’éthique et la déontologie des acteurs des médias ;
– Promouvoir une atmosphère saine et apaisée dans le débat public notamment par un dialogue permanent entre les partis politiques, les médias et la société civile ;
– Respecter rigoureusement le régime des associations
– Respecter rigoureusement les exigences de la charte des partis politiques ;
– Veiller scrupuleusement à l’effectivité de la loi sur le quota.
Axe 2. Mise en confiance des citoyens par la promotion d’une vie politique apaisée
– Améliorer le cadre de dialogue politique et ses mécanismes de fonctionnement en vue d’une meilleure performance ;
– Instaurer un dialogue inclusif et dynamique sur le renforcement du système électoral conformément à l’évolution des attentes des citoyens ;
– Renforcer l’accès des citoyens à l’information publique.
Axe 3. Rapprochement des citoyens des institutions de la République
– Renforcer les mécanismes de redevabilité par l’élaboration, la publication et la vulgarisation des rapports annuels des institutions de la République ;
– Instituer une architecture gouvernementale plus opérationnelle et rationnelle, basée sur les politiques sectorielles ;
– Vulgariser le bilan annuel de la mise en oeuvre de l’action gouvernementale et des engagements du Président de la République ;
– Veiller à une meilleure coordination de l’action gouvernementale.
Perspectives de gouvernance juridique et judiciaire pour 2021-2026
Axe 1 : Une Justice accessible, équitable, efficace
– Améliorer les procédures des services de justice conformément aux attentes de célérité et de transparence des citoyens ;
– Apporter des solutions aux problèmes d’exécution des décisions de justice ;
– Augmenter progressivement les capacités des structures de formation pour couvrir les besoins des tribunaux de justice en ressources humaines ;
– Mieux valoriser les mécanismes traditionnels de résolution des différends ;
– Rendre accessibles les décisions de justice, ainsi que les lois et règlement de la République ;
– Organiser, au moins une fois l’an, des journées portes ouvertes au niveau des structures de la justice en région ;
– Construire des tribunaux dans chaque chef-lieu de département afin de rapprocher les services de justice des citoyens.
Axe 2 : L’optimisation des instruments de lutte contre la corruption
Des instruments de lutte contre la corruption
– Évaluer et renforcer la HALCIA et la rendre plus apte à prévenir et à lutter contre la corruption et la concussion en particulier ;
– Poursuivre la revalorisation des inspections des services et mettre en place un cadre coordonné de leurs interventions ;
– Mieux articuler les compétences entre les organes d’inspection et de contrôle de la gestion des ressources publiques (Inspections des services et des finances, Inspection d’Etat, Cour des Comptes, la HALCIA et la CENTIF).
Une culture de lutte contre la corruption
– Cultiver la pédagogie de l’exemple au sommet de l’Etat et à tous les niveaux de gestion des affaires publiques ;
– Asseoir une pédagogie du contrôle systématique et inopiné, suivi de sanction à tous les niveaux de l’administration de l’Etat et de ses démembrements ;
– Cultiver la pédagogie de la vertu, de l’éthique et de la morale républicaines ;
– Encourager la mise en place de cadres de veille citoyens authentiques.
Perspectives de gouvernance administrative pour la période 2021-2026
Axe 1 : Améliorer l’efficacité de l’administration publique
– Dématérialiser systématiquement les procédures de l’administration publique. De manière spécifique, les procédures essentielles des gestions financière, administrative et de ressources humaines seront numérisées à l’horizon 2026 ;
– Renforcer la redevabilité et l’efficacité des administrations publiques avec l’opérationnalisation effective du budget-programme ;
– Déployer le système de gestion des emplois et des compétences dans les principaux secteurs de fournitures des services publics comme la sécurité publique, l’éducation, la santé, la justice, les finances ou le développement rural ;
– Renforcer l’autonomie d’action des structures en charge de lutte contre la corruption ;
– Mettre en place un répertoire des emplois et des compétences.
Axe 2 : Professionnalisation et protection des ressources humaines de l’Etat
– Doter l’administration publique de compétences adéquates en matière de Gestion moderne des Ressources Humaines ;
– Promouvoir les valeurs d’éthique et de déontologie dans les services publics ;
– Veiller à l’adéquation profil/poste/emploi dans les nominations aux postes techniques de l’administration publique et ses démembrements ;
– Instituer un système public de récompenses des agents performants sur la base de critères objectifs ;
– Créer une inspection pour l’évaluation et de sanctions des agents publics ;
– Améliorer la situation des retraités en : (i) indexant la pension aux augmentations des salaires, (ii) instituant un capital de départ à la retraite et en (iii) relevant les petites pensions de réversion ;
– Mensualiser les pensions en mettant en place une Gestion automatisée des dossiers des retraites et revoir la pension des auxiliaires ;
– Renforcer le système de Sécurité sociale des agents de l’Etat ;
Axe 3 : Efficacité des entreprises publiques
– Modifier la loi sur les entreprises publiques pour prendre en compte les catégories non prévues, mieux affirmer la mission de développement du pays et renforcer la redevabilité et le mécanisme de contrôle ;
– Revoir le mode de désignation des membres des Conseils d’Administration des entreprises publiques conformément aux objectifs qui leur sont assignés ;
– Mettre en place un système de contrat de performance des entreprises publiques auquel est indexée une partie de la rémunération de leurs dirigeants ;
– Créer un événement autour du Président de la République pour encourager les entreprises performantes et envisager des mesures de correction pour celles qui enregistrent une contre-performance.
Perspectives de gouvernance sécuritaire pour 2021-2026
- Afin d’améliorer la transparence dans la gestion des ressources tout en garantissant la protection des données sensibles, les mesures suivantes sont envisagées par le candidat du PNDS-Tarayya :
– Améliorer le cadre juridique des commandes des matériels et équipement militaires (passation des marchés, référentiel des prix, liste agréée de fournisseurs) ;
– Revisiter la chaîne des dépenses et mettre en place un mécanisme de transparence et de redevabilité pour éviter la volatilité des ressources ;
– Responsabiliser les différents corps dans l’expression des besoins et dans l’exécution de leurs programmes respectifs ;
– Le renforcement de la bonne gouvernance, de la cohésion et de la discipline au sein des FDS ;
– Communiquer régulièrement sur les résultats des rapports d’inspection financière des ressources affectées au secteur de la sécurité.
- Le renforcement de l’implantation des forces de Défense et de Sécurité, à travers :
– Le rehaussement des recrutements pour atteindre des effectifs à même de permettre un redéploiement judicieux des personnels sur l’ensemble du territoire ;
– Le maillage plus dense et harmonieux des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), afin d’assurer une délivrance optimale des services de sécurité ;
– La construction d’infrastructures militaires et sécuritaires.
- Le renforcement des capacités opérationnelles et de renseignement à travers :
– Le renforcement du commandement ;
– L’accroissement des effectifs ;
– L’intensification de la formation et de l’entraînement ;
– La formation de nombreux bataillons de forces spéciales ;
– L’équipement adéquat des forces, notamment en vecteur aérien ;
– Le renforcement des capacités de renseignements.
Perspectives de gouvernance économiques et financières pour 2021-2026
- Renforcement du cadre macroéconomique et transformation économique
- Croissance, pauvreté et inflation
A la fin du mandat en 2026, notre objectif est de porter le taux de croissance annuel moyen à 8%, réduire la pauvreté de 40,3% en 2018 à 25% en 2025, et maintenir le taux d’inflation en deçà de 3% à travers la mise en oeuvre des projets structurants que sont :
– La finalisation et la mise en exploitation du barrage de Kandadji en 2022 ;
– La mise en oeuvre du projet de Salkadamna pour la production de l’énergie et des briquettes de charbon au plus tard en 2023 ;
– La construction des pipelines pour l’exportation du pétrole brut (2023) et des produits raffinés (2023) ;
– Le démarrage de projets miniers d’exploitation de l’or et de l’uranium ;
– La mise en place de projets chaines de valeurs dans l’agriculture et l’élevage pour la transformation de produits de base;
– La mise en valeur du potentiel agro-sylvo-pastoral du pays ainsi que la pisciculture ;
– Le développement des entreprises de transformation et de valorisation des produits issus de la production agro-Silvio-pastorale et halieutique ;
– La mise en place d’un programme d’exploitation de notre potentiel économique à travers
un Programme « Une Région, Une Industrie ».
Les actions et projets ci-dessus devraient contribuer à la restructuration de notre PIB avec un secteur secondaire plus important et un secteur tertiaire dynamique dont les poids par rapport au PIB doivent passer respectivement de 37% et 31% du PIB en 2019 à 45% et 35% en 2026.
- Politique budgétaire et financement de l’économie
– Poursuivre une politique budgétaire prudente avec un déficit raisonnable compatible avec les besoins de la relance économique post-COVID ;
– Assurer l’atteinte des cibles du Pacte de Convergence notamment le déficit public à travers principalement deux leviers : (i) une mobilisation des ressources internes plus fortes avec comme objectif de porter le taux de pression fiscal à 20% en 2025 ; et (ii) une allocation des ressources mettant l’accent sur la qualité et l’efficacité de la dépense publique et la création d’un espace budgétaire nécessaire au financement des besoins prioritaires et projets structurants ;
– Poursuivre une politique d’endettement prudente par la mise en oeuvre d’une stratégie de la dette et un plan d’endettement privilégiant les instruments de financement à faible incidence budgétaire notamment les partenariats publics privé (PPP) de type BOOT, la dette concessionnelle et les obligations conventionnelles ou islamiques. Un accent particulier devrait être mis sur la promotion de la finance islamique pour financer les projets structurants notamment dans les domaines des services publics de base (santé, éducation). Par ailleurs, les réformes sur la gestion et la restructuration de la dette seront renforcées afin d’améliorer davantage les capacités et les mécanismes de gestion de la dette ;
– Promouvoir le financement de l’économie avec un système bancaire plus large et plus favorable au financement du secteur privé local formel avec une dotation des ressources importantes au profit du Fonds d’appui au PME/PMI (FONAP) destiné à la bonification des taux d’intérêts bancaires et à la mise en place des garanties bancaires pour les PME/PMI ;
– Favoriser l’accès des populations défavorisées au financement de leurs activités à travers notamment l’opérationnalisation du Fonds pour le Développement de l’Inclusion Financière (FDIF) pour une mise en oeuvre effective de la Stratégie Nationale de Finance Inclusive Révisée et la création d’une structure d’encadrement.
- Réformes structurelles
Elles porteront sur :
– La mise en oeuvre de réformes en vue de l’amélioration du climat des affaires afin de rendre le pays plus attractif dans les principaux secteurs de l’économie ;
– La poursuite des réformes en matière des finances publiques notamment la digitalisation des opérations financières au niveau des Régies financières avec l’adoption des paiements scripturaux et les télés procédures ;
– La mise en utilisation de toutes les fonctions du SISIC et du SYDONIA WORLD pour
une exploitation optimale ;
– La transformation du Trésor public en une véritable banque de l’Etat avec l’achèvement de toutes les réformes engagées notamment le Système Interbancaire de Compensation Automatisée (SICA) et le Système de Transfert Automatisé et de Règlement (STAR) pour le paiement des factures des fournisseurs de l’Etat à termes échus.
1 Commentaire. En écrire un nouveau
Bonne programme et bon courage
Notre cher pays a besoin de ces genres de programme surtout sur axe de la justice