Auteur : Coopération luxembourgeoise
Type de Publication : Rapport
Date de publication : Mai 2018
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Les actions de la Coopération luxembourgeoise se conçoivent dans l’esprit du développement durable compris dans ses aspects sociaux, économiques et environnementaux. Elles s’inscrivent dans la réalisation des Objectifs de développement durable.
Concentration de l’aide pour maximiser son impact
- nombre restreint de pays partenaires ;
• concentration sectorielle ;
• esprit de partenariat pour la définition des Programmes indicatifs de Coopération (PIC).
Le tout s’inscrivant dans un esprit de l’efficacité du développement.
Aide Publique au Développement (APD)
- Depuis 2009, le Luxembourg consacre 1 % de son RNB à l’aide publique au développement ; entièrement basée sur des dons et à caractère non-liée ;
- Mise en œuvre, selon une approche de partenariats, par les instruments de la
coopération bilatérale, de la coopération multilatérale, de la coopération avec les
ONG et de l’appui aux programmes ; - Comprend un volet d’action humanitaire qui se décline par : l’aide d’urgence pour
répondre aux catastrophes humanitaires/naturelles et à des conflits violents, la transition, la prévention et la résilience.
Coopération bilatérale : 16 177 243 EUR
Coopération multilatérale : 2 356 020 EUR
ONG : 4 280 296 EUR
Pour la Coopération luxembourgeoise, le programme BKF/018 témoigne de l’intérêt porté au secteur de la formation professionnelle au Burkina Faso. Il s’insère dans une nouvelle approche qui consiste à s’aligner sur la politique nationale du pays. Outre l’aspect de l’alignement, cette démarche est originale du fait de la contribution conjointe de plusieurs Coopérations (française, autrichienne, taïwanaise, monégasque, suisse, luxembourgeoise) à un panier commun.
Ce regroupement des partenaires techniques et financiers (PTF) permet de renforcer l’efficacité de l’aide et contribue à relever le niveau du dialogue avec le gouvernement sur les réformes institutionnelles du sous-secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (EFTP).
Les actions de la Coopération luxembourgeoise se conçoivent dans l’esprit du développement durable compris dans ses aspects sociaux, économiques et environnementaux
Le programme vise principalement à renforcer les capacités des institutions nationales liées :
- au financement des formations du capital humain en vue de développer des filières économique- ment porteuses de croissance et d’emploi;
- à l’amélioration de l’adéquation formation / emploi par le renforcement des relations fonctionnelles entre les organisations professionnelles et les opérateurs de formation ;
- au renforcement des outils et ressources humaines pour orienter et piloter le secteur de la formation professionnelle.
Un fonds commun a été mis en place pour financer les nombreuses activités et soutenir principalement le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) qui est BKF/018 l’outil de référence pour le gouvernement burkinabè dans ce domaine.
Le programme a démarré en 2012 et a permis d’appuyer, jusqu’à fin 2017, la formation de 27 660 jeunes dans des formations modulaires qualifiantes dont une partie s’est présentée au certificat de qualification professionnelle. Pour 2018, il est prévu de former 4 800 personnes supplémentaires.
Le programme a également permis l’élaboration d’une vingtaine de référentiels de formation et de certification surtout dans les domaines de l’agri- culture, de l’élevage et du bâtiment et travaux publics. Quelques 350 enseignants et formateurs ont été formés à l’exploitation des différents référentiels et 96 spécialistes formés en ingénierie de formation et à l’élaboration des supports de formation.
Dans le cadre du programme, différents documents à caractère stratégique et opérationnel ont été élaborés et ont été adoptés par le gouvernement. Il s’agit notamment de la stratégie de généralisation de la formation professionnelle et du plan d’action triennal (2018-2020) de la poli- tique nationale de l’EFTP. Ce dernier document servira de base à la formulation du nouvel appui à l’EFTP au Burkina.
Prévu pour terminer courant 2018, le programme sera succédé par un nouvel appui conjoint des PTF, dont le Luxembourg, au sous-secteur de l’EFTP.
Contribution de la Coopération luxembourgeoise: 10 000 000EUR
Le Programme d’appui au secteur forestier (PASF) souligne l’intérêt porté par la Coopération luxembourgeoise au secteur de la gestion durable des ressources naturelles au Burkina Faso. Innovateur, il s’insère dans une nouvelle approche qui consiste à soutenir la politique nationale du pays.
Ainsi, mis en œuvre en exécution nationale par les services du ministère de l’Environnement, de l’Économie verte et du Changement climatique (MEEVCC), il s’inscrit parfaitement dans la politique nationale du pays et se base sur le plan de travail de ce ministère. Il s’appuie sur les procédures nationales et structures existantes pour sa mise en œuvre.
Soutenu conjointement avec la Coopération suédoise, le PASF vise tout au long de son exécution à renforcer les capacités des institutions nationales à travers une assistance technique long terme, ainsi que des missions d’expertise perlée. Ces appuis portent essentiellement sur les domaines de la gestion des ressources forestières et des ressources humaines, ainsi que de la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales. Au-delà des nombreux appuis en matière de renforcement des capacités, le PASF met également à disposition des services techniques du MEEVCC les moyens nécessaires pour exécuter la politique sectorielle et notamment des actions contribuant aux objectifs spécifiques suivants :
- contribuer à la gestion durable et participative des productions forestières ;
- accroître la contribution du secteur forestier à l’économie nationale et au bien-être des populations ;
- contribuer à la gouvernance environnementale et à la promotion du développement durable
- en renforçant les capacités d’adaptation aux changements climatiques en lien avec la gestion des ressources forestières ;
- appuyer le MEEVCC en vue d’assurer l’efficacité et l’efficience de l’intervention publique dans le secteur forestier.
Le projet BKF/021 présente la particularité de conjuguer trois leviers de développement :
- le technologique permet d’accéder de manière indépendante au réseau mondial internet et de désenclaver le pays ;
- l’organisationnel permet d’accompagner la création et la pérennisation de l’ANPTIC ;
- l’institutionnel permet d’opérationnaliser les cyber-stratégies adopté
Initialement prévu pour démarrer en 2014, ce n’est finalement qu’en avril 2017 que le projet a connu son début de mise en œuvre pour une durée de 27 mois. Début mars 2018, l’ensemble des cinq stations satellitaires ont été installées. Une mise en route de la station de Gaoua a été faite lors de la fête nationale en décembre. En 2018, il est prévu de réceptionner les cinq stations prévues et de démarrer les travaux d’extension du réseau hertzien vers 42 des 45 chefs-lieux provinciaux.
Ce nouvel appui constitue la suite logique des actions du 2e Programme indicatif de coopération en matière de gestion des ressources naturelles et notamment forestières. Avec la contribution au Programme d’appui au secteur forestier (PASF), le ministère de l’Environnement, de l’Économie verte et du Changement climatique (MEEVCC) a notamment pu développer ses différents outils de planification, de pilotage et de suivi de son action et dispose aujourd’hui de son document de politique sectorielle, d’un plan d’action triennal et d’un budget-programme cohérents.
Le projet BKF/024 repose sur les orientations prioritaires du 3e Programme indicatif de coopération (PIC) entre le Burkina Faso et le Luxembourg qui identifie la gestion durable des ressources naturelles comme un secteur de concentration. Dans la continuité des appuis du PIC II, il vise à réduire la vulnérabilité des acteurs de l’élevage aux chocs climatiques, et aux réduction et fragmentation des espaces de pâturage par la mise en œuvre d’activités de restauration des ressources pastorales.
La mise à l’échelle des actions de restauration, dans une logique assurant la gestion de la mobilité des troupeaux, est une des conditions de leur durabilité. De même, leur valorisation par les femmes et les plus vulnérables est un facteur qui sera promu. Enfin, le marché carbone offre une opportunité d’assurer une pérennisation de la conservation et préservation des terres récupérées sur le moyen à long terme.
Les effets attendus sont l’augmentation des espaces pastoraux fonctionnels, la sécurisation des activités pastorales et la réduction des conflits entre agriculteurs et éleveurs, une représentativité améliorée des femmes dans les instances locales, l’allongement de la durée d’alimentation du bétail dans les terroirs villageois et l’amélioration de la couverture des besoins alimentaires du bétail, ainsi que l’amélioration des revenus des femmes et des personnes défavorisées pour les activités promues.
Le développement du système éducatif burkinabè fait depuis longtemps l’objet de planification à long terme. Si le système éducatif a connu une augmentation non négligeable des effectifs à tous les niveaux d’enseignements au cours des 15 dernières années, améliorant ainsi la couverture scolaire, cette dynamique positive est encore loin de couvrir toute la demande sociale potentielle exprimée à travers la population scolarisable.
Au-delà de la couverture scolaire à améliorer, c’est surtout aux problèmes de rétention aux différents niveaux d’enseignements auxquels il faut s’attaquer pour y parvenir. Tenant compte de cette situation et à la faveur de l’élaboration de son nouveau référentiel de développement à savoir le Plan national de développement économique et social (PNDES) sur la période 2016-2020, le Burkina Faso a renouvelé, en juillet 2017, sa planification sectorielle sur la période 2017-2030 avec en perspective, l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) en matière d’éducation et de formation.
L’éducation, l’enseignement et la formation techniques et professionnels faisant partie des secteurs de concentration du 3e Programme indicatif de coopération entre le Grand-Duché de Luxembourg et le Burkina Faso, il a été convenu d’apporter un appui à la mise en œuvre du PSEF sur la période 2018-2020 à travers le programme BKF/025. Le cadre logique et les objectifs de cet appui sont alignés sur ceux du PSEF. L’appui est articulé autour de deux composantes à savoir :
- une contribution au Compte d’affectation spéciale du trésor (CAST) ;
- l’appui au renforcement des capacité
La mise en œuvre du BKF/025 ne fait pas l’objet d’un dispositif spécifique de gestion. En termes de coordination, il s’agit de s’aligner sur le dispositif existant au niveau national. Pour cela, la Coopération luxembourgeoise participera de façon active aux instances de pilotage et de suivi de la mise en œuvre du PSEF. Il s’agit principalement :- du cadre sectoriel de dialogue qui est l’organe de suivi et d’évaluation du PSEF ;
- du cadre partenarial qui organise le dialogue entre le gouvernement et les PTF de l’enseignement de base ;
- de la mission conjointe de suivi qui réalise un suivi approfondi de l’évolution du secteur éducatif de base et secondaire et formule des recommandations et orientations pour une mise en œuvre efficiente du plan d’actions de l’année en cours.
Les acteurs chargés de piloter la mise en œuvre du plan d’action triennal que sont le ministère de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion professionnelles, la Direction générale de l’EFTP du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) et le Conseil national du patronat burkinabè vont bénéficier d’importants appuis en matière de renforcement des capacités et seront accompagnés à travers un dispositif d’assistance technique consistant.
Le dispositif d’assistance technique, les expertises perlées, les audits et évaluations seront gérés en régie par un des PTF. La mission de diagnostic démarrera en avril et celle de formulation en mai 2018. Quant au démarrage de l’appui, il est envisagé au quatrième trimestre 2018. Depuis mars 2016, SOS Faim Luxembourg travaille sous un mandat du MAEE à hauteur de 7 millions EUR qui s’étend sur sept ans (2016-2022) et sur deux pays, à savoir le Burkina Faso et le Mali.
Le mandat prévoit la mise en oeuvre du projet « Dispositif innovant de financement de l’agriculture familiale au Burkina Faso et au Mali », aussi appelé Agri+. Plus de 3,5 MEUR de ce projet sont consacrés au Burkina Faso. Le dispositif Agri+ comporte deux outils de financement: un fonds de garantie et une ligne de crédit ainsi qu’un programme de formation spécifique sur le financement agricole pour les organisations professionnelles agricoles (OPA). Le fonds de garantie limite le risque des institutions financières lorsqu’elles accordent des crédits dans le cadre de l’agriculture familiale et la ligne de crédit est dédiée à la microfinance.
Grâce à ces deux outils, les exploitations familiales et les organisations de producteurs agricoles peuvent recourir à des financements à moyen et long terme, adaptés à leurs besoins.
La Coopération luxembourgeoise contribue au projet « Jeunesse entreprenante et citoyenne » du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Ce programme, inspiré de la mise en œuvre de l’initiative YouthConnekt déjà expérimentée avec succès au Rwanda, inter- vient comme l’acteur manquant de la chaîne vers l’atteinte des objectifs en matière d’emploi, d’entrepreneuriat et de citoyenneté active des jeunes et catalyseur de nouvelles approches de travail.
La finalité de ce programme est d’optimiser la contribution des jeunes et des femmes des 13 régions du Burkina Faso au développement économique et social durable du pays à travers le renforcement de leur autonomisation économique et leur contribution accrue à la résolution de problèmes sociétaux. Ce projet est en adéquation avec les résultats attendus par le PNUD dans le cadre de son document de programme pays pour la période 2018-2020.
Dans le cadre du PIC III entre le Luxembourg et le Burkina Faso, la Coopération luxembourgeoise contribue à hauteur de 5000400EUR au projet « Autonomisation, accès à la santé sexuelle et reproductive et meilleure implication des femmes et jeunes vulnérables dans la protection de l’environnement et la prévention et gestion de conflits au Burkina Faso » proposé par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP).
Le projet est réalisé sur une durée de quatre ans (2018-2021). Il vise à renforcer la résilience et l’autonomisation socio-économique des femmes rurales des diverses régions cibles et à améliorer l’accès des adolescent(e)s et jeunes aux services de qualité en matière de santé sexuelle et de reproduction ainsi qu’aux compétences de vie courantes/employabilité.
En dehors des projets multi-bi dans le cadre du PIC, la Coopération luxembourgeoise soutient un programme à travers l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et en collaboration avec l’Union européenne, qui couvre ses cinq pays partenaires africains, c’est-à-dire le Burkina Faso, le Cabo Verde, le Mali, le Niger et le Sénégal, ainsi que le Laos qui a été ajouté en 2015. Il vise à renforcer la capacité des pays à développer et mettre en œuvre des politiques, stratégies et plans de santé solides et complets promouvant la couverture sanitaire universelle.
Le programme est adapté aux besoins des différents pays et, de par sa nature de partenariat, aide à partager les leçons apprises et les échanges Sud-Sud. Les partenaires principaux pour la mise en œuvre sur le terrain sont les ministères de la Santé, mais aussi d’autres partenaires nationaux et internationaux.
La coordination de la partie luxembourgeoise de ce programme est assurée par trois experts techniques, dont un siégeant dans le bureau sous- régional de l’OMS à Ouagadougou et responsable pour le Burkina Faso et le Niger, un deuxième siégeant dans le bureau de l’OMS à Bamako et responsable pour le Mali, le Sénégal et le Cabo Verde, et enfin un troisième dans le bureau à Vientiane en charge du Laos.
Au Burkina Faso, le partenariat a élaboré une méthodologie pour les comptes nationaux de la santé adaptée au contexte du pays. Le partenariat a soutenu la collecte de données et l’analyse des résultats des comptes nationaux de la santé pour avoir une meilleure idée des coûts incombant aux ménages pour les soins et services de santé. Ces activités ont contribué à mettre en œuvre la gratuité des services de santé pendant la grossesse et l’accouchement.
Le partenariat a mené un nombre d’activités de plaidoyer soutenant la préparation et l’adoption d’une loi nationale sur la couverture sanitaire universelle. En 2016, la Coopération luxembourgeoise a renouvelé la convention de financement (2016-2018) avec la House of Training/ATTF, visant à apporter une assistance technique à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en matière de formations dans le domaine bancaire et financier.
Destinés à des entités publiques et privées issues des États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), les appuis en formation délivrés répondent à des besoins spécifiques exprimés par la BCEAO et qui ne sont pas couverts par leur organisme de formation interne, le Centre ouest-africain de formation et d’études bancaires (COFEB). Dans les pays de la sous-région, 24 séminaires avec environ 650 participants ont été organisés. Cinq séminaires sont prévus en 2018, ciblant les thèmes de l’implémentation de Bâle II-III en UEMOA, audit et contrôle internes, et cyber sécurité.
La Coopération luxembourgeoise, à travers son agence d’exécution LuxDev, assure le rôle de lead financier du projet « African Internet Exchange System » initié par l’Union africaine dans le cadre du fonds fiduciaire UE-Afrique pour les infrastructures. Prolongé jusqu’en 2018, le projet AXIS a pour objectif de mettre en place une infrastructure internet robuste à l’échelle du continent africain. Il prévoit ainsi la mise en place de points d’échange internet dans les 33 pays africains qui ne disposent pas encore d’une telle infrastructure et la création de cinq hubs internet régionaux.
Depuis 2016, le ministère des Affaires étrangères et européennes et le ministère des Finances appuient le centre régional d’assistance technique du FMI en Afrique de l’Ouest avec une enveloppe totale de 5 millions EUR. L’assistance technique se concentre sur le renforcement des capacités de gestion macro-économique afin de permettre aux huit pays de l’UEMOA de mettre en œuvre des politiques de stabilité financière et de promotion de la croissance et d’atteindre leurs objectifs en matière de réduction de la pauvreté.
Au Burkina Faso tout comme dans les autres pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), les systèmes de sécurité sanitaire des aliments font face à de nombreux défis et les maladies d’origine alimentaire y sévissent de façon récurrente et pèsent lourdement sur des systèmes de santé déjà fragilisés et en déficit de ressources. Leur coût très élevé a un impact négatif sur la productivité et la croissance économique et limite la capacité des gouvernements à investir dans la santé, l’éducation, la sécurité alimentaire et les programmes de développement.
Avec l’assistance technique de l’ONG luxembourgeoise Stop Aids Now/Access a.s.b.l, le réseau international ENDA-Santé, avec siège à Dakar, met en œuvre au Burkina Faso un projet qui porte sur la lutte contre le Sida. Calqué sur l’initiative 90-90-90 d’ONUSIDA patronnée par le Luxembourg, le programme « Frontières et vulnérabilités au VIH/ SIDA en Afrique de l’Ouest (2016 – 2020) » est le seul à l’échelle sous-régionale qui s’adresse aux populations les plus vulnérables dans les régions frontalières entre désormais neuf pays, à savoir, le Burkina Faso, le Sénégal, le Cabo Verde, la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée, le Mali et le Niger.
Chaque année, l’ambassade du Luxembourg à Ouagadougou dispose d’un budget de 50000EUR pour soutenir des activités d’organisations locales. Ces microprojets, d’une durée maximale d’un an, concernent divers domaines tels que la culture, la santé, l’agriculture ou autres et peuvent bénéficier d’un montant maximum de 15 000 EUR par projet.
En 2015, une contribution de 33 793 EUR a été attribuée à Handicap International Luxembourg pour le projet FORCE afin de soutenir les femmes maliennes et burkinabés pour rétablir la cohésion et l’entente. Dans cette même année, le Luxembourg a alloué 85 000 EUR aux efforts du BCPR/ PNUD pour améliorer les capacités de réponse en termes de réhabilitation et de reconstruction dans le cadre du projet «PDNA (Post-disaster needs assessment) roll-out ».
En 2016, l’ONG «Chrëschte mam Sahel» a reçu une contribution de 42 500 EUR pour la mise en œuvre d’un projet d’aide en faveur de 700 ménages sinistrés suite aux inondations de la campagne agricole en 2015-2016 dans le district de Nouna. Enfin, une contribution de 85 000 EUR a été allouée au BCPR/PNUD pour soutenir le gouvernement à développer et mettre en œuvre des politiques, des cadres institutionnels et des mécanismes lui permettant de gérer à bien les processus de réhabilitation et de reconstruction suite à des catastrophes naturelles.
En 2017, le Ministère a déboursé un montant de 120 000 EUR en faveur de la Croix-Rouge luxembourgeoise pour la mise en œuvre d’un projet d’assistance en habitat, d’hygiène et d’assainissement sur le site d’accueil de Kpuéré en faveur de plus de 600 personnes.
Pour l’année 2018, une contribution de 250 000 EUR est prévue.
La Business Partnership Facility (BPF) est un outil de la Coopération au développement luxembourgeoise qui vise à encourager le secteur privé luxembourgeois et européen à s’associer avec des partenaires dans les pays en développement pour mettre en place des projets commerciaux durables. Les secteurs éligibles pour un cofinancement sont :
- le biohealth;
- les technologies de l’information et de la communication ;
- le fintech;
- l’éco-innovation/économie circulaire ;
- et la logistique.
Le Luxembourg Microfinance Development Fund (LMDF) est un fonds social qui vise à contribuer à la réduction de la pauvreté en soutenant des organisations qui renforcent les capacités de leurs clients et stimulent l’esprit d’entreprenariat, avec une attention particulière pour les populations les plus exclues. Le Fonds facilite l’accès à la finance responsable en établissant des liens durables entre les investisseurs, les institutions de microfinance et les bénéficiaires ultimes.
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Bonjour/Bonsoir.
Nous sommes l’Association des Sourds Conscients du Faso (ASCF), au Burkina Faso, siège à Bobo-Dioulasso, Région des Hauts Bassins en Afrique de l’Ouest.
Nous nous adressons à vous pour demander une aide financière pour la prise en charge de la scolarisation des enfants défavorisés, enfants sourds et enfants de parents sourds.
Nous vous remercions d’avance !
Le Président ASCF
OUEDRAOGO Issouf
ascffree@gmail.com