Source : Rapport mondial de l’Unesco sur la science
Politique STI
Politique du Niger en matière de science, de technologie et d’innovation (POSTINI), adoptée en 2018.
Mécanismes de financement de la recherche et de l’innovation ou connexe
Fonds d’appui à la recherche scientifique et à l’innovation technologique (FARSIT) – Fonds d’Appui à la Propriété Intellectuelle (FAPI)
Nombre de chercheurs par million d’habitants : 7
Publications scientifiques : 8 par million d’habitants ( 2019)
Cinq premiers partenaires dans la production scientifique (2017 – 2019)
États-Unis – France – Burkina Faso – Royaume-Uni – Sénégal
En 2018, le gouvernement a finalisé sa politique nationale pour la science, la technologie et l’innovation avec le soutien de la Banque africaine de développement (BAD) et de l’UNESCO.
Inspirée par la vision d’ECOPOST (Politique de la CEDEAO sur la Science, la Technologie et l’Innovation), cette politique entend contribuer à faire du Niger une économie émergente grâce au développement et à l’utilisation des STI dans les secteurs socio-économiques et environnementaux du pays. Il est urgent d’aligner la politique sur les besoins de l’économie et d’améliorer la coordination et le financement de la mise en œuvre de la politique.
La production de la recherche stagne depuis 2015, à en juger par le bilan des publications du pays. Confrontés à des équipements obsolètes et à des crédits de recherche insuffisants, les chercheurs sont peu incités à innover.
Plusieurs fonds existent cependant, notamment : le Fonds d’appui à la recherche scientifique et à l’innovation technologique (FARSIT, créé en 2010 ; le Fonds d’appui à la propriété intellectuelle (2010) ; et le Fonds d’appui à la formation professionnelle continue et à l’apprentissage (2007).
La forte croissance démographique, un casse-tête pour le secteur de l’éducation
La compétitivité économique est également entravée par un taux d’analphabétisme des adultes de plus de 70 %, l’un des plus élevés de la CEDEAO. Le secteur de l’éducation nigérien peine à faire face à une croissance démographique annuelle de 3,8%, la plus rapide du continent. Le taux brut d’inscription à l’université a progressé de 1,4% en 2011 à 3,3% en 2015 et 4,4% de la cohorte des 18-25 ans en 2018.
Bien que ce ratio reste parmi les plus bas d’Afrique de l’Ouest, l’envolée du nombre d’étudiants a exercé une pression considérable sur les infrastructures. Cela a conduit le gouvernement à créer quatre nouvelles universités publiques en 2014 : l’Université de Dosso, spécialisée dans les TIC et accueillant Technoden, un pôle technologique pour le développement de l’économie numérique ; l’Université d’Agadez, située dans une région riche en minerais, avec un Institut supérieur des énergies fossiles et renouvelables ; l’Université de Diffa, dans le bassin du lac Tchad, avec un Institut supérieur de l’environnement et de l’écologie et une faculté d’agronomie ; et l’Université de Tillabéri, qui comprend une faculté d’agronomie.
Pour garantir la qualité des programmes d’études dans les universités publiques et privées, le Niger a créé par décret, en février 2019, une Agence nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur (ANAQ-SUP).
Source photo: waapp-ppaao.org