Auteurs: Tharcisse Nkunzimana, Ana PérezHoyos, Olivier Lefay, Marion Saurel Jose M Rodriguez-Llanes, Francois Kayitakire
Site de publication: Joint Research Centre (JRC)
Type de publication: Analyse rétrospective
Date de publication: Septembre 2019
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Introduction
Le Mali est un vaste pays en grande partie désertique, peu peuplé dans le nord, de près de 18 millions d’habitants, sans accès à la mer. Son économie encore peu diversifiée expose le pays à des fluctuations des prix des denrées de base. L’agriculture et le secteur de services (services publics compris) représentaient chacun environ 40% du PIB mais l’agriculture emploie deux tiers de la population active.
Le secteur minier (or) représente 8% du PIB et emploie près d’un million de personnes entre exploitations industrielles et artisanales. L’économie malienne évolue plus lentement que ses pairs africains. Malgré que le taux de pauvreté a baissé en moyenne de 55,6% en 2001 à 43,6% en 2010, des disparités géographiques persistent et l’indice de développement humain établi en 2016 par les Nations Unies classe le Mali au 175e rang sur 188 pays (évolue positivement par rapport à 2014: 179e rang).
Le passé récent et l’actualité du pays restent marqués par la grave crise politique et sécuritaire initiée en mars 2012 après un coup d’État suite à l’occupation d’une partie du Nord du pays par plusieurs groupes armés rebelles mais aussi djihadistes. Une intervention militaire a été lancée en janvier 2013 sous la direction de la France, avant que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) ne prenne le relais au mois de juillet 2014.
L’agriculture et les services ont bien résisté à l’instabilité ambiante et permettent de tabler sur un taux de croissance de 5,8% en 2016 (contre 6% en 2015). À moyen terme, les perspectives économiques restent positives avec des taux de croissance du PIB réel projetés à 5% pour 2018 et 4,9% pour 2019
Un accord entre les groupes rebelles a été conclu en mai et en juin 2015 formalisant la volonté de décentralisation, en leur accordant une place fondamentale, en les dotant d’une zone de développement spécifique et en leur consacrant un plan d’action: le Programme de développement accéléré du Nord. Mais les groupes djihadistes ont poursuivi leurs activités notamment dans le Nord mais également dans le centre. Cette persistance de l’insécurité entrave la reprise économique avec ses conséquences sur l’augmentation du nombre de déplacés internes (77 000 en sept. 2018), les 137 000 réfugiés éparpillés au Niger, Mauritanie et Burkina Faso, l’augmentation des arrivées sur le sol européen en provenance de Bamako depuis 2009 et surtout l’impact sur la pauvreté.
En dépit d’une situation sécuritaire qui se dégrade, les performances économiques du pays restent bonnes, avec une croissance robuste. L’agriculture et les services ont bien résisté à l’instabilité ambiante et permettent de tabler sur un taux de croissance de 5,8% en 2016 (contre 6% en 2015). À moyen terme, les perspectives économiques restent positives avec des taux de croissance du PIB réel projetés à 5% pour 2018 et 4,9% pour 2019.
La croissance du secteur primaire a baissé, de 7,6% à 4,8% entre 2016 et 2017, portée par une pluviométrie moins favorable, tandis que le secteur tertiaire a confirmé sa robustesse (avec une croissance avoisinant les 6% depuis 2014) à la faveur du dynamisme retrouvé des télécommunications. Côté demande, l’investissement a fortement augmenté, de 8%, reflétant en partie l’augmentation des investissements privés, pour la première fois depuis 2012, et les efforts du gouvernement pour réduire les déficits d’infrastructure. Le taux d’inflation au Mali est fortement dépendant des prix alimentaires et des cours internationaux de pétrole, ce qui explique la remontée du taux d’inflation de -1,8 % en 2016 à 1,6% en 2017.
Productions et marchés agricoles
Les céréales Toutes céréales confondues, les régions ayant emblavé de grandes superficies pour les céréales sont Ségou, Mopti, Koulikoro et Sikasso. Si les superficies sont en apparente augmentation à Ségou et Mopti par rapport à la campagne précédente, elles régressent apparemment à Koulikoro et fortement à Sikasso. La région de Kayes prévoit une nette augmentation de ses surfaces céréalières. Toutefois, ces différentes prévisions risquent d’être revues dans des proportions plus réduites et il est difficile de se prononcer si ce n’est que peut être à Sikasso, le coton a plus fortement concurrencé les céréales cette dernière année.
Les légumineuses
Un problème de collecte et d’échantillonnage se pose pour les légumineuses. Celles-ci sont souvent sous estimées. La région de Ségou et de Koulikoro sont les régions ou les superficies attendues en niébé durant cette campagne seront les plus élevées. Le niébé est une culture de rente pour ces deux régions. La baisse à Ségou pourrait s’expliquer par le fait que les zones productrices de cette région sont récemment devenues des zones d’insécurité.
L’accroissement régulier des surfaces à Koulikoro peut s’expliquer par la proximité avec le district de Bamako qui permet un bon débouché commercial et la présence de projets qui encouragent la culture de niébé. L’emblavement relativement faible de la région de Sikasso peut s’expliquer par le fait que cette région mise plutôt sur le coton comme culture de rente et qu’en plus, les ravageurs du coton colonisent les champs de niébé qui ne profitent pas des mêmes traitements que le coton. La différence de mise en culture dans la région de Mopti pourrait être expliquée en partie par le retrait du projet PAPAM et à l’insécurité des zones de production de cette région.
Les céréales
Toutes céréales confondues, les régions qui enregistrent des croissances élevées sont celles de Koulikoro, suivie de Sikasso. Ces croissances sont dues principalement aux cultures du maïs, du riz et du sorgho. Toutefois, la région de Gao enregistre une croissance de plus de 75% de la production rizicole qui est passée de 83 000 à 148 000 tonnes de 2014-2015 à 2017-2018. Globalement, le maïs est la céréale qui a plus que doublé sa production, passant de 1 700 000 à environ 3 600 000 tonnes sur les campagnes de 2014-2015 à 2017-2018. Les plus grandes contributions viennent des régions de Koulikoro et Sikasso ayant enregistrées de meilleurs taux de croissance sur la même période.
Toutes régions confondues, le riz et le sorgho enregistrent respectivement 25% et 12% en termes de taux de croissance. Pour le sorgho, cette croissance est imputable aux changements positifs de volumes de production à Koulikoro et Ségou alors que les régions de Mopti (-35%) et Tombouctou (-24%) enregistrent des taux de croissance négative sur la même période. Les régions ayant plus contribué à l’augmentation de la production du riz sur la période considérée sont Koulikoro et Tombouctou. La région de Kayes enregistre un taux de croissance négatif (-49%) sur la même période.
Toutes régions confondues, le riz et le sorgho enregistrent respectivement 25% et 12% en termes de taux de croissance
La production du blé reste accessoire au Mali. Cependant, la région de Tombouctou est la grande productrice avec 44 000 tonnes durant la campagne 2014-2015, notre référence. Sur la période d’analyse, cette région enregistre néanmoins une baisse globale de 36% avec une baisse d’environ 64% sur les campagnes 2015-2016 et 2017-2018, comparée à la période de référence (2014-2015). La deuxième région productrice du blé est Ségou avec 10 300 tonnes sur la période d’analyse, suivie de la région de Gao avec seulement environ 1 600 tonnes. Ces volumes de production restent de loin inférieurs à la moyenne de la région de Tombouctou qui est d’environ 35 000 tonnes.
Les cultures de rente
En termes de production des cultures de rente, le coton occupe de loin la première place avec une production oscillant entre plus de 500 000 et plus de 720 000 tonnes sur les trois dernières années. L’arachide et le niébé occupent la deuxième et troisième place respectivement avec des productions inférieures aux niveaux de la campagne agricole 2015-2016. Le sésame et le voandzou occupent la dernière place en termes de productions des cultures de rente. La production attendue de coton progresse aux dépens du niébé et de l’arachide.
Évolution des prix nominaux pour les principales céréales
L’évolution des prix des produits agricoles suit la saisonnalité habituelle avec une hausse durant les périodes de culture et une baisse durant les périodes de récoltes. Si pour le riz, on observe une faible augmentation du prix au consommateur, celle-ci est beaucoup plus marquée pour les céréales sèches. En particulier, l’effet de la mauvaise production 2017 est très visible. Il est important de noter que le niveau des prix du riz (local et importé) se détache bien de celui des céréales sèches avec une plus-value pour le riz local, plus appréciée localement par rapport au riz importé.
Situation pastorale, biomasse et points d’eau
Selon les dernières évaluations effectuées par le Système d’Alerte Précoce (SAP) en fin de saison 2018-19, les conditions générales d’élevage à travers le pays sont bonnes, en ligne avec une récupération de biomasse commencée déjà l’année précédente, et caractérisées par:
- Une biomasse végétale en fin de saison 2018-2019 globalement supérieure à celle de l’année précédente à la même période; normale à largement excédentaire avec des poches déficitaires;
- Des difficultés probables pendant la période de soudure prochaine (avril-juillet 2019);
- Des perturbations dans les mouvements des animaux au nord et au centre du pays pouvant être à l’origine de difficultés localisées;
- Une reconstitution effective des plans d’eau de surface (mares, lacs, cours d’eau et fleuve) à la faveur des pluies tombées (Food Security Cluster, 2018).
Situation zoo-sanitaire et feux de brousse La situation zoo-sanitaire se caractérise par de nombreux foyers de fièvre aphteuse à travers le pays pouvant affecter la production animale. Cependant, il y a eu une campagne de vaccination contre la péripneumonie contagieuse bovine, la maladie du charbon, la pasteurellose, la peste des petits ruminants et la maladie de Newcastle. Les feux de brousse continuent d’être un important problème au Mali avec de graves conséquences tant pour les forêts classées, les arbres de la savane ainsi que pour le fourrage. Les feux correspondent à une pratique socio-culturelle, faisant partie des modes de gestion de l’environnement par les sociétés agro-pastorales, mais qui peuvent causer des problèmes environnementaux de dégradation des ressources naturelles.
L’insécurité alimentaire continue d’être un problème majeur. Selon l’analyse du Cadre Harmonisé couvrant la période de mars-mai 2018, 387 334 personnes, soit 2.05% de la population analysée, étaient dans un besoin immédiat d’assistance alimentaire
Même si le gouvernement en est très conscient, il y a un manque de ressources pour lutter contre les feux de brousse. Quant aux périodes de mise à feu, il ressort qu’entre novembre et mars ces feux connaissent des pics dans les régions. Dans la période septembre-décembre, ils sont considérés comme précoces et constituent environ 27% des surfaces brûlées.
Ces feux–ci sont mis à volonté pour amoindrir la densité du couvert végétal pour des activités anthropiques à but économique et sont considérés comme bénéfiques car enrichissent la brousse en fourrage pour le cheptel (regain) et l’habitat de la faune sauvage. En revanche les feux tardifs, représentants 63% des surfaces brûlées ont lieu entre mars et mai, et restent une préoccupation car détruisent le couvert végétal et les ressources fourragères et naturelles.
L’évolution des prix du bétail
Force est de constater que les prix du mouton sont plus stables dans le temps avec une moyenne de 30 000 FCA par tête. Pour ce qui est du bouc et du taureau, les prix sont supérieurs à ceux du mouton, les fluctuations plus accentuées, l’évolution dans le temps similaire avec un léger retard des prix du bouc comparés à ceux du taureau.
C’est en effet dans la capitale que les termes de l’échange sont moins importants étant donné l’environnement de consommation plutôt que de production. On constate que Sikasso présente des termes d’échange importants avec des pics importants durant les périodes post-récoltes où la vente d’un bouc permet d’acquérir plus de grains de maïs sur le marché. Suite au manque de données sur les autres régions, cette analyse se réduit à deux régions grosses productrices et Bamako.
Il importe de remarquer que les termes de l’échange bouc-riz local sont moins importants, comparés à ceux du bouc-riz importé. Le prix du riz local étant plus élevé (car mieux apprécié des Maliens) comparé au riz importé
Il importe de remarquer que les termes de l’échange bouc-riz local sont moins importants, comparés à ceux du bouc-riz importé. Le prix du riz local étant plus élevé (car mieux apprécié des Maliens) comparé au riz importé, on acquiert plus de riz importé au même prix du bouc. En considérant deux régions à production locale importante (Mopti et Ségou), Bamako, et deux autres régions (Sikasso et Gao) où le riz importé reste important, on constate les écarts par saison, mais sans montrer beaucoup de différences dans les termes de l’échange entre le riz produit localement et celui importé. Le terme d’échange pour le riz montre aussi indirectement des prix moins abordables.
Situation alimentaire et nutritionnelle
L’insécurité alimentaire continue d’être un problème majeur. Selon l’analyse du Cadre Harmonisé couvrant la période de mars-mai 2018, 387 334 personnes, soit 2.05% de la population analysée, étaient dans un besoin immédiat d’assistance alimentaire. De ce total, 375 694 se trouvaient en phase 3 (crise) et 11 640 en phase 4 (urgence). Le nombre de personnes qui se trouvaient en Phase 2 (sous pression) au Mali s’élevait à 2 687 613 personnes (environ 14.24% de la population totale). Nonobstant, la campagne agricole 2018 jugée comme moyenne à bonne, permet d’anticiper une situation alimentaire améliorée ou stable pour l’année de consommation 2018/2019.
Conformément aux analyses du Cadre Harmonisé, au Mali, sur les cinq derniers années (2014-2018) , on observe que de 2014 à 2016 il y a une tendance à la baisse de la population classée en phase 2 et en phases 3 et 4 (crise et urgence). En fait, les disponibilités alimentaires en mai 2016 étaient globalement bonnes dues à une campagne 2015 en hausse de 27% par rapport à la moyenne. En 2014, la crise a affecté un nombre élevé de personnes (1 534 261) particulièrement les ménages les plus pauvres de la région et ceux affectés par les chocs tels que l’impact des crises sécuritaires, les chocs climatiques et l’effet cumulé des crises précédentes.
Après 2016 on observe une dégradation significative de la sécurité alimentaire avec près de 800 000 personnes supplémentaires en Phase 2 (sous pression). Ceci peut s’expliquer par une situation qui ne cesse de se dégrader notamment dans les régions du nord et du centre, à cause des conflits, de l’insécurité, de la présence de groupes armés et des tensions intercommunautaires. En conséquence, les activités socio-économiques sont affectées, il y a une détérioration de l’accès aux ressources primaires et à l’accès alimentaire, une perturbation du fonctionnement des marchés et des hausses de prix des denrées alimentaires.
Après 2016. on observe une dégradation significative de la sécurité alimentaire avec près de 800 000 personnes supplémentaires en Phase 2. Ceci peut s’expliquer par une situation qui ne cesse de se dégrader notamment dans les régions du nord et du centre, à cause des conflits, de l’insécurité, de la présence de groupes armés et des tensions intercommunautaires
De plus, l’insécurité contribue à l’augmentation du banditisme et les commerçants sont régulièrement attaqués. En outre, l’accès aux zones de cultures, de pâturage et de breuvage reste encore limité dans certaines régions. À cela s’ajoute une vulnérabilité particulière aux aléas des changements climatiques (inondations et sécheresse).
Le Mali est fortement affecté par plusieurs formes différentes de la malnutrition: la malnutrition chronique, mais aussi la malnutrition aiguë, l’insuffisance pondérale et paradoxalement dans plusieurs zones des problèmes de surpoids et d’obésité. La malnutrition chronique et la malnutrition aiguë étant de loin les plus répandues, nous nous focaliserons surtout sur ces deux formes, qui peuvent rappelons le, affecter en même temps un même enfant. Pour mémoire également, la malnutrition chronique comme la malnutrition aiguë, affectent surtout les enfants de moins de 5 ans. Parmi eux, les moins de deux ans sont très fortement à risque, et ce, s’ils sont affectés, avec un impact durable sur leur croissance physique et cognitive.
Évolution de la malnutrition chronique
La malnutrition chronique (retard de croissance en taille) est le résultat d’une alimentation pauvre et d’assauts répétés d’infections. Elle entraine des dégâts physiques et cognitifs durables. Elle prédispose à l’obésité à l’âge adulte et à des difficultés de maternité. Elle est généralement irréversible après l’âge de deux ans. Au Mali, la prévalence de la malnutrition chronique reste élevée (>20%) dans la quasi-totalité du pays, et presque stable sans que l’on puisse préjuger d’une réelle tendance à la baisse.
Le Mali est fortement affecté par plusieurs formes différentes de la malnutrition: la malnutrition chronique, mais aussi la malnutrition aiguë, l’insuffisance pondérale et paradoxalement dans plusieurs zones des problèmes de surpoids et d’obésité
Les causes directes de cette forme de malnutrition sont multiples. On peut citer une ration alimentaire inappropriée, insuffisante et pas assez diversifiée, la conséquence de maladies/diarrhées répétées. Les causes sous-jacentes du problème sont très nombreuses, diverses et interdépendantes. Bien qu’il soit difficile d’être exhaustif et que les causes varient d’une zone à une autre, on peut noter toutefois le manque d’accès à une alimentation variée de qualité en quantité, les soins et les pratiques inappropriés d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant, les mauvaises pratiques d’hygiène, de stockage et d’assainissement, l’insuffisance d’accès à l’eau potable et aux services de santé de qualité, le faible niveau d’éducation de la mère, les grossesses répétées et rapprochées.
Liens entre pauvreté et malnutrition chronique
Si l’état de malnutrition chronique est le résultat de différents facteurs relevant des domaines de la santé, de l’hygiène, de l’eau, de l’alimentation, de l’éducation, du rôle alloué aux femmes en général et aux mères en particulier, il apparait au Mali que des régions réputées riches en termes de PIB, sont celles qui à la fois regroupent de manière prolongée, les taux d’indice de pauvreté les plus élevés ainsi que les taux de malnutrition chronique les plus forts. C’est le cas des régions de Sikasso, Ségou et Mopti.
La proportion d’individus en dessous du seuil de pauvreté fait apparaitre que les trois régions dépassant le seuil de 45% d’indice en 2010, sont les régions où le PIB est le plus important (hors Bamako en 2006). Néanmoins ces régions sont celles qui fournissent le plus de migrants internes. La région de Kayes semble souffrir de la dégradation des conditions climatiques (baisse de production céréalière entre 2014 et 2016).
La région de Gao parait avoir nettement pâti du conflit armé à la différence de la région de Tombouctou qui voit la pauvreté reculer (les meilleures potentialités hydrauliques et agricoles pourraient être une explication). La région de Kidal qui commerce avec l’Algérie (à des conditions plus favorables qu’avec les produits issus de l’intérieur du Mali d’origine locale ou étrangère) faisait figure de zone plutôt prospère (même si l’évolution du PIB fait apparaitre les chocs des sécheresses notamment celle de 1974). Des données après crise ne sont pas disponibles pour cette région.
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