Organisation affiliée : Organisation mondiale de la Santé Bureau de la Représentation du Niger
Type de Publication : Rapport
Date de publication : 2016
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Le système de santé du Niger comprend trois niveaux, à savoir le niveau périphérique, le niveau régional et le niveau national. Ainsi le Niger compte 72 districts sanitaires dont 26 avec des hôpitaux de district fonctionnels, 913 centres de santé intégrés (CSI) et 2516 cases de santé.
Cette armature de base est complétée par un ensemble d’établissements parapublics (huit centres médico-sociaux, 45 pharmacies populaires, 32 infirmeries de garnison) et privés (56 cabinets médicaux, 45 cliniques, 196 salles de soins, 120 pharmacies, 11 laboratoires, et 19 écoles de santé). La plupart des infrastructures privées, notamment les cabinets médicaux, les cliniques, les pharmacies et les laboratoires, sont concentrées à Niamey.
Le pays a réalisé des progrès significatifs dans certains domaines, notamment celui de la lutte contre les maladies évitables par la vaccination. La situation sanitaire reste cependant préoccupante, marquée par une mortalité maternelle et infantile élevée, la double charge des maladies transmissibles et non transmissibles, l’insalubrité du milieu, la dégradation de l’environnement, la précarité des conditions d’hygiène et d’assainissement y compris dans les formations sanitaires, le changement climatique, les difficultés d’approvisionnement en eau potable, la survenue quasi régulière de situations d’urgence auxquelles le pays n’est pas toujours préparé.
Le système de santé du Niger comprend trois niveaux, à savoir le niveau périphérique, le niveau régional et le niveau national. Ainsi le Niger compte 72 districts sanitaires dont 26 avec des hôpitaux de district fonctionnels, 913 centres de santé intégrés (CSI) et 2516 cases de santé
Le VIH/sida reste l’un des principaux problèmes de santé publique dans le monde et plus particulièrement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Au vu des défis que pose cette maladie, une stratégie mondiale du secteur de la santé contre le VIH/sida pour la période 2016-2021 a été adopté par l’assemblée mondiale de santé de 2016.
La mise en œuvre de cette stratégie contribuera à l’objectif d’élimination de l’infection à VIH/Sida prôné par le programme de développement durable à l’horizon 2030. Ainsi les pays sont encouragés à atteindre l’objectif des « 3 fois 90 », c’est à dire dépister 90% des PVVIH, mettre 90% d’entre eux sous thérapie antirétrovirale et faire en sorte que 90% d’entre eux aient une charge virale indétectable.
Au Niger, pays à faible prévalence, l’épidémie du VIH est de type concentrée, au sein de la population générale la tendance de la séroprévalence est à la baisse, car elle est passée de 0,87% à 0,4% chez les adultes de 15-45 ans selon les enquêtes réalisées en 2006 et 2012. De manière générale, les résultats des enquêtes montrent que toutes les régions (excepté Dosso pour des raisons non encore élucidées) ont enregistré des baisses importantes de séroprévalence entre 2006 et 2012 comme on peut le constater à travers la figure 1. Ces mêmes études ont mis en évidence une disparité de la séroprévalence entre les milieux urbain (0,8%) et rural (0,3%). Dans ce dernier groupe, la séroprévalence est de 1,1% chez les femmes contre 0,5% chez les hommes.
L’OMS a également appuyé la formation de 684 agents de santé des sites PTME des régions de Maradi, Zinder et Diffa à l’option B+ en guise de contribution à l’élimination de la transmission verticale du VIH (PTME). Suite à ces formations, 100% des agents des sites PTME des trois régions suscitées sont aptes à prescrire la trithérapie antirétrovirale dans le cadre de la PTME. Avec l’appui de l’OMS, le Niger a également élaboré un plan d’accélération de la prévention et du traitement par les ARVs.
Au plan mondial, 10,4 millions de personnes ont contracté la tuberculose en 2015 et 1,8 million en sont mortes. La région Africaine totalise 23% des cas de tuberculose notifiés à travers le monde et 74% des cas de co-infection tuberculose/VIH
Comme chaque année, la journée mondiale de lutte contre le VIH/sida a été l’occasion pour sensibiliser les autorités et les communautés pour leur adhésion et leur contribution à la lutte contre cette affection.
En 2017, l’OMS va apporter un appui à la finalisation du processus de révision du Cadre stratégique national, à la poursuite de la mise en œuvre du plan de passage à l’échelle du dépistage, de la prévention et du traitement par les ARVs, ainsi qu’à l’élaboration de la note conceptuelle dans le cadre du second cycle de financement du Fonds Mondial.
Au plan mondial, 10,4 millions de personnes ont contracté la tuberculose en 2015 et 1,8 million en sont mortes. La région Africaine totalise 23% des cas de tuberculose notifiés à travers le monde et 74% des cas de co-infection tuberculose/VIH.
On estime, la même année que 480 000 personnes ont développé une tuberculose multi résistante à travers le monde. Une des cibles des objectifs de développement durable à l’horizon 2030 est de mettre un terme à l’épidémie mondiale de tuberculose. La stratégie OMS pour mettre fin à la tuberculose, approuvée par l’Assemblée mondiale de la Santé en 2014, appelle à réduire de 90% le nombre de décès dus à la tuberculose et de 80% le taux d’incidence de la tuberculose, entre 2015 et 2030.
Avec un taux d’incidence estimé à 95 nouveaux cas pour 100,000 habitants, le Niger se classe parmi les pays à haute endémicité tuberculeuse. Le taux de détection de la maladie (54% en 2016) reste encore faible. Pour la cohorte de 2015, le taux de létalité était de 7% et le taux de succès thérapeutique était de 79%, pour des objectifs fixés respectivement à moins 5% et plus 85% par l’OMS. Les données présentées dans le tableau 3, montrent que malgré les efforts déployés, le Niger se situe nettement en dessous des normes internationales en matière de lutte contre la tuberculose.
Le paludisme demeure un problème majeur de santé publique et de développement dans le monde et plus particulièrement en Afrique. Le nombre de personnes affectées par la maladie est estimé à plus de 800 millions dans 47 pays d’endémie palustre en Afrique, dont 82% à risque élevé de la maladie
En 2016, le Bureau pays de l’OMS a accompagné le Programme National de Lutte contre la Tuberculose dans l’élaboration d’un plan d’extension du réseau de laboratoire Gene-Xpert et d’un plan de mise à l’échelle de la prise en charge de la tuberculose multi résistante. Elle a appuyé la coordination des activités du plan conjoint TB/VIH et l’élaboration d’un plan d’assistance technique multipartenaires. Avec ces interventions l’OMS a contribué au renforcement des capacités de gestion du programme national de lutte contre la tuberculose au Niger.
Le paludisme demeure un problème majeur de santé publique et de développement dans le monde et plus particulièrement en Afrique. Le nombre de personnes affectées par la maladie est estimé à plus de 800 millions dans 47 pays d’endémie palustre en Afrique, dont 82% à risque élevé de la maladie.
Le 66ème comité régional de l’OMS pour l’Afrique, tenu du 19 au 23 aout 2016 à Addis a adopté le cadre de mise œuvre de la stratégie technique mondiale 2016- 2030 de lutte contre le paludisme dans la région Africaine. Les cibles de cette stratégie sont : a) réduire les taux de mortalité liée au paludisme d’au moins 90 % d’ici à 2030 par rapport à 2015 ; b) réduire l’incidence du paludisme d’au moins 90 % d’ici à 2030 par rapport à 2015 ; c) éliminer le paludisme dans au moins 20 pays d’endémie et d) empêcher la réapparition du paludisme dans tous les États Membres exempts de cette maladie.
Les maladies tropicales négligées (MTN) sont un groupe diversifié de maladies transmissibles qui prévalent dans des conditions tropicales et subtropicales dans 149 pays et affectent plus d’un milliard de personnes, ce qui coûte chaque année aux économies en développement des milliards de dollars. La Région africaine supporte près de la moitié de la charge de la morbidité mondiale due aux MTN. Tous les 47 pays de la Région sont endémiques pour au moins une des MTN et au moins 5 MTN sont Co endémiques dans 36 pays.
La stratégie de lutte contre les maladies tropicales négligées dans la Région africaine 2014–2020 adopté au cours du 63ième comité régional de l’Afrique s’articule autour de quatre objectifs : a) Élargir l’accès aux interventions sur les MTN; b) Renforcer la planification axée sur les résultats, la mobilisation de ressources et la viabilité financière des programmes nationaux de lutte contre les MTN; c) Renforcer le plaidoyer, la coordination, les partenariats et l’appropriation nationale; d) Renforcer le suivi, l’évaluation, la surveillance et la recherche. Cette stratégie a défini 3 axes d’intervention prioritaires à savoir a) la chimiothérapie préventive intégrée, b) La prise en charge intensive des cas et c) Le renforcement des capacités du système et du programme de santé.
De nombreux progrès ont été enregistrés depuis que l’Assemblée Mondiale de la Santé a lancée l’Initiative Mondiale de l’éradication de la poliomyélite en 1988. A cette époque, la poliomyélite était endémique dans plus de 125 pays du monde entier avec plus de 350.000 enfants paralysés par cette maladie. Depuis, plus de 16 millions de personnes qui auraient pu être paralysées ont été sauvées grâce à la vaccination.
Lors de la 65ème Assemblée Mondiale de la Santé tenue en mai 2012, l’éradication de la polio a été déclarée comme une urgence de santé publique au niveau mondial avec l’élaboration d’un plan stratégique de la phase finale de la polio 2013-2018 ayant pour objectifs de: (i) Détecter les poliovirus et interrompre leur transmission, (ii) renforcer les systèmes de vaccination, introduire le vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI) et retirer les vaccins antipoliomyélitiques oraux (VPO), (iii) Confiner les poliovirus et certifier l’interruption de leur transmission et (iv) Planifier la transmission des acquis.
En 2016, la transmission du poliovirus sauvage est à son niveau le plus bas et trois (3) trois pays que sont le Pakistan, l’Afghanistan et le Nigéria restent endémique avec seulement 37 cas de poliomyélite notifiés dans le monde entier.
Au Niger, la surveillance de la fièvre jaune a été mise en place depuis 2004 et le défi principal demeure l’amélioration de la performance de cette maladie
La fièvre jaune est endémique dans 47 pays de certaines régions du monde dont 34 en Afrique et 13 en Amérique latine. Une modélisation basée sur des sources de données africaines a permis d’estimer la charge de morbidité imputable à cette maladie en 2013: il y a eu 84.000 à 170.000 cas graves et 29.000 à 60.000 décès. Depuis le lancement de l’Initiative Fièvre jaune en 2006, des progrès importants ont été accomplis dans la lutte contre la maladie en Afrique de l’Ouest et plus de 105 millions de personnes ont été vaccinées dans le cadre de campagnes de masse.
Au Niger, la surveillance de la fièvre jaune a été mise en place depuis 2004 et le défi principal demeure l’amélioration de la performance de cette maladie.
Bien que les indicateurs de performances ne soient pas atteints, la proportion des districts ayant notifié au moins un cas suspect de fièvre jaune est passée de 43% en 2015 à 55% en 2016 (cible = 80%). Le taux d’ictère fébrile au niveau national est passé de 0,1 cas pour 100 000 habitants en 2015 à 0,3 cas pour 100.000 habitants en 2016 (cible= 2 pour 100.000 habitants). Aucun district n’a atteint cet indicateur pour l’année 2016 et aucun cas de fièvre jaune n’a été confirmé.
Le renforcement des compétences en matière de contrôle de la fièvre jaune et de monitorage des indicateurs de performance, ainsi que la dotation du MSP en moyens nécessaires à la détection et à la confirmation des cas suspects notifiés par le pays ont été les principaux appuis apportés par l’OMS en 2016.
Ces interventions ont contribué à rehausser le taux de détection des cas suspects de fièvre jaune et d’ictères fébriles dans le pays.
En 2017, l’OMS va poursuivre ses activités en appuyant la finalisation d’une étude d’analyse du risque de fièvre jaune afin d’évaluer la performance du système de surveillance en place.
Il s’agit des maladies cardiovasculaires, du diabète, des cancers, des maladies respiratoires chroniques, des hémoglobinopathies (en particulier la drépanocytose), des maladies mentales, des affections bucco-dentaires et du Noma, oculaires et auriculaires, des traumatismes et des violences qui constituent de nos jours, un problème de santé publique de plus en plus important et qui contribuent de façon significative à la charge de maladie, aux décès prématurés et aux handicaps. Environ 33 % des décès dus aux MNT surviennent chez des personnes âgées de plus de 60 ans. Les MNT sont associées à des facteurs de risque tel que le tabagisme ainsi que des facteurs environnementaux.
La malnutrition sous toutes ses formes est un facteur important de morbidité et de mortalité prématurée de la mère et de l’enfant. Devants cette situation, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 1er avril 2016, la résolution 70/259 intitulée « Décennie d’action des Nations Unies pour la nutrition (2016- 2025) », qui invite les pays à mettre en place des interventions de nutrition pour atteindre les cibles ci-après d’ici l’horizon 2015 : 1) réduire de 40% le nombre d’enfants de moins de cinq ans présentant un retard de croissance ; 2) réduire de 50% l’anémie chez les femmes en âge de procréer; 3) réduire de 30% l’insuffisance pondérale à la naissance ; 4) pas d’augmentation du pourcentage d’enfants en surpoids : 5) porter les taux d’allaitement exclusif au sein au cours des six premiers mois de la vie à au moins 50% ; 6) réduire et maintenir au- dessous de 5% l’émaciation chez l’enfant.
Au Niger, selon les résultats de l’enquête nutritionnelle réalisée en 2016 par l’Institut National des Statistiques, 42,2% des enfants de moins de 5 ans présentent un retard de croissance et l’émaciation chez l’enfant est estimée à 10,3%10. Par ailleurs, chez les femmes enceintes et allaitantes, la prévalence de l’anémie est de l’ordre de 48%11. L’insuffisance pondérale à la naissance est estimée à 12%. Le taux d’allaitement exclusif au sein au cours des six premiers mois de la vie est de 23%.
Au Niger des efforts considérables ont été fournis dans la mise en œuvre de ces stratégies depuis l’avènement des OMD qui ont permis l’atteinte des résultats suivants :
- La proportion des accouchements assistés par du personnel de santé qualifié est passée de 14,9% en 1992 à 39,7% en 2015.
- Le taux de prévalence contraceptive est passé de 4,4% en 1992 à 13,4% en 2015, pour un objectif de 25%
- Le taux de mortalité maternelle au Niger est passé de 700 décès pour cent mille naissances vivantes en 1990 à 520 décès pour cent mille naissances vivantes en 2015, pour un objectif de 175 décès pour cent mille naissances vivantes.
Malgré tous les efforts déployés par le Gouvernement et ses partenaires, la situation reste préoccupante car seulement 14% des femmes contre 42% des hommes savent lire et écrire. Les grossesses sont précoces et rapprochées, entraînant un des taux de fécondité les plus élevés au monde (7,6 enfants par femme). La qualité de prise en charge des complications reste insuffisante avec un taux de létalité obstétricale de 2,3% variant de 0,7% à Niamey à 12,3% à Tahoua pour une norme inférieure à 1%. Plus de 6 femmes sur 10 accouchent sans assistance d’un professionnel de santé (taux d’accouchement assisté 36,7%) et la prévalence contraceptive 20,46% est encore faible. Plus de 4300 femmes meurent chaque année au Niger d’une cause liée aux complications de la grossesse et/ou de l’accouchement.
Dans cette perspective, le Niger à l’instar des autres pays de l’Afrique subsaharienne s’est engagé à mettre en œuvre cette stratégie pour l’atteinte des objectifs de développement durable d’ici 2030.
Par conséquent, en 2016, le bureau de l’OMS a focalisé ses efforts sur le renforcement des capacités des prestataires en apportant son appui à la supervision intégrée de 84 structures sanitaires. Il s’agit de centres de santé de la mère et de l’enfant (CSME), d’hôpitaux de district (HD), de maternités et de centre de santé intégré (CSI) mettant en œuvre les SONU, les SONNE, les SAA et les CPNR.
Ces activités ont permis d’apprécier le niveau de mise en œuvre des stratégies et les besoins en renforcement du plateau technique et des compétences des agents pour une amélioration de la qualité des soins. Dans le cadre de son appui pour l’application des normes et standards en matière de SR, l’OMS a appuyé la formation de 39 enseignants des écoles de santé et 36 médecins formateurs régionaux sur le nouveau module de SAA pour une amélioration de la qualité des soins après avortement.
Dans la Région Africaine le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans reste très élevé alors que la plupart des causes soient dues à des maladies évitables ou traitables. Avec l’avènement des OMD, d’importantes réalisations en matière de survie ont été accomplies par les pays, en matière d’élaboration de politique, stratégie et plan, de renforcement des capacités, de partenariats, de stratégies de communication, de recherche opérationnelle, de documentation et de suivi et d’évaluation. Entre 1990 et 2015 bien que la mortalité des moins de cinq ans ait régressé de 54 %, la mortalité néonatale quant à elle n’a reculé que de 38 %.
En dépit de ces résultats, la situation reste encore préoccupante car près d’un tiers des enfants âgés de 5 à 14 ans travaillent et près d’un quart des filles de 15 à 19 ans sont mariées avant leurs 15 ans, contre 0,1% des garçons de ce même groupe d’âge
La mortalité des adolescentes âgées de 15 à 19 ans elle, est restée dix fois plus élevée dans la Région africaine que dans les pays à revenu élevé.
Il convient de noter qu’en fin d’année 2015, douze pays uniquement avaient atteint la cible de l’objectif du Millénaire pour le développement 4 (OMD4) relatif à la réduction de la mortalité infantile, ou sont en bonne voie dont le Niger.
Au Niger, Selon l’enquête de l’INS intitulée « Etude nationale d’évaluation d’indicateurs socio-économiques et démographiques » (ENISED de 2015, le taux de mortalité infanto-juvénile est passé de 318‰ en 1992 à 126‰ en 2015, pour un objectif national de 106‰ à l’horizon 2015. La mortalité infantile, est passée, quant à elle, de 123 ‰ en 1992 à 51‰ en 2015 pour un objectif de 41%, la mortalité néonatale de 44‰ à 27‰ NV pour un objectif de 16, 5% dans la même période. Les principales causes de ces décès sont la pneumonie (19%), les diarrhées (11%), le paludisme (11%), les accidents domestiques et autres (6%) et les méningites (5%). Il en ressort que des efforts considérables ont été fournis en matière de réduction de la mortalité des enfants de moins de cinq (05) ans et que le Niger se trouve en bonne voie pour l’atteinte de cet objectif.
En dépit de ces résultats, la situation reste encore préoccupante car près d’un tiers des enfants âgés de 5 à 14 ans travaillent et près d’un quart des filles de 15 à 19 ans sont mariées avant leurs 15 ans, contre 0,1% des garçons de ce même groupe d’âge.
En 2016, dans le cadre de la mise en œuvre des activité à haut impact pour la réduction de la mortalité infantile et l’atteinte des ODD, la semaine survie de l’enfant incluant la journée de lutte contre la pneumonie a été organisée, dans la région de Diffa, avec l’appui de l’OMS, qui a fait un don d’habillements contre le froid pour 450 enfants des populations réfugiés et déplacés et de médicaments et consommables pour contribuer à l’amélioration de la prise en charge des cas de pneumonie dans 57 cases de santé du district sanitaire de Diffa.
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